vineri, 16 iulie 2021

Leul in iarna / 1968 / Peter O'Toole + Katharine Hepburn

 




JEUDI 11 NOVEMBRE 2010

http://chroniqueducinephilestakhanoviste.blogspot.com/2010/11/un-lion-en-hiver-lion-in-winter-anthony.html

Un Lion en hiver - The Lion in winter  /  Anthony Harvey (1968)


Déchaînement d'intrigues (romancées) autour du problème de la succession d'Henri II d'Angleterre au XIIe siècle. On est à la cour du château de Chinon, en période de Noël 1183. Aliénor d’Aquitaine, après plusieurs années d’emprisonnement par son mari Henri II, est délivrée par ce dernier afin d'étudier ensemble lequel de leurs trois fils serait le successeur idéal au trône d’Angleterre. La décision va s’avérer difficile compte tenu de l’enjeu et des dissensions qui existent dans la famille. Sont présents : le prince Richard (futur Cœur de Lion), le duc Geoffroy II de Bretagne et le prince Jean (futur Jean sans Terre). Sont également présents le roi Philippe II de France alias Philippe Auguste et sa demi-sœur Adèle de France alias Alix, deux enfants de Louis VII de France (ex-mari d'Aliénor, mais qui ne proviennent pas de leur lit). Alix est fiancée à Richard mais, dans la réalité, elle est la maîtresse du roi Henri et, de ce fait, a également des prétentions au trône…

Adapté de la pièce de théâtre (jouée à Broadway) de James Goldman, Un Lion en hiver dépeint avec une verve peu commune les évènement ayant secoués la difficile succession de Henri II d'Angleterre. Les premiers instants du film présentant les principaux protagonistes avec leur reconstitution minutieuse (décor, costumes impressionnant), la réalisation élégante de Anthony Harvey et la musique majestueuse de John Barry (Oscar à la clé) laisse à croire qu'on va assister à un film hollywoodien luxueux de plus. Il n'en sera rien.

Les différentes force en présence se retrouvent rapidement réunies au château de Chinon pour fêter Noël et surtout régler le problème de la future succession de Henri (Peter O'Toole). Parmi les trois prétendants, Richard le guerrier au coeur fragile (Anthony Hopkins dans son premier rôle cinéma grâce à Katharine Hepburn qui l'a imposé), le stratège glacial Geoffroy et le trop jeune et immature Jean (Nigel Terry qui retrouvera la couronne bien des années plus tard avec plus de prestance en Roi Arthur dans Excalibur). Cette succession dépasse pourtant la simple ambition et rivalités entre les trois fils, simple prétexte à un duel stratégique entre Henri et son épouse déchue Alienor (Katharine Hepburn) emprisonnée par lui depuis de longues années. Chacun d'eux vise un fils différents pour la couronne d'Angleterre, plus par volonté d'embêter l'autre que par grande vision future.

La première partie s'avère sacrément déroutante pour qui s'attend à une atmosphère noble et courtoise. Que ce soit dans les relations père/fils, mari/femme ou fraternelles tout transpire la haine et le ressentiment farouche mûrit depuis de longues années. Les joutes verbales brillantes et les répliques assassines font feu de tout bois, les plus savoureuses étant celles entre O Toole et Hepburn, vieux couple complices dans le mépris réciproque et dont le plus grand plaisir est de contrarier les projets de l'autre.

Ce bel esprit et cette aisance révèlent pourtant bientôt son envers, à savoir une famille brisée. On apprend ainsi progressivement les maux qui rongent la cour depuis des années. Henri las de sa femme aurait pris une concubine, la reine pour se venger se serait mise à comploter contre lui pour être exilée et isolée par la suite en punition. Tout ce nid de complot, d'intrigue et de malveillance déteint évidemment sur leurs enfants pour proposer finalement trois grands névrosés en souverain potentiels.

Le scénario est vraiment excellent, mariant parfaitement réelle émotion et éloquence du verbe les deux étant toujours sur la corde raide la suspicion régnant entre les personnages. Les alliances se font et se défont, les intrigues de palais alambiquées s'enchevêtrent dans un grand maelstrom qui déroutent constamment le spectateur à coup de manipulation et de faux semblants. La profonde douleur de chacun finit pourtant par transparaitre sous les mensonge, tel Richard (Anthony Hopkins magnifique de fragilité sous sa carrure imposante) brisé par une mère l'ayant couvé pour l'éloigner de son père en faisant des étrangers. La relation entre O Toole et Hepburn est passionnante également, révélant au final un couple toujours aimant qui s'est perdu au fil des années à coup d'infidélités et d'intrigues.

Peter O' Toole en souverain bourru et roublard est excellent et atteint des sommets lorsqu'il tombe le masque tel ce moment où Henri perd ses moyens lorsqu'il se rend compte qu'aucun de ses fils n'est digne de lui. Quant à Katharine Hepburn en Alienor D'Aquitaine, c'est tout simplement une des plus grandes interprétations de sa carrière pourtant déjà bien lotie. Manipulatrice, sournoise mais aussi vieille femme brisée n'acceptant pas son déclin après avoir été le centre du monde et surtout ne s'étant jamais remise de la perte de son seul vrai amour Henri. Timothy Dalton débutant en Roi de France est très convaincant et charismatique également.

Le film trahi ses origines théâtrales dans le bon sens du terme puisque bien reposant essentiellement sur les longues joutes verbales, ces dernières sont toujours mues par une mise en scène au diapason pour en distiller l'intensité. Les deux grands sommets du film en témoignent : la longues séquences dans la chambre du Roi de France où chacun vient plaider en sa faveur à tour de rôle tandis que les autres épient dans la pénombre et surtout le grand déballage final où chacun laisse éclater sa violence. Très grande réussite qui sait adapter ses quelques incohérences historiques (Noël pas encore fêté à ce stade du Moyen Age) à la force de son propos.

Sinopsis film

 3 comentarii

2 premii şi 4 nominalizări Oscar, 5 nominalizări şi 2 premii Globul de Aur, un premiu şi 6 nominalizări BAFTA.

Un rege îmbătrânit trebuie să-şi rezolve problemele din trecut pentru a putea făuri un viitor pentru naţiunea lui. Anul e 1183, iar Regele Henry al-II-lea trebuie să aleagă un succesor la tron. Are de ales din cei trei fii ai lui- John, Geoffrey sau Richard, pentru a conduce Imperiul Britanic. Henry doreşte să-şi anunţe urmaşul la tron în cadrul unei petreceri de Crăciun, eveniment pentru care hotărăşte să o elibereze pe soţia lui, încăpăţânată Eleanor de Aquitaine, din închisoare. Ea a ajuns acolo pentru că a încercat să-l dea jos pe Henry de la putere şi să-i demaşte acestuia aventurile amoroase. Cei doi îşi redescoperă iubirea, dar fericirea le e alterată de faptul că fiecare dintre ei susţine un alt fiu pentru accederea la tron…

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Autour du film 

Dans le film, le Rhône et ses rives servent de « doublure » à la Vienne et ses rives, telles que le réalisateur (et les historiens ?) les a imaginées être au XIIe siècle. Ces rives provençales ont l’avantage d’être peu construites, car inondables, d’où l’intérêt d’y effectuer des prises de vues évoquant les rives moyenâgeuses inhabitées chinonaises en hiver.

Le château avec son donjon qu’on aperçoit au sommet d’une colline lors des scènes d’Aliénor dans son bateau est celui de Beaucaire (Gard).

Quelques scènes furent tournés autour et dans la Cité de Carcassonne.

Le Château de Spiš en Slovaquie fut également utilisé comme lieu de tournage.

C'est grâce à l'aval de Katharine Hepburn, lors du casting, qu'Anthony Hopkins a été retenu pour le rôle de Richard et a ainsi fait ses débuts au cinéma.

C'est la deuxième fois que Peter O'Toole jouait le rôle du roi Henri II. La première fois, c'était dans le film Becket en 1964.

Il s'agit du premier rôle de Timothy Dalton dans un film.

Dans une scène, Aliénor d'Aquitaine déclare à Philippe II qu'elle aurait pu être sa mère. C'est une réalité puisque Louis VII a effectivement été son premier mari. Alix est née de la seconde femme de Louis VII et Philippe II de la troisième. Le mariage d'Aliénor avec le roi de France a été annulé parce qu'elle était, semble-t-il, incapable d'avoir des fils. Elle en eut pourtant 5 avec Henri II, dont deux étaient déjà morts à Noël 1183 lorsque l'action se déroule.

Par contre, il y a quelques erreurs historiques dans le film. Dans une scène, Henri II déclare qu'il a 50 ans et qu'il a 10 ans de plus que le pape. Si le roi d'Angleterre avait effectivement 50 ans en 1183, le pape de l'époque, Lucius III, était né à Lucques en 1097. Il avait donc 86 ans en 1183.

Autre anachronisme : Aliénor d'Aquitaine prononce le mot syphilis dans une scène. Or, la syphilis n'est apparue en Europe qu'en 1494 et le terme n'a été utilisé pour la première fois qu'après 1530.

Autre anachronisme : Il y a un arbre de Noël dans le palais de Chinon. Or, l'arbre de Noël n'est devenue une coutume qu'à la toute fin du Moyen Âge.

Katherine Hepburn[1] : « Le film s’est tourné dans l’abbaye de Montmajour. […] L’abbaye de Montmajour était un centre plein d’intérêt — en partie en ruine, en partie reconstruite par nous, avec un joli jardin d’agrément et plusieurs vastes pièces. Quelques cellules dans la partie cellier. […] Il y avait une grande scène en bateau, sur le Rhône, que nous étions censés descendre. Le fleuve était en crue. Répétition un après-midi et tournage le lendemain matin. Sauf que dans la nuit, la jetée où nous devions accoster avait été complètement submergée. Nous avons tourné plus bas, sous un vent terrible. J’étais dans mes plus beaux atours. J’ai regardé un des membres de ma suite, dans son armure complète, et j’ai dit : « J’espère que tous ces trucs sont détachables. Sinon, quand nous allons chavirer, vous êtes sûr de couler à pic. Moi, je sais que je peux m’extraire de tous ces beaux habits. Je n’aurai qu’à plonger et rejoindre la berge à la nage, nue. Ça lui a fait un coup. Ce dont je ne saurais le blâmer. Tout cela était fort drôle et le tournage du film a été sublime.

Nous sommes allés en divers endroits, dont Tarascon, pour les scènes de la fin. […] Anthony Harvey, lui, s’est retrouvé à l’hôpital avec une hépatite. Il était très malade, mais il s’est relevé pour terminer le film. Je dois dire qu’il a fait du beau travail. Un grand talent. »

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SYNOPSIS : LE LION EN HIVER

C'est Noël 1183 dans le palais du roi Henri II d'Angleterre à Chinon, en France. Henry discute avec sa maîtresse, Alais, des événements de la journée à venir. La famille d'Henry se réunira pour les vacances : sa femme Eleanor, qu'Henry a libérée de prison pour l'occasion, et leurs trois fils, Richard, Geoffrey et John. Bien sûr, une grande partie de la conversation et de la réflexion se concentrera sur le successeur d'Henry au trône. Henry indique clairement qu'il veut que le plus jeune fils, John, soit le prochain roi, tandis qu'Eleanor veut l'aîné, Richard. Henry a également promis au jeune prince de France, Philippe, qu'Alais, la sœur de Philippe, épouserait Richard mais il promet également à Alais qu'elle pourra rester sa maîtresse.

Dans une autre pièce, les trois fils se moquent déjà de qui sera roi, bientôt rejoints par leur mère, puis par Henri et Alais. Henry tourne alors la discussion sur le sujet qui préoccupe tout le monde : « Eh bien, qu'allons-nous pendre ? Le houx ou l'un l'autre ? » Richard insiste pour qu'il devienne roi parce qu'il est le plus âgé et le plus capable. John est sûr qu'il héritera du trône parce qu'il est le choix de son père. Et Geoffrey, le deuxième fils, ne se sent pas apprécié, sans aucune chance d'accéder au trône. Puis les fils et Alais partent, laissant Henry et Eleanor seuls.

Une grande partie du reste de la pièce est remplie de machinations trompeuses des divers membres de la famille. À divers moments, Henry courtise chaque fils, espérant faire avancer son programme par le biais de mensonges et de manipulations. Eleanor fait de même. Parfois, il est difficile de dire qui veut quoi et quelle est la vérité.

Les trois fils font la même chose, s'associant les uns aux autres dans diverses combinaisons, espérant obtenir l'aide des autres. John et Geoffrey planifient même à un moment donné une guerre, avec l'aide du roi Philip, pour renverser les plans de Richard et Eleanor et prendre le royaume à Henry. À un autre moment, Henri insiste pour qu'Aliénor signe des papiers donnant l'Aquitaine, un morceau de terre précieux en France, à Jean, garantissant pratiquement son ascension sur le trône. Eleanor, cependant, repousse ses demandes, et les deux, une fois de plus, sont dans une impasse. À un moment donné, même Geoffrey essaie de faire alliance avec Philip, dans sa propre conquête du trône.


Enfin, Henry concocte un dernier plan. Il fait enfermer ses trois fils dans la cave à vin et envisage de renvoyer Eleanor en prison. Puis il ira à Rome, forcera le pape à annuler leur mariage et épousera Alais.

Elle peut alors lui donner plus de fils, dont un nouveau roi. Alais dit, cependant, qu'elle ne peut pas l'épouser si les fils restent en vie et représentent un danger pour elle à l'avenir; mais Henry refuse de tuer sa progéniture. Eleanor apporte des poignards aux garçons dans le donjon, les exhortant à s'enfuir, tuant peut-être leur père. Cependant, ils ne peuvent pas non plus agir, ne voulant pas nuire à leur père.

Finalement, tout est comme au début. Eleanor retourne en prison, les trois princes se disputent toujours pour savoir qui sera roi, Alais est pris au milieu et Henry n'a toujours pas de successeur clair.

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Le Lion en hiver  

Le Lion en hiver

Titre originalThe Lion in Winter
RéalisationAnthony Harvey
ScénarioJames Goldman d'après sa pièce de théâtre
Acteurs principaux
Sociétés de productionAVCO Embassy
Haworth Productions
Pays d’origine
Royaume-Uni
GenreDrame
Film historique
Durée136↔128 min
Sortie1968



Le Lion en hiver (The Lion in Winter) est

un film britannique réalisé par Anthony Harvey, sorti en 1968.

C'est l'adaptation d'une pièce de théâtre américaine de James Goldman, créée à Broadway en 1966The Lion in Winter (en).

Synopsis

Le film évoque les intrigues menées autour du problème de la succession d'Henri II d'Angleterre. Il se déroule à l'époque de la fête de Noël 1183 ; la cour se trouve au château de Chinon où Henri II réside avec sa maitresse Adèle de France (alias Alix), qui est pourtant fiancée à un des fils du roi, Richard (futur « Cœur de Lion »).

Aliénor d'Aquitaine, épouse d'Henri II et mère de leurs trois fils, assignée à résidence depuis plusieurs années à Salisbury pour avoir comploté contre son mari, a été temporairement délivrée par ce dernier afin qu'ils étudient ensemble lequel de leurs trois fils serait le successeur idéal. Les fils sont aussi présents : le prince Richard, le duc Geoffroy II de Bretagne et le prince Jean (futur « Jean sans Terre »). Le roi de France Philippe (Auguste) est également invité. Il est le demi-frère d'Alix, tous deux enfants de Louis VII le Jeune, qui avait été le premier mari d'Aliénor (leur union avait donné deux filles mais pas de fils).

La décision s'avère difficile compte tenu des dissensions au sein de la famille. Henri refuse que ses possessions (le royaume d'Angleterre, et, en France, les fiefs des Plantagenêts et le duché d'Aquitaine) soient divisées après sa mort ; il veut un seul héritier et a une préférence pour Jean. Aliénor, qui éprouve un mélange d'amour et de haine pour son mari, donne la préférence à Richard. Geoffroy, qui n'a les faveurs d'aucun de ses parents, complote de son côté.

Les alliances de circonstances s’enchaînent ; lorsqu'Henri découvre que même Jean complote contre lui, il décide de répudier Aliénor pour se marier avec Alix afin de concevoir un nouvel héritier. Il fait emprisonner ses fils, et se prépare à partir pour Rome où réside le pape, qui seul pourrait autoriser un nouveau mariage. Mais, un peu plus tard, il libère ses fils et abandonne son projet de remariage. Aliénor regagne son exil, et la succession reste en suspens.

Distribution

Production

Scénario et dialogues

Dans une scène, Aliénor d'Aquitaine déclare à Philippe II qu'elle aurait pu être sa mère. C'est une réalité puisque Louis VII a été son premier mari. Alix est née de la seconde femme de Louis VII et Philippe II de la troisième. Le mariage d'Aliénor avec le roi de France a été annulé parce qu'elle était, semble-t-il, incapable d'avoir des fils. Elle en eut pourtant cinq avec Henri II, dont deux étaient déjà morts à Noël 1183 lorsque l'action se déroule.

En revanche, il y a quelques erreurs historiques dans le film :

  • Dans une scène, Henri II déclare qu'il a cinquante ans, ce qui est exact, et qu'il a dix ans de plus que le pape. Or, le pape de l'époque, Lucius III, était né en 1097 et avait donc 86 ans en 1183.
  • Aliénor d'Aquitaine prononce le mot syphilis dans une scène. Or, cette maladie n'est apparue en Europe qu'en 1494 et le terme a été utilisé pour la première fois après 1530.
  • Il y a un arbre de Noël dans le palais de Chinon. Or, l'arbre de Noël n'est devenu une coutume qu'à la toute fin du Moyen Âge.

Casting

Château de Tarascon, un site de tournage extérieur
Château de Tarascon, un site de tournage extérieur
Abbaye de Montmajour, un site de tournage extérieur
Abbaye de Montmajour, un site de tournage extérieur

Tournage

  • Intérieurs : Ardmore Studios de Bray en Irlande
  • Extérieurs :
  • Dans le film, le Rhône et ses rives servent de décor à la Vienne et ses rives, telles que le réalisateur (et les historiens ?) les a imaginées être au XIIe siècle. Ces rives provençales ont l'avantage d'être peu construites, car inondables, d'où l'intérêt d'y effectuer des prises de vues évoquant les rives médiévales inhabitées chinonaises en hiver.
  • Le château avec son donjon qu'on aperçoit au sommet d'une colline lors des scènes d'Aliénor dans son bateau est celui de Beaucaire (Gard).
  • Quelques scènes sont tournées autour et dans la cité de Carcassonne.
  • Katharine Hepburn[4] : « Le film s'est tourné dans l'abbaye de Montmajour. […] L'abbaye de Montmajour était un centre plein d'intérêt — en partie en ruine, en partie reconstruite par nous, avec un joli jardin d'agrément et plusieurs vastes pièces. Quelques cellules dans la partie cellier. […] Il y avait une grande scène en bateau, sur le Rhône, que nous étions censés descendre. Le fleuve était en crue. Répétition un après-midi et tournage le lendemain matin. Sauf que dans la nuit, la jetée où nous devions accoster avait été complètement submergée. Nous avons tourné plus bas, sous un vent terrible. J'étais dans mes plus beaux atours. J'ai regardé un des membres de ma suite, dans son armure complète, et j'ai dit : « J'espère que tous ces trucs sont détachables. Sinon, quand nous allons chavirer, vous êtes sûr de couler à pic. Moi, je sais que je peux m'extraire de tous ces beaux habits. Je n'aurai qu'à plonger et rejoindre la berge à la nage, nue. » Ça lui a fait un coup. Ce dont je ne saurais le blâmer. Tout cela était fort drôle et le tournage du film a été sublime.
    Nous sommes allés en divers endroits, dont Tarascon, pour les scènes de la fin. […] Anthony Harvey, lui, s'est retrouvé à l'hôpital avec une hépatite. Il était très malade, mais il s'est relevé pour terminer le film. Je dois dire qu'il a fait du beau travail. Un grand talent. »
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Becket (film, 1964) / Peter Glenville

 




4 février 2021

Becket (1964) de Peter Glenville

BecketAu XIIe siècle, Thomas Becket est le chancelier du royaume et l’ami d’Henri II d’Angleterre. Celui-ci doit le promouvoir archevêque de Canterbury à la mort de ce dernier. Becket se sent alors investi par toutes les tâches qui lui incombent, mais ses activités font bientôt de lui un rival pour le roi…
Becket est un film britannico-américain. Il s’agit de la reprise à l’écran de la pièce de théâtre Becket ou l’Honneur de Dieu de Jean Anouilh créée en 1959. Metteur en scène de théâtre, l’anglais Peter Glenville a toujours montré son intérêt à adapter des pièces au grand écran. Il a réuni ici deux grands acteurs, Peter O’Toole et Richard Burton, dont la confrontation ne déçoit pas. Tout l’intérêt du film est dans son interprétation car, hélas, la mise en scène se montre peu imaginative et paraît empreint d’une certaine lourdeur. Le récit met beaucoup d’insistance à transformer la proximité entre le roi Henry II et Thomas Becket en attirance homosexuelle inavouée. L’ensemble est bien trop long et un peu ennuyeux, hélas.
Elle
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Richard BurtonPeter O’TooleJohn GielgudGino Cervi
Voir la fiche du film et la filmographie de Peter Glenville sur le site IMDB.

Voir les autres films de Peter Glenville chroniqués sur ce blog…

BecketRichard Burton et Peter O’Toole dans Becket de Peter Glenville.

Becket (film, 1964)   / Peter Glenville

Becket est un film britannico-américain réalisé par Peter Glenville, sorti en 1964. Il s’agit de la reprise à l'écran de la pièce de théâtre Becket ou l'Honneur de Dieu de Jean Anouilh créée en 1959.

Synopsis

Au XIIe siècle, Thomas Becket est le chancelier du royaume et l'ami d'Henri II d'Angleterre. Celui-ci doit le promouvoir archevêque de Cantorbéry à la mort de ce dernier. Becket se sent alors investi par toutes les tâches qui lui incombent, mais ses activités font bientôt de lui un rival pour le roi…

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Face à face au souffle shakespearien

Avis sur Becket

 Critique publiée par Ugly le 8 août 2020

Quelle joie de revoir ce film peu connu et rarement diffusé sur des chaines de télé, il m'a suffi du replay de TCM pour retrouver des sensations que j'avais éprouvées il y a bien longtemps alors que j'étais ado ; et là, après tant d'années, j'ai encore plus apprécié cette sorte de face à face shakespearien de haute tenue où 2 grands acteurs rivalisent de brio, parce que j'en comprend mieux les rouages, depuis mon adolescence, ma sensibilité est plus aiguisée, j'ai lu beaucoup sur ce XIIème siècle sur les Plantagenêt, c'est une période historique qui me passionne, et j'y ai pris presque autant de plaisir qu'avec Un lion en hiver où Peter O'Toole reprenait son rôle de Henry II vieilli et usé.

Il s'agit d'une adaptation grandiose et flamboyante de la pièce de Jean Anouilh créée à Paris en 1960, et que Peter Glenville avait déjà montée sur scène à Londres et à New York avec Laurence Olivier et Anthony Quinn, en obtenant un excellent accueil critique ; production anglaise, aidée par quelques capitaux américains et distribuée par Paramount, c'est un grand film malgré les inexactitudes historiques, Anouilh s'en était justifié en déclarant : "J'ai fabriqué le roi que je voulais et le Becket ambigu dont j'avais besoin pour exprimer cette amitié qu'un conflit absurde désagrège peu à peu".

Comme dans Un lion en hiver, le dialogue prime, il n'y a pas d'action, c'est théâtral, ne vous attendez donc pas à voir des chevauchées en armes et des attaques de châteaux forts, mais c'est cependant une très bonne restitution d'un Moyen Age chaotique sur le plan politique (la rivalité Capétiens-Plantagenêt) et spirituel (la lutte entre le pouvoir royal et le pouvoir ecclésiastique). Cette lutte de pouvoirs est symbolisée à travers les 2 figures que sont le roi Henry Plantagenêt et Thomas Becket, et leur relation est volontairement ambiguë. Il fallait pour incarner ces 2 personnages, 2 acteurs à forte personnalité pour exprimer le fort contraste entre eux : un roi excessif et sanguin face à un Becket mesuré et très peu expressif, ce qui correspond à Peter O'Toole et Richard Burton (qui par ailleurs étaient amis dans la vie), le premier étant toujours dans l'excès (j'adore les scènes où il engueule son épouse Aliénor, sa mère Mathilde et ses "horribles enfants" qu'il n'aime pas), le second étant dans la retenue, ce qui nous vaut une confrontation magistrale.

Comme dans Un lion en hiver, les défauts du statisme théâtral sont largement compensés par la dramaturgie exposée ici et la richesse du dialogue, de même que la direction artistique est très soignée, costumes superbes et vrais décors d'églises romanes, pas de carton-pâte. Malgré quelques longueurs (la cérémonie du sacre de Becket aurait pu être écourtée), ce film reste un beau film historique qui renseigne sur un épisode de l'Histoire d'Angleterre, magnifiquement servi par un duo de grande valeur qui porte assurément tout le film, mais bien soutenu par John Gielgud en roi de France Louis VII, Paolo Stoppa en pape Alexandre III, Gino Cervi et Pamela Brown... A noter que le film reçut 12 nominations aux Oscars mais n'obtint curieusement que l'Oscar du meilleur scénario.

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BecketPosterBecket (1964)

Regia: Peter Glenville
Distribuția: Richard Burton, Peter O’Toole, John Gielgud

Stranie experienta este revederea unui film la jumatate de secol (sau aproape) de la prima vizionare. Cand ‘Becket‘ a aparut pe ecranele romanesti trebuie sa fi fost 1964 (anul producerii filmului) sau 1965. Memoria afectiva si selectiva a pastrat in special figura lui Becket si a lui Richard Burton despre a carui cariera eram deja constient pe deplin in acea perioada. Pe Peter O’Toole nu cred ca nu il cunosteam inca bine sau in orice caz nu imi era inca suficient de clara statura lui.  Din motive pe care numai cenzura acelor vremuri le cunoaste, piosul film despre Sfantul Thomas Becket a fost adus pe ecranele Romaniei comuniste, dar cel dedicat eroului cauzei nationale arabe ‘Lawrence of Arabia‘ nu. Probabil ca abia in ‘The Man of La Mancha’ mi-a fost clar ce actor urias este O’Toole. Liniile principale ale conflictului dintre regele Henric al II-lea si episcopul de Canterbury imi erau insa de atunci clare si mi le-am amintit si atunci cand jumatate de viata mai tarziu am ajuns la Canterbury si am pasit pe dalele candva patate de sangele Sfantului Thomas.

Bazat pe o piesa a lui Jean Anouilh, ‘Becket’ a fost intai un succes pe Broadway (cu Lawrence Olivier si Anthony Quinn in rolurile principale) si apoi in West End, unde Eric Porter si Christopher Plummer au jucat in regia lui Peter Hall. Peter Grenville, regizorul versiunii americane si-a asumat apoi si rolul de regizor al filmului realizat in legendarele studiouri Shepperton din Anglia. In mare masura, ‘Becket’ urmeaza traditia ecranizarilor marilor drame istorice shakespeariene, cu deosebirea ca textul lui Jean Anhouilh pune in balanta conflictul istoric cu povestea unei pasionate prietenii intre doi mari barbati care si-au impartit scena istoriei din perioada in care au trait.

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La aproape o suta de ani dupa invazia normanda, clasa stapanitoare a Angliei continua sa se afle in conflict cu saxonii invadati. Pentru Anhouilh, dimensiunea politica a textului este clara, piesa fiind scrisa si pusa in scena pentru prima data la Paris la 15 ani de la eliberarea Frantei si sfarsitul perioadei de colaborare cu ocupantii germani. Reprezinta Thomas Becket in viziunea lui Anhouil o transcedentare dusa pana la absolvire a actului de colaborare cu ocupantii, atunci cand se stie ca rezistenta violenta nu poate duce la mai mult decat o moarte eroica? Dilema aceasta este prezenta mai ales in prima parte a piesei si filmului, treptat conflictele, religios si personal, dintre cei doi trec in primul plan. In planul personal, Becket pare a fi facut din materialul din care sunt facuti martirii, dar din punct de vedere istoric dreptatea este de partea regelui Henric. Centralizarea statala si aplicarea principiilor de drept tuturor cetatenilor sunt fenomene istorice care vor prevala in deceniile care vor urma si vor forma bazele primei constitutii scrise de facto din istoria Europei. Sangele varsat la Canterbury, reconcilierea si penitenta asumata de rege vor cimenta natiunea engleza si vor reglementa raportul de forte intre regatul si biserica Angliei.

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Precum multe alte superproductii istorice ale epocii, in ‘Becket’ emotioneaza astazi alte lucruri decat cele care ii faceau sa vibreze pe spectatorii de acum jumatate de secol. Exactitatea reconstituirii istorice a fost perfectionata in multe alte productii care au urmat, in schimb niciuna nu a adus pe acelasi ecran doi mari actori ai istoriei filmului in momentele lor de maxima intensitate. Burton se afla la apogeul carierei sale, unul dintre ultimele sale mari roluri inainte de a intra pe panta dezabuzarii (in rolurile de pe ecran si in viata). Indraznesc sa spun insa ca in afara de faptul ca ochii sai sunt mai albastri decat ai lui Peter O’Toole, acesta il depaseste cam in toate aspectele si regele Henric supravietuieste mult mai bine celor 50 de ani de prezenta pe ecran adaugati la 800 de ani de istorie.

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In timp ce personajul Becket evolueaza monoton si previzibil de la nationalism saxon spre sfintenie, personajul regelui Henric se convulsioneaza intre incredere oarba in prietenie, dezamagire in fata a ceea ce el percepe a fi tradare, neintelegere a motivelor si motivarii actiunilor prietenului sau, machiavelism si fariseism. O’Toole creeaza cu pasiune si cruzime un personaj al carui cinism are toate motivatiile psihologice pentru faptele pe care le comite. Scena finala include in ea premizele impacarii dintre stat si biserica, prin actiunea sa de aparenta penitenta si de sanctificare ipocrita a celui a carui moarte o ordonase regele Henric pune bazele subordonarii bisericii Angliei fata de coroana. Raportul de forte dintre cele doua personaje se rastoarna in istorie.

Nota: 7/10

A MAN FOR ALL SEASONS / 1966 / Fred Zinnemann

  

  • SensCritique
  • Films
  • Biopic
  • Un homme pour l'éternité
  • L'humaniste contre

     le bon plaisir du roi

    Avis sur Un homme pour l'éternité

    L'humaniste contre le bon plaisir du roi

    Critique publiée par le 

    Fred Zinnemann, surtout connu pour le western le Train sifflera trois fois, plonge dans les arcanes de la politique anglaise du XVIème siècle et parvient à rendre passionnant ce qui n'aurait pu être qu'une terne et ennuyeuse reconstitution historique, plus axée sur la politique et le bon plaisir d'un roi capricieux et autoritaire. En effet, le film décrit et analyse avec intelligence et mesure le conflit à la fois moral, philosophique et politique qui opposa le roi Henry VIII à l'humaniste Thomas More, en laissant de côté la vie amoureuse tumultueuse du souverain.
    Cet événement permet de dresser un intéressant parallèle dans l'Histoire de la monarchie britannique, entre Henri II Plantagenêt et Thomas Becket qui avait été son compagnon de beuverie, et qui une fois devenu archevêque de Canterbury, se retourna contre son roi ; ici, Thomas More fait à peu près la même chose, à la différence qu'il mena une vie pieuse et tranquille.
    Le film évoque un fait historique majeur du règne d'Henry VIII, mais ne donne pas dans la fresque ou les scènes d'action et de batailles, c'est une opposition de couloirs et de salons, où l'on sent vivre cette cour d'Henrv VIII dans laquelle règnent l'ambition, la jalousie et la frénésie du pouvoir. Thomas More, Cromwell, Wolsey, Norfolk, Cranmer...autant de figures historiques qui en plus de celle du roi, prennent une dimension un peu shakespearienne. Habitués du théâtre de Shakespeare ou de Marlowe, les acteurs sont tous fabuleux dans leurs actes et leur diction, ils semblent s'être effacés derrière leur grands personnages et nous entraînent au sein de cette cour fastueuse soudain confrontée à des problèmes politiques, moraux et religieux. C'est un plaisir de les voir évoluer dans ces décors naturels de châteaux anglais et ces intérieurs bien reconstitués, on y reconnaîtra John Hurt alors très jeune qui incarne l'ambitieux Richard Rich.
    Le film, étonnamment financé par la Warner et la Columbia, tourné en Angleterre par un Américain et employant un prestigieux casting presque exclusivement britannique (si l'on excepte Orson Welles dans le rôle de Wolsey), fut le grand triomphateur des Oscars en 1966, en raflant l'Oscar du meilleur film, meilleur acteur (Paul Scofield), meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleure photo, meilleurs costumes. Un beau drame, soigné et ambitieux.-

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    Thomas More ou l'homme libre

     Critique publiée par Tonto le 31 août 2017

    Au début du XVIe siècle, en Angleterre, le roi Henry VIII (Robert Shaw) décide de répudier sa femme afin d’épouser la jeune Anne Boleyn (Vanessa Redgrave, dans un tout petit caméo muet). Il s’appuie sur le cardinal Wolsey (Orson Welles) afin d’obtenir une dispense de l’Eglise. Mais le successeur de Wolsey et ami du roi Thomas More (Paul Scofield, impressionnant) refuse de cautionner le divorce royal, maintenant sa position au péril de sa vie.


    Inspiré de la pièce, non de Jean Anouilh, plus connue de par chez nous, mais de celle du britannique Robert Bolt, le film de Fred Zinnemann (Le train sifflera trois fois, Tant qu’il y aura des hommes) doit d’abord sa réussite à ses dialogues brillants, parfois amusants, toujours très justes, qui illustrent parfaitement la pensée de Thomas More, l’honnêteté et la droiture de sa conscience, ainsi que l'étonnante synthèse entre humanisme et christianisme que l'homme incarne, dans sa fidélité conjointe à son roi et à sa foi, y compris lorsque les deux entrent en conflit.

    Car c’est ici le récit d’un dilemme que fait Zinnemann. Si More prend parti pour l’Eglise contre le roi, et maintient sa position envers et contre tout, il n’oblige personne à le suivre, non par faiblesse ou crainte de se tromper, mais par souci de n’engendrer aucune opposition au roi, souverain légitime et protecteur de la loi, loi qui structure la société de manière fondamentale, comme le rappelle Thomas More, magistralement interprété par Paul Scofield, dans ce brillant dialogue, qui n'est qu'une des perles que nous offre le film :


    William Roper: “So, now you give the Devil the benefit of law !”

    Sir Thomas More: “Yes! What would you do? Cut a great road through the law to get after the Devil?”

    William Roper: “Yes, I'd cut down every law in England to do that!”

    Sir Thomas More: “Oh? And when the last law was down, and the Devil turned 'round on you, where would you hide, Roper, the laws all being flat? This country is planted thick with laws, from coast to coast, Man's laws, not God's! And if you cut them down, and you're just the man to do it, do you really think you could stand upright in the winds that would blow then? Yes, I'd give the Devil benefit of law, for my own safety's sake!”

    Scofield rend parfaitement le déchirement du chancelier qui voudrait rappeler son roi à l’ordre et le soumettre au jugement de l’Eglise, mais sans entamer son autorité.

    On ne peut qu’être fasciné par l’abnégation, la soumission exemplaire, ainsi que l’éloquence de More, qui le poussent à clore son procès par un plaidoyer poignant dans lequel il dénonce les traîtrises dont il a fait l’objet, rendant éloquente l’absence de réaction de ses adversaires. Bien mis en photographie par Ted Moore (qui a fait un beau travail sur les premiers James Bond), et superbement interprété, ce film constitue un magnifique hommage à cet homme au destin tragique qui devait devenir l’un des plus grands saints pour le XVIe siècle, et pour l’éternité.

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    Tant qu'il y aura des Hommes

     Critique publiée par blig le 15 novembre 2013

    Le film revient sur la non-validité du mariage du roi Henri VIII d'Angleterre avec Catherine d'Aragon (veuve de son frère aîné) et son annulation, principales causes du schisme avec Rome et de l'avènement de l'Anglicanisme.

    On suit la mésaventure de Tomas More (l'auteur de L'Utopie), alors chancelier du Roi, qui désavoua ledit divorce et fut pour cela accusé de Haute Trahison avant d'être condamné à mort par décapitation.

    Voilà un biopic comme Hollywood n'en a que très peu fait : modeste, grave et redoutablement intelligent.

    Les performances sont toutes à louer, celle de Scofied en premier lieu (Oscar à moitié mérité, Burton jouant cette année là Qui a peur de Virigina Woolf?).

    Longtemps considéré comme un simple, mais bon, faiseur de film, Zinnemann devrait être à mon sens réévalué à sa juste valeur tant sa filmographie regorge de bons voire très bons films et paraît cohérente dans son ensemble ; qu'il s'agisse de High Noon, La Septième Croix, celui-ci, voire même Les Révoltés d'Alvarado, tous suivent un homme révolté, digne et héroïque refusant de se compromettre à la facilité et contre ses valeurs.

    Comme le dit More dans la bouche de Scofield, dans sa cellule à sa famille : "Si on vivait dans un état où la vertu était profitable, le bon sens nous rendrait sain. Mais puisque l'avarice, la colère, la vérité et la stupidité sont bien plus profitables que la charité, la modestie, la justice et la raison, peut-être doit-on persévérer un peu, même au risque d'être des héros."

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    Casting : acteurs principauxUn homme pour l'éternité

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    Un homme pour l'éternité (film, 1966) 

    Données clés

    Titre original A Man for All Seasons

    Réalisation Fred Zinnemann

    Scénario Robert Bolt

    Acteurs principaux

    Paul Scofield, Leo McKern, Robert Shaw, Orson Welles, Susannah York

    Pays d’origine

    Royaume-Uni

    Genre Film historique

    Durée 120 min

    Sortie 1966

    Un homme pour l'éternité (A Man for All Seasons) est un film britannique réalisé par Fred Zinnemann, sorti en 1966.

    Synopsis

    En 1529, Thomas More, juriste britannique, succède au cardinal Wolsey comme chancelier d'Henri VIII. D'amis que sont le roi et son ministre, ils vont devenir ennemis du fait du refus de Thomas de consentir au remariage du roi. Thomas ira jusqu'au martyre, avec prudence et sans fanatisme.