Se afișează postările cu eticheta Preminger. Afișați toate postările
Se afișează postările cu eticheta Preminger. Afișați toate postările

duminică, 27 septembrie 2020

Preminger 5 / LE CINÉMA D'HIER

 

Résultat de recherche pour ‘preminger

WHERE THE SIDEWALK ENDS (Mark Dixon, détective) – Otto Preminger (1950)

Dans Where the sidewalk ends, le flic Dana Andrews bat un suspect à mort, puis essaye de coller le meurtre sur le dos d’un gangster qu’il méprise. Au début des années 1950, des douzaines de films noirs dressèrent le portrait d’une police non seulement épuisée et faillible, mais composée de sociopathes en fin de course. En 1955, la bataille entre flics et malfrats était devenue si féroce sur les écrans que le sénateur Estes Kefauver déclencha l’une de ses tapageuses « enquêtes » du Congrès, déclarant que de tels films transformaient les enfants en délinquants violents.
A cette époque, la criminalité avait explosé et le grand public, excédé et impuissant, l’adora. Là où les films noirs typiques abordaient la psychopathologie comme élément d’une triste condition humaine, le personnage de Clint Eastwood des années 1980 valait des millions: la haine devint une franchise héroïque.

ANGEL FACE (Un si doux visage) – Otto Preminger (1952)

Dès la séquence d’ouverture, où Frank, l’ambulancier, est appelé dans la propriété de Diane, une menace plane. Cette sensation d’avancer au bord d’un précipice ne nous quittera plus jusqu’à la scène finale. Aussi fascinante que Laura, le grand classique de Preminger, cette histoire diabolique unit deux êtres très différents, mais qui ont en commun un certain mystère. Autant Mitchum, en chauffeur mono­lithique, intrigue par son caractère taciturne et son impuissance résignée, autant Jean Simmons — qui ne manqua pas de faire savoir à quel point Preminger fut tyrannique sur le tournage — déconcerte en offrant un visage double, maléfique et gracieux, intraitable et fragile. Calculatrice, cette garce de Diane l’est, mais par amour. Un amour nocif qui lui donne les idées les plus macabres. Dans un style ondoyant, sur un rythme lent marqué par des ruptures brusques, Otto Preminger décrit le processus irrémédiable d’une passion obsessionnelle. Le film repose moins sur l’identification aux personnages que sur la sensation d’un malaise constant, subtilement rendu via des détails réalistes, des répliques ou des silences inopinés. Les notes de piano crépusculaires de Dimitri Tiomkin couronnent cette partition pour un amour malade. [Jacques Morice – Télérama.fr]

FALLEN ANGEL (Crime passionnel) – Otto Preminger (1945)

On ne change pas une équipe qui gagne : après le mythique Laura, Preminger retrouvait Dana Andrews pour cet autre polar. Au passage, un peu de mystère s’est envolé, mais Fallen Angel (Crime passionnel) garde cependant l’atout du classicisme parfait : c’est une véritable encyclopédie du film noir. Eric Stanton, le très typique mauvais garçon, est un escroc à la petite semaine qui débarque dans une ville tranquille, et même mortellement ennuyeuse pour la brune incendiaire condamnée à tenir le bar du coin. Quand Stanton lui parle de l’emmener ailleurs, elle voit tous ses rêves prêts à devenir réalité, mais elle attend des preuves. Pour trouver les moyens de conquérir la brune, il faut séduire la blonde, une femme plus sage qui a touché un bel héritage.Trouble, mensonge et dollars, tout, dans ce scénario, semble écrit en lettres capitales. Mais les personnages ne restent pas des clichés, et le titre original du film, Fallen Angel, annonce d’ailleurs que ce polar sera aussi une sorte de parabole biblique. Tout en racontant les petits trafics et les escroqueries minables, Preminger s’intéresse à l’innocence qui persiste en chaque ange déchu. Et d’une blonde naïve, il fait une figure de la bonté. Avec lui, un petit film noir a vite de grands pouvoirs. [Frédéric Strauss – Télérama.fr]

CARMEN JONES – Otto Preminger (1954)

En transposant la célèbre histoire de Carmen dans le milieu noir américain, Otto Preminger avait scandalisé les héritiers et les éditeurs de Georges Bizet, qui s’opposèrent à la diffusion du film en France. Présenté en clôture du festival de Cannes 1955, Carmen Jones ne sortira sur les écrans français qu’en 1981. Avec un Don José transformé en caporal américain et un Escamillo troquant sa muleta pour des gants de boxe, l’adaptation aurait pu sombrer dans le ridicule. Il n’en est rien : tout est crédible, vivant, dramatique. Naviguant avec plus ou moins de bonheur entre le lyrisme un peu désuet de l’œuvre originale et le réalisme violent des rapports entre les personnages (tous noirs), le réalisateur ancre intelligemment cette histoire de passion, de jalousie et de mort dans la société américaine à l’époque de la Seconde Guerre mondiale. Les mains sur les hanches ou une rose entre les doigts, Dorothy Dandridge, fière et sculpturale, est d’une grande beauté. Sa voix éclatante trouve en Harry Belafonte un écho lumineux et grave. Et même si la mise en scène des morceaux chantés manque singulièrement d’imagination, Carmen Jones continue de dégager une évidente sensualité et une forte émotion. [Gérard Camy – Télérama.fr]

THE MAN WITH THE GOLDEN ARM (L’Homme au bras d’or) – Otto Preminger (1955)

Frankie sort de prison et retrouve son épouse, Zosh. Celle-ci est paralysée, à cause d’un accident de voiture que Frankie a provoqué sous l’emprise de la drogue. Car Frankie est un junkie. Il aimerait rentrer dans le droit chemin et faire partie d’un orchestre de jazz : mais le jeu et la came reprennent vite le dessus… La drogue était alors un sujet tabou. The Man with the golden arm se vit refuser son visa de sortie, puis, grâce à l’obstination d’Otto Preminger, remporta un grand succès, entraînant une remise à jour du code Hays, cette charte d’autocensure appliquée par Hollywood.

Sur le strict plan documentaire (la drogue, mode d’emploi), le film a évidemment beaucoup vieilli. Il se complaît dans le mélo (le personnage d’Eleanor Parker est insupportable jusqu’au coup de théâtre final) et le happy end paraît largement artificiel. Ce qui n’a pas bougé, en revanche, c’est l’interprétation magistrale de Frank Sinatra — qui chipa le rôle à Marlon Brando —, qui rend avec brio, notamment dans une scène de manque, les démons intérieurs de son personnage. Plus que l’intrigue, c’est l’atmosphère, sombre et jazzy, qui fait le prix de ce classique du drame psychologique à l’américaine. [Aurélien Ferenczi – Télérama]

OTTO PREMINGER

Viennois exilé, metteur en scène et producteur despotique, Otto Preminger a été, au cours de sa carrière, avant tout un homme de spectacle ; œuvrant dans tous les genres, il les marqua de sa culture et de sa sensibilité européennes. Il est l’une des figures les plus controversées du cinéma américain. Si Laura (1944) est unanimement considéré comme un chef-d’œuvre, certains estiment que sa production, qui s’échelonne sur près de quarante ans n’a été qu’une longue pente déclinante. Preminger n’est d’ailleurs pas le dernier à attiser cette polémique.

LAURA – Otto Preminger (1944)

On ne peut pas citer Laura sans rendre hommage à Gene Tierney, l’une des comédiennes les plus belles et les plus sensibles de l’histoire du cinéma. Il faut aussi souligner le talent de Preminger, qui a traité cette histoire d’amour « noire » d’une façon totalement originale. La première scène […]

PREMINGER 4 / CARTI

https://www.livres-cinema.info/recherche/?req=PREMINGER

 Livres-Cinema. INFO

Recherche : PREMINGER (12 livres)

Ne pas montrer les livres épuisés <

Affinement possible : Réalisateur Otto Preminger

Laura d'Otto Preminger: étude critique

Laura d'Otto Preminger (2005)

étude critique

de Odile Bächler

Editeur : Armand Colin

Sujet : Un Film > Laura

Laura:Spécial Preminger

Laura (1978)

Spécial Preminger

Collectif

Editeur : L'Avant-Scène Cinéma

Sujet : Un Film > Laura

Les maîtres d'Hollywood :Entretiens  tome 2

Les maîtres d'Hollywood (2018)3 étoiles

Entretiens tome 2

de Peter Bogdanovich

Editeur : Capricci

Sujet : Réalisateur

Le Film noir : Histoire et significations d'un genre populaire subversif

Le Film noir (2015)2 étoiles

Histoire et significations d'un genre populaire subversif

de Jean-Pierre Esquenazi

Editeur : CNRS

Sujet : Genre > Policier

Quand le Sacré fait du Cinéma : Décryptage initiatique de neuf chefs-d'oeuvre du Septième Art

Quand le Sacré fait du Cinéma (2016)

Décryptage initiatique de neuf chefs-d'oeuvre du Septième Art

de Dominique Aubier

Editeur : M.L.L. La Bouche du Pel

Sujet : Les Films > Sélections de films

+ 3 anciennes éditions

Preminger 3 / articole, analize

  



https://offscreen.com/search/eyJyZXN1bHRfcGFnZSI6InNlYXJjaFwvaW5kZXgiLCJrZXl3b3JkcyI6InByZW1pbmdlciJ9

preminger  9 results.

Otto Preminger 2 / filme

 OTTO PREMINGER 

Born: December 5, 1905, Vyzhnytsya, Ukraine

Died: April 23, 1986, New York, New York, United States




TOP OTTO PREMINGER

Un temps adulé par la partie la plus exigente de la critique français, Otto Preminger a depuis été victime, sinon d'un oubli complet (certains de ses films, dans divers registres, demeurent des références majeures), au moins d'une forme d'indifférence que cette personnalité forte ne mérite pas : il existe indéniablement un style Preminger, qui s'exprime au mieux dans de longs plans mobiles arpentant les agitations de la nuit urbaine, et qui traverse sa filmographie, de Laura (1944), son premier coup de maître, au moins jusqu'à Bunny Lake a disparu (1965), auquel nous consacrons une chronique aujourd'hui. N'hésitez pas, à votre tour, à donner votre avis sur le sujet consacré au cinéaste sur notre forum.

1. Laura (Laura - 1944)
2. Autopsie d'un meurtre (Anatomy of a Murder - 1959)
3. Un si doux visage (Angel Face - 1952)
4. Tempête à Washington (Advise and Consent - 1962)
5. 
Mark Dixon, détective (Where the Sidewalk Ends - 1950)
6. L'Homme au bras d'or (The Man with the Golden Arm - 1955)
7. Crime passionnel (Fallen Angel - 1945)
8. Rivière sans retour (River of No Return - 1954)
9. Bunny Lake a disparu (Bunny Lake is missing - 1965)
10. Exodus (Exodus - 1960)


 https://www.dvdclassik.com/article/top-otto-preminger

====================

(1906-1986)
38 films
  
2
10
 

Fils d'un important homme d'affaire viennois, Otto Preminger devint acteur à 17 ans dans la troupe de Max Reinhardt en même temps qu'il étudie le droit et la philosophie. Il inaugure sa première mise en scène en 1925, travaille à Salzbourg et à Prague, puis participe à la création de deux théâtres, le Komödie et le Schauspielhaus. En 1932, Otto Preminger réalise Die Grosse Liebe qui reste inaperçu. De 1933 à 1935, il administre le Theater der Josefstadt, où il met en scène plusieurs comédies, opérettes et drames. Gilbert Miller, un des grands producteurs de la scène new-yorkaise, lui propose d'exercer son talent à Broadway, et Preminger décide de s'exiler en 1935.

Darryl Zanuck le fait venir à Hollywood où il peut se familiariser avec les méthodes de travail de la Fox et, en 1936, Otto Preminger tourne un premier film de série B, Under your spell. Après quelques essais modestes, il signe en 1944 son chef-d'oeuvre : Laura. Immense succès tant public que critique, ce polar psychologique fait date dans l'histoire du film noir par son romantisme sombre et une précision dans la mise en scène qui allie personnages et décors en de vastes mouvements de caméra. Otto Preminger apporte au genre une touche européenne qui fait le bonheur d'autres films plus réalistes comme Crime passionnel (1945), Mark Dixon, détective (1950) ou Un si doux visage (1952). Esprit sceptique, il tire de sa double culture un sens accru de l'ironie, une curiosité et une soif d'objectivité inépuisables. Cinéaste de l'énergie et de la lucidité, Preminger restera toujours simultanément, fasciné par la dimension secrète, nocturne, fragile des personnages.

En 1952, il décide de se produire lui-même grâce aux Artistes Associés : La Lune était bleue (1953) affronte les rigueurs de la censure du Code Hays, en raison d'une certaine liberté de ton sur le sexe. La rivière sans retour (1953) marque l'une des plus belles prestations de Marilyn Monroe et Carmen Jones (1954) est une version de Carmen entièrement jouée par des Noirs.

Le cinéaste aborde de front le problème de la drogue avec L'Homme aux bras d'or (1955) qui sera la première des grosses machines dans laquelle se dilue son énergie. Suivront, Condamné au silence (1955) et Autopsie d'un meurtre (1959) où il décortique les mécanismes de la justice américaine. Pour lutter contre l'influence du petit écran, Otto Preminger se tourne petit à petit vers le grand format du CinémaScope, et il signe de grands sujets comme Exodus (1960) sur l'émigration juive en Palestine, Tempête à Washington (1961) sur le monde de la politique ou Le cardinal (1963) qui transfère les intrigues politiques dans l'univers de l'église.

Sa fin de carrière est difficile même s'il la conclut par un de ses plus beaux films, La guerre des otages (1980).

Filmographie :

1931Le grand amour 
 (Die grosse liebe). Avec : Attila Hörbiger (Franz), Betty Bird (Anny Huber), Hansi Niese (la mère). 1h16.

De retour de la Grande Guerre, le jeune Franz n'a plus de famille, et plus d'endroit où aller. Il ère sans but à travers l'Europe pendant une décennie pour finalement s'arrêter à Vienne, où il sauve une fille de la noyade.

  
1936Under your spell
Avec : Lawrence Tibbett (Anthony Allen), Wendy Barrie (Cynthia Drexel), Gregory Ratoff (Petroff), Arthur Treacher (Botts), Gregory Gaye (Comte Raul Du Rienne). 1h02.

Un célèbre chanteur, las de la musique et de ses fans, part vivre à Mexico. Son impresario, lésé, lui envoit une femme pour l'amadouer et revenir au pays. Mais elle tombe sous le charme du chanteur.

  
1937Charmante famille
(Danger - Love at work) Avec : Ann Sothern (Toni Pemberton), Jack Haley (Henry MacMorrow), Mary Boland (Mme Alice Pemberton), Edward Everett Horton (Howard Rogers), John Carradine (Herbert Pemberton) . 1h24.

Un jeune avocat se révèle incapable de faire signer aux Pemberton un contrat de vente pour leur terrain, jusqu'à ce que leur fille tombe amoureuse de lui.

  
1938Le proscrit
(Kidnapped coréalisation : Alfred L. Werker). Avec : Warner Baxter (Alan Breck), Freddie Bartholomew (David Balfour), Arleen Whelan (Jean MacDonald), C. Aubrey Smith (Le Duc d'Argyle), Reginald Owen (Capitaine Hoseason).1h25.

Fin du XVIIIè siècle, le diabolique oncle de David Balfour organise le kidnapping de son neveu et le fait envoyer en mer où il fait la connaissance de Breck, un exilé. Tous deux joignent leur force pour revenir en Ecosse et rendre justice.

Réticent à réaliser le film, Otto Preminger cède à Darryl Zanuck qui dirige la Fox et qui insiste. Suite à une violente dispute avec lui, il quitte le film définitivement, le seul film qu'il ait jamais abandonné au cours d'un tournage. Le film est terminé par Alfred L. Werker

  
1943Margin for error
Avec : Joan Bennett (Sophia Baumer), Milton Berle (Moe Finkelstein), Otto Preminger (le consul Karl Baumer), Carl Esmond (Baron Max von Alvenstor), Howard Freeman (Otto Horst). 1h14.

Moe Finkelstein est un policier juif de Brooklyn chargé de garder le consulat nazi Karl Baumer de l'ambassade allemande à New York en cette période d'avant guerre. Baumer, en plus d'être anti-sémite, est également un escroc notoire qui détourne des fonds appartenant à l'ambassade.

  
1944In the meantime, darling
Avec : Jeanne Crain (Margaret 'Maggie' Preston), Frank Latimore (Lt. Daniel Ferguson), Eugene Pallette (Henry B. Preston), Mary Nash (Mme Preston), Stanley Prager (Lt. Phillip 'Red' Pianatowski). 1h12.

Une jeune mariée issue d'une riche famille, a du mal à s'adapter au mode de vie d'un pensionnat qu'elle partage avec des soldats et leur famille.

  
1944

Laura 

Avec : Gene Thierney (Laura Hunt), Dana Andrews (Mark McPherson), Clifton Webb (Waldo Lydecker). 1h28.

L'inspecteur Mark McPherson mène l'enquête sur la disparition de la belle Laura Hunt, protégée du chroniqueur à la réputation tranchante, Waldo Lydecker, qui a déclaré officiellement sa disparition. Mais l'image de Laura devenant une véritable obsession pour l'inspecteur, celui-ci interroge le chroniqueur qui lui avoue voir d'un mauvais oeil la promesse de mariage de sa protégée à Shleby Carpenter...

  
1945Scandale à la cour
(A royal scandal). Avec : Tallulah Bankhead (Catherine II de Russie), Charles Coburn (Chancelier Nicolai Iiyitch), Anne Baxter (Comtesse Anna Jaschikoff), William Eythe (Lt. Alexei Chernoff), Vincent Price (Marquis de Fleury). 1h34.

Un Officier de l'armée Russe profite de son penchant pour lui de la Grande Catherine II de Russie, éprise, qui l'entretient et le promotionne. En fait, celui-ci complote contre l'impératrice.

  
1945Crime passionnel 
(Fallen Angel). Avec : Alice Faye (June Mills), Dana Andrews (Eric Stanton), Linda Darnell (Stella), Charles Bickford (Mark Judd). 1h38.

Désœuvré et sans le sou, Eric Stanton échoue à Walton, une petite localité de la côte californienne. Chez Pop, qui tient un café sur la plage, il rencontre la belle Stella, la serveuse courtisée par Mark Judd, un ancien policier new-yorkais, et par Dave Atkins. Afin de gagner un peu d’argent, Stanton est engagé pour faire de la publicité pour le professeur Madley, un charlatan de l’occultisme, et réussit à faire venir à une séance publique de voyance les deux filles de l’ancien maire de la ville, June et Clara Mills...

  
1946Centennial summer
Avec : Jeanne Crain (Julia Rogers), Cornel Wilde (Philippe Lascalles), Linda Darnell (Edith Rogers), William Eythe (Ben Phelps), Walter Brennan (Jesse Rogers). 1h42.

A Philadelphie en 1876, les soeurs Rogers se déchirent pour l'amour d'un Français venu construire le pavillon qui abritera l'Exposition Universelle.

  
1947Ambre 
(Forever, Amber). Avec : Linda Darnell (Ambre St. Clair), Cornel Wilde (Bruce Carlton), Richard Greene (Lord Almsbury). 2h18.

Le premier amour d'Ambre St-Clair, Bruce Carlton, lui sera bien vite enlevé. Banni par le roi Charles II, roi d'Angleterre depuis 1651, pour s'être trop intéressé à sa favorite, Bruce laisse la belle paysanne enceinte et sans argent. Ambre, criblée de dettes, est jetée en prison...

  
1947Femme ou maîtresse
(Daisy Kenyon). Avec : Joan Crawford (Daisy Kenyon), Dana Andrews (Dan O'Mara), Henry Fonda (Peter Lapham), Ruth Warrick (Lucille O'Mara), Martha Stewart (Mary Angelus). 1h39.

Illustratrice pour un magazine de mode new-yorkais, Daisy Kenyon mène depuis plusieurs années une liaison clandestine avec Dan O’ Mara. Même si celui-ci éprouve pour elle une passion toujours aussi vivace, elle passe malgré tout après son ambition. En effet, Dan est un avocat en vue, employé par le respectable Coverly, dont il a épousé la fille Lucile. Le moindre scandale serait, il le sait, préjudiciable à sa carrière. De son côté, Lucile, qui soupçonne l’infidélité de son mari, passe ses nerfs sur leurs deux filles, Rosamund et Mariette, auxquelles Dan est très attaché. Lasse de cette situation, Daisy accepte un soir l’invitation de Peter, un architecte de bateaux à peine démobilisé. Très affecté par son expérience de la guerre et par la mort de sa femme dans un accident de voiture, Peter tombe amoureux de Daisy et lui propose de l’épouser. La jeune femme accepte et part s’installer avec lui à Cape Cod. Au fil des jours, elle éprouve une affection de plus en plus profonde pour son époux. Mais Dan ne se fait pas à l’idée d’avoir perdu Daisy. Lorsque celle-ci se rend à New York pour son travail, il tente de la reconquérir, mais elle le repousse. Lucile surprend leur conversation téléphonique et décide de divorcer. Elle a en outre la ferme intention de garder ses deux filles, lesquelles aimeraient mieux vivre avec leur père. Un procès houleux s’engage. Pour éviter à Daisy d’avoir à témoigner, Dan renonce à ses droits paternels. Désormais libre d’attaches, et persuadé que le mariage de Daisy et Peter n’est qu’une façade, il demande à ce dernier de signer les formulaires de divorce. Apprenant que Daisy n’a pas été consultée, Peter refuse. Furieuse de voir les deux hommes décider ainsi de son sort, Daisy est déterminée à reprendre sa liberté. Sur les routes enneigées de Cape Cod, elle est victime d’un accident de voiture, heureusement sans gravité. Elle rejoint Dan et Peter qui, tour à tour, plaident leur cause. Daisy leur demande de repartir pour New York en taxi. Peter, qui a compris que Daisy l’aimait vraiment, met Dan dans le taxi et reste avec elle. Sa patience, sa discrétion et son apparent détachement se sont ainsi avérés une bien meilleure stratégie que l’égoïsme charmeur et l’impulsivité de Dan.

  
1949L'éventail de lady Windermere 
(The fan). Avec : Jeanne Crain (Lady Windermere), Madeleine Carroll (Mme Erlynne), George Sanders (Lord Darlington), Richard Greene (Lord Windermere), Martita Hunt (Duchesse de Berwick). 1h29.

Lorsqu'elle découvre que son mari a remis de l'argent à Mme Erlynne, une aventurière, elle pense l'avoir perdu et cède alors aux avances de Lord Darlington. Mais Mme Erlynne tente de la décourager dans une erreur qu'elle-même a déjà commise.

  
1949Le mystérieux docteur Korvo 
(Whirpool). Avec : Gene Tierney (Ann Sutton), Richard Conte (Docteur William Sutton), José Ferrer (David Korvo). 1h37.

Mariée au célèbre psychiatre de Los Angeles William Sutton, Ann souffre en secret de kleptomanie. Elle doit à l'intervention d'un étrange personnage, le docteur David Korvo, de ne pas être poursuivie par la direction d'un grand magasin. Par hypnotisme, Korvo finit par lui redonner le sommeil qui la fuyait depuis de nombreux mois. Mais, lors d'un cocktail, Theresa Randolph prévient Ann de se méfier de lui....

  
1950Mark Dixon , détective 

(Where the Sidewalk ends). Avec : Dana Andrews (Mark Dixon), Gene Tierney (Morgan Taylor-Paine), Gary Merrill (Tommy Scalise), Bert Freed (Paul Klein, le partenaire de Dixon), Tom Tully (Jiggs Taylor). 1h31

Mark Dixon, détective du 16ème District, vient d'être rétrogradé par son chef pour brutalité envers un prévenu. Un riche éleveur du Texas a été poignardé après avoir gagné une importante somme d'argent aux dés, dans une chambre d'hôtel occupée par un aigrefin, Tommy Scalise.

Dixon retrouve le principal témoin, Ken Payne, qui, en compagnie de sa femme Morgan, attira la victime dans la salle de jeu clandestine.

Mais en brusquant un peu Payne, Dixon le tue accidentellement... Le détective fait disparaître le corps dans la baie du port. Un concours de circonstances fait que c'est Jiggs Taylor, chauffeur de taxi et père de Morgan, qui est suspecté du meurtre. Mark a un plan : faire accuser des deux crimes Tommy Scalise dont l'impunité lui est devenue odieuse. En désespoir de cause, et pour innocenter à tout prix le père de celle qu'il aime désormais, Mark décide de se faire tuer par Scalise afin que la police le prenne en flagrant délit. Il ne sera que légèrement blessé tandis que Scalise est enfin arrêté. Rongé par les remords, Mark rédige alors sa confession avec l'espoir que le jury sera indulgent et lui permettra de refaire sa vie avec Morgan...

  
1951La treizième lettre
(The 13th Letter). Avec : Linda Darnell (Denise Tourneur), Charles Boyer (Docteur Laurent), Michael Rennie (Docteur Pearson), Constance Smith (Cora Laurent), Françoise Rosay (Mme Sims). 1h25.

Dans un village rural au fin fond du Québec, le docteur Laurent, de retour d'une convention médicale à Montréal, est impatient de retrouver sa jeune femme, Cora. Mais celle-ci est attiré par le jeune docteur Pearson.

  
1952Un si doux visage 
(Angel Face). Avec : Robert Mitchum (Frank Jessup), Jean Simmons (Diane Tremayne), Mona Freeman (Mary). 1h31.

Chauffeur d'ambulance, Frank Jessup a été appelé d'urgence à la villa Tremayne où un accident a été signalé. La maîtresse de maison, Mrs. Tremayne, est sauvée de justesse d'une asphyxie au gaz. La jolie Diane, la belle-fille de Mrs. Tremayne, tombe amoureuse de Frank et convainc son père de l'engager...

  
1953La lune était bleue 

(The moon is blue). Avec : William Holden (Donald Gresham), David Niven (David Slater), Maggie McNamara (Patty O'Neill). 1h39.

Sur la terrasse de l'Empire State, l'architecte Don Gresham rencontre Patty O'Neill, une ravissante jeune fille d'origine irlandaise. Elle accepte une invitation à dîner. Chez lui, Don est déconcerté par le comportement de cette ingénue dégourdie qui semble ignorer les pudeurs du langage, notamment dès qu'il s'agit de la virginité...

  
1953Die jungfrau auf dem dach
 

Avec : Hardy Krüger (Donald Gresham), Johannes Heesters (David Slader), Johanna Matz (Patty O'Neill), Tom Tull (Michael O'Neill), Dawn Addams (Cynthia Slader). 1h39.

L'architecte Don Gresham rencontre Patty O'Neill, la jeune actrice exubhérante en haut de l'Empire State Building. Sous le charme, il l'invite à dîner chez lui et elle lui propose de cuisiner. A l'arrivée de l'ex de Don et de son père, ainsi que le père de Don à l'improviste, Patty en profite pour les inviter à dîner

  
1954Rivière sans retour 

(River of no return). Avec : Robert Mitchum (Matt Calder), Marilyn Monroe (Kay Weston), Rory Calhoun (Harry Weston). 1h31.

Canada 1875. Le fermier Matt Calder a passé plusieurs années en prison pour avoir tué l'homme qui menaçait son meilleur ami. Il retrouve son fils Mark, 10 ans, dans un village de prospecteurs, où une chanteuse de saloon, Kay l'a recueilli...

  
1954Carmen Jones

Avec : Dorothy Dandridge (Carmen Jones), Harry Belafonte (Joe), Olga James (Cindy Lou), Pearl Bailey (Frankie). 1h48.

Cindy Lou vient rendre visite à son fiancé, Joe, caporal à la base militaire de Jacksonville. Leur tête-à-tête amoureux est troublé par l'arrivée de Carmen, une femme aux allures provocantes qui manifeste de l'intérêt pour le jeune soldat avant de se battre violemment avec une rivale. Le sergent Brown, non sans perfidie, charge alors Joe de conduire Carmen à Masonville, avec l'ordre de la livrer aux autorités...

  
1955L'homme au bras d'or

(The man with the golden arm). Avec : Frank Sinatra (Frankie Machine), Eleanor Parker (Zosch Machine), Kim Novak (Molly), Arnold Stang (Sparrow), Darren McGavin (Louie). 1h59.

Frankie Machine est de retour de Chicago : il a passé six mois à l'hôpital de Lexington où il a suivi une cure de désintoxication. Il retrouve son quartier et ses amis, comme Sparrow, heureux de constater qu'il ne se drogue plus. Frankie a appris à jouer de la batterie et doit passer une audition. Zosh, sa femme, infirme à la suite d'un accident de voiture, cherche à le persuader qu'il gagnera mieux sa vie en retournant jouer au poker dans le tripot voisin tenu par Schwiefka. Louie, le revendeur de drogue, offre ses services à Frankie qui refuse.

Frankie fait la connaissance de Molly, qui travaille dans un cabaret de strip-tease. Elle l'encourage à changer de vie et l'aide. Mais Frankie a pitié de sa femme. Bientôt, il est contraint de "tailler" à nouveau les cartes pour Schwiefka. Les problèmes s'accumulent : la tentation est trop forte, il se drogue à nouveau. Chez Schwiefka, la partie dégénère en bagarre (Frankie a triché). Quand il passe son audition, drogué, épuisé, il est incapable de jouer.

Louie, venu chez Zosh, s'aperçoit qu'elle simule son infirmité pour retenir son mari. Zosh, affolée, le pousse dans l'escalier; il se tue. Soupçonné du meurtre, Frankie (qui avait agressé Louie pour avoir de la drogue) se réfugie chez Molly et lui demande de l'aider à se désintoxiquer. Durant trois jours et trois nuits, il lutte et sort victorieux du combat. Zosh prend peur devant les policiers et tombe dans le vide. Une vie nouvelle s'offre à Frankie et Molly.

  
1955Condamné au silence

(The court martial of Billy Mitchell). Avec : Gary Cooper (Général Billy Mitchell), Charles Bickford (Général Guthrie), Ralph Bellamy (Frank Reid, membre du Congrès), Rod Steiger (Major Allan Gullion), Elizabeth Montgomery (Margaret Lansdowne). 1h40.

Après la Première Guerre mondiale, le général Billy Mitchell, spécialiste de l'aviation, veut persuader ses supérieurs de l'absolue nécessité d'une Armée de l'Air puissante. Il obtient des responsables de l'Armée et de la Marine de tenter une expérience : couler un ancien cuirassé allemand, l'Ostfriesland, avec une bombe lâchée d'un avion. Mitchell, pour réussir, enfreint les ordres de ses supérieurs : il coule le bateau, mais d'une altitude plus basse et avec une bombe plus lourde que celles qui lui avaient été prescrites. Relevé de son commandement, Mitchell engage alors une campagne de presse pour dénoncer l'incompétence et la négligence criminelles du Ministère de la Guerre des États-Unis. Cette fois, il est allé trop loin : il est arrêté et traduit en cour martiale.

Défendu par le député Reid, Mitchell plaide "non coupable". Face au tribunal, présidé par le général Guthrie, et à l'avocat général des Forces Armées, le commandant Guillon, l'accusé développe ses thèses qui sont largement popularisées dans le pays par les organes de presse. Condamné au terme d'un interminable procès, Mitchell est chassé de l'armée. Mais il est sûr, maintenant, que ses idées seront bientôt prises en considération et que l'armée des États-Unis aura un jour l'aviation la plus puissante du monde.

  
1957Sainte Jeanne 

(Saint Joan). Avec : Jean Seberg (Jeanne), Richard Widmark (le Dauphin, Charles VII), Richard Todd (Dunois, Bâtard d'Orléans), Anton Walbrook (l'abbée Cauchon), John Gielgud (Warwick), Felix Aylmer (l'Inquisiteur). 1h49.

1429. Jeanne, la Pucelle de Domrémy. attend devant le château de Vaucouleurs. Le capitaine Robert de Beaudricourt accepte enfin de la recevoir. Jeanne lui demande alors un cheval, une armure et des hommes pour l'escorter jusqu'au château de Chinon où réside le Dauphin. Tels sont les ordres qu'elle a reçus de Dieu, affirme-t-elle. Robert de Beaudricourt est persuadé que Jeanne est folle, mais lui accorde ce qu'elle désire. " Le Dauphin me donnera une armée pour délivrer Orléans et vaincre les Anglais. Je le ferai couronner à Reims ", dit-elle encore.

A Chinon, Jeanne parvient à convaincre Charles, le Dauphin, qui lui confie le commandement de son armée. Les prophéties de Jeanne se réalisent et Charles est couronné à Reims. Mais ses succès suscitent jalousies et haines. Alors qu'elle tente de reprendre Paris, elle est capturée par les Bourguignons à Compiègne et vendue aux Anglais. Elle reste emprisonnée neuf mois avant d'être jugée : accusée d'hérésie, elle est condamnée à être brûlée vive. Le bourreau jette son cœur. retrouvé intact au milieu des flammes, dans la Seine," Vous n'entendrez plus jamais parler d'elle". dit-il au comte de Warwick.

  
1958Bonjour tristesse 

Avec: Jean Seberg (Cécile), Deborah Kerr (Anne Larsen), David Niven (Raymond), Mylène Demongeot (Elsa). 1h33.

Raymond est, au plein sens du terme, un playboy. Veuf, séduisant et immensément riche, son sport favori est la chasse... à la jeune et jolie femme. Sa fille Cécilia, dix-sept ans, est la complice active de sa vie passablement dissolue : elle est de toutes ses équipées mondaines et applaudit à chacune de ses nouvelles conquêtes. Mais l'existence sans tabous ni contraintes de Raymond va être bouleversée par l'arrivée à la villa d'une ancienne liaison, Anne Larsen, femme mûre, raisonnable et toujours belle à laquelle, de nouveau, il va s'attacher jusqu'à songer au mariage...

  
1959Porgy and Bess
 Avec : Sidney Poitier (Porgy), Dorothy Dandridge (Bess), Sammy Davis Jr. (Sportin' Life), Pearl Bailey (Maria), Brock Peters (Crown). 2h18.

Catfish Row, quartier noir de Charleston, Caroline du Sud, vers 1912. Tandis que son mari, Peter, rentre de pêche, Clara chante une berceuse à leur enfant (Summertime). Dans la cour, un groupe d'hommes jouent aux cartes. Arrivent alors Porgy, un mendiant paralysé des membres inférieurs, puis le violent Crown, accompagné de Bess, sa séduisante compagne (A Woman is a Sometime Thing). Serena implore Robbins, son mari, de renoncer aux paris. Crown, éméché, le tue puis s'échappe. Bess reste seule. Le dealer Sportin' Life lui propose de l'emmener à New York. Elle refuse. Porgy, secrètement amoureux d'elle, la recueille dans sa modeste cabane (I Got Plenty O'Nuttin). Ils vivent heureux et chantent leur bonheur (Bess, You is my Woman Now). Encouragée par Porgy, Bess se joint au pique-nique annuel de la communauté sur l'île voisine, où Sportin' Life chante et danse (It Ain't Necessarily So). Crown ressurgit et attire Bess dans les fourrés : elle lui cède. A son retour chez Porgy, elle tombe malade, confesse sa faiblesse et l'implore de la protéger (I Love You, Porgy). Un ouragan terrible s'abat sur la ville. Clara confie son enfant à Bess pour partir à la recherche de son époux. Le calme revient et chacun, dans la prière, pleure ses morts. La nuit, Crown tente d'attirer Bess, mais Porgy l'étrangle. Le lendemain, la police lui demande de venir identifier le corps. Bess, éplorée, se retrouve seule avec le bébé, et accepte l'héroïne que lui propose Sportin'Life. Croyant que Porgy va rester incarcéré, elle se laisse séduire et part pour New York. A son retour, Porgy, malgré les dissuasions de ses amis, décide de rejoindre sa bien-aimée en cariole, grâce à sa fidèle chèvre (Oh Lawd, I'm on my Way).

  
1959Autopsie d'un meurtre 
(Anatomy of a murder). Avec : James Stewart (Paul Biegler), Lee Remick (Mme Laura Manion), Ben Gazzara (Frederick Manion), Eve Arden (Mme Maida Rutledge, la secrétaire de Biegler), Kathryn Grant (Mary Pilant, la fille de Barney Quill, directeur du Thunder Bay Inn). 2h34

Las et désillusionné, l'avocat Paul Biegler reçoit un coup de téléphone de Laura Manion qui lui demande de défendre son mari. Après quelques jours de réflexion, Biegler accepte. Le lieutenant Frederick Manion a tué de cinq balles de revolver Barney Quill, un propriétaire de bar qui avait violé sa femme.

Le procès commence. Mais avec les dépositions contradictoires des témoins et le lent défilé des experts, l'affaire se complique. Le lieutenant Manion, cynique et antipathique, semble cacher des éléments; les psychiatres ne se prononcent pas sur son état mental. Son crime fut-il un mouvement impulsif ou une préméditation ? Et Laura a-t-elle été vraiment violée? La police semble en douter. Son attitude parfois angélique, parfois provocante, permet d'envisager toutes les hypothèses... Les preuves sont tour à tour accablantes ou ambiguës. Les longs débats fatiguent l'assistance. Les avocats - Biegler et Claude Dancer - s'accablent mutuellement de subtilités juridiques. Finalement, Manion est acquitté. Il quittera la ville le jour même, sans avoir réglé les honoraires de l'avocat.

  
1960Exodus 

Avec : Paul Newman (Ari Ben Canaan), Eva Marie Saint (Kitty Fremont), Ralph Richardson (Général Sutherland). 3h25.

Au cours de l'été 1947, plusieurs centaines de juifs venus d'Europe Centrale et parqués à Chypre par les troupes britanniques, prennent place sur le paquebot "Exodus" pour tenter de rentrer en Israël. Le blocus par les anglais dans le port de Chypre émeut l'opinion internationale....

  
1962Tempête à Washington 

(Advise and consent). Avec : Henry Fonda (Robert A. Leffingwell), Walter Pidgeon (Bob Munson), Franchot Tone (le Président), Lew Ayres (le Vice-Président Harley Hudson), Charles Laughton (Seabright Cooley, de la Caroline du Sud). 2h22.

Le président des États-Unis (gravement malade et se sachant condamné) a pressenti Robert Leffingwell pour devenir secrétaire d'État aux Affaires étrangères. Bob Munson, chef de la majorité du Sénat, sénateur du Michigan, lui promet son soutien. Il le met en garde contre Seab Cooley, sénateur de la Caroline du Sud, représentant le vieux Sud réactionnaire, qui veut l'abattre.

Cooley accuse aussitôt Leffingwell d'avoir été communiste. Le sénateur Van Ackerman, jeune ambitieux, désire présider la commission d'enquête qui interrogera Leffingwell. Après une séance orageuse au Sénat, Munson demande à son ami Brig Anderson de présider cette commission. Leffingweil parvient à prouver que Herbert Gelman, qui l'accuse d'avoir fait partie d'une cellule communiste, est un malade mental. En privé, il avoue au président qu'il a bien été communiste. Au Sénat, van Ackerman attaque violemment Brig Anderson, qui reste irréductible. Brig, victime d'un chantage à propos d'amitiés particulières qu'il aurait eues, se suicide, après avoir demandé à Leffingwell de retirer sa candidature. Munson soupçonne van Ackerman d'être l'instigateur du chantage. Le président maintient sa décision. Le vote va avoir lieu au Sénat. Les adversaires sont à égalité. Mais le vice-président annule le vote : il vient d'apprendre la mort du président des États-Unis. Il nomme alors son propre secrétaire d'État.

  
1963Le cardinal

(The cardinal). Avec : Tom Tryon (Stephen Fermoyle), Romy Schneider (Annemarie), Carol Lynley (Mona Fermoyle / Regina Fermoyle), Jill Haworth (Lalage Menton), Raf Vallone (Cardinal Quarenghi). 2h56.

Le jour de son élévation au cardinalat, Stephen Fermoyle revoit sa carrière sacerdotale. Issu d'une modeste famille irlandaise vivant aux États-Unis, Stephen est l'élève préféré de Mgr Quarrenghi, son professeur de théologie. Celui-ci l'ordonne prêtre à Rome en 1917. D'abord nommé vicaire dans sa paroisse d'origine, à Boston, au moment où sa famille vit un drame, le jeune prêtre tente en vain de convertir un israélite dont sa sœur Mona est amoureuse. Lorsque celle-ci est enceinte, Stephen sacrifie la mère à l'enfant, selon le dogme de l'Église.

Son archevêque le nomme ensuite dans une paroisse rurale très pauvre, St-John, dont le curé, le père Halley, l'impressionne par son courage. Stephen est confronté à des problèmes matériels qu'il ne soupçonnait pas. Il apprend l'humilité lors de la mort du vieux curé, qui aura sacrifié sa propre souffrance aux besoins de ses paroissiens. Le cardinal Glennon l'engage alors comme secrétaire confidentiel à Boston. Mais le jeune prêtre, pris de scrupules, envisage de quitter les ordres. Provisoirement sécularisé, il devient professeur de langues à Vienne et s'éprend d'une jeune étudiante, Anne-Marie; son amour pour elle ne le détourne cependant pas de sa mission spirituelle. Revenu aux États-Unis pour prendre le parti d'un prêtre noir, le père Gillis, il s'oppose au Ku Klux Klan. 1938 : Hitler envahit l'Autriche. Stephen retrouve Anne-Marie, mariée à un Juif. Terrifié par le nazisme, ce dernier se suicide et Anne-Marie, arrêtée par la Gestapo, confesse à Stephen qu'elle l'aime toujours.

À la veille de la Seconde Guerre mondiale, Stephen sera nommé cardinal.

  
1965Première victoire

(In Harm's way). Avec : John Wayne (Rockwell Torrey), Kirk Douglas ( Paul Eddington), Patricia Neal (Maggie Haynes), Tom Tryon (William 'Mac' McConnell), Paula Prentiss (Bev McConnel). 2h47.

Après l'attaque surprise de Pearl Harbor, le capitaine Rockwell Torrey décide de poursuivre la flotte japonaise avec quelques navires intacts. L'opération échoue et, de retour à la base, il est transféré dans les bureaux, ainsi que son second, le commandant Eddington.

Il fait la connaissance d'une infirmière, Maggie, qui lui apprend que son fils Jere, qu'il n'a pas vu depuis des années, a été muté à Pearl Harbor et qu'il s'intéresse davantage à la jeune Annalee Dorne qu'à son rôle de marin.

Promu vice-amiral, Torrey a pour mission de conquérir un groupe d'îles tenues par les Japonais. Il prend à ses côtés Eddington, bien que celui-ci ait sombré dans l'alcoolisme depuis la mort de sa femme lors du bombardement, et de sa mutation à l'arrière. La préparation des opérations n'empêche pas Torrey de revoir Maggie et de mieux connaître son fils, qui s'est fiancé avec Annalee. Mais dans un accès de désespoir, Eddington viole Annalee dont il était amoureux et celle-ci se suicide peu après.

La guerre continue. Des îles sont reprises mais la résistance japonaise s'intensifie. Afin de se racheter, Eddington se porte volontaire pour aller reconnaître les positions ennemies. Il est abattu mais grâce à ses renseignements, la bataille qui s'engage sera la première victoire navale américaine. Torrey est grièvement blessé, son fils est tué.

  
1965Bunny lake a disparu 

(Bunny Lake is missing). Avec : Laurence Olivier (Supt. Newhouse), Carol Lynley (Ann Lake), Keir Dullea (Steven Lake). 1h47

Venue rejoindre à Londres son frère Steven, journaliste, l'Américaine Ann Lake attend la sortie de sa petite fille Bunny au terme de son premier jour à l'école maternelle de Hampstead. Mais elle ne trouve nulle trace de l'enfant... Dans l'établissement même, personne ne se souvient d'elle...

  
1967Que vienne le nuit
(Hurry sundown). Avec : Michael Caine (Henry Warren), Loring Smith (Thomas Elwell), Peter Goff (Lipscomb), Jane Fonda (Julie Ann Warren), George Kennedy (Shérif Coombs). 2h26.

Henry Warren est un ancien musicien de jazz qui a épousé une riche héritière. Cupide, il se lance dans les affaires et tente de s'associer à une grosse firme. Pour cela, il doit convaincre deux habitants de vendre leur terre.

  
1968Skidoo !

Avec : Jackie Gleason (Tony Banks), Carol Channing (Flo Banks), Frankie Avalon (Angie), Fred Clark (un gardien de la tour), Michael Constantine (Leech). 1h37.

Tony Banks est un ancien gangster qui s'est retiré des affaires. God, un voyou, l'appelle pour exécuter un coup contre un collègue appelé 'Blue Ships Packard'. Mais Tony ne compte pas sortir de sa retraite.

  
1970Dis moi que tu m'aimes, Junie Moon
 (Tell me that you love me, Junie Moon). Avec : Liza Minnelli (Junie Moon), Ken Howard (Arthur), Robert Moore (Warren), James Coco (Mario), Kay Thompson (Mlle Gregory). 1h53.

Trois jeunes gens sortent de l'hôpital, possédant chacun un handicap physique particulier qui leur crée des problèmes psychologiques supplémentaires. Ils s'installent dans une maison abandonnée.

  
1971Des amis comme les miens
(Such good friends). Avec : Dyan Cannon (Julie Messinger), James Coco (Docteur Timmy Spector), Jennifer O'Neill (Miranda Graham), Ken Howard (Cal Whiting), Nina Foch (Mme Wallman). 1h41.

Richard Messinger a été transporté à l'hôpital pour une opération qui oblige à demander à son entourage de faire des dons du sang. Sa femme qui attend, revoit des amis venu pour le don. Elle apprend alors que son mari ne lui a pas toujours été fidèle.

  
1975Rosebud
Avec : Peter O'Toole (Larry Martin), Richard Attenborough (Edward Sloat), Cliff Gorman (Yafet Hemlekh), Claude Dauphin (Charles-Andre Fargeau), John V. Lindsay (Sénateur Donnovan) . 2h06.

Au large de la Corse, des terroristes massacrent l'équipage du yacht Rosebud et prennent en otages cinq riches jeunes femmes.

  
1980La guerre des otages 
(The human factor). Avec : Nicol Williamson (Maurice Castle), Richard Attenborough (Colonel John Daintry), John Gielgud (Brigadier Tomlinson), Joop Doderer (Cornelius Muller), Derek Jacobi (Arthur Davis). 1h54.

En poste à Pretoria, Maurice Castle est tombé amoureux d’une jeune Bantou nommée Sarah Mankosi. Grâce à l’aide de Matthew Connolly, un agent communiste, il a réussi à emmener Sarah et son jeune fils Sam avec lui en Angleterre. Castle travaille maintenant à Londres avec son collègue Davis dans la section africaine du Foreign Office, dirigé par sir John Hargreaves. Le colonel Daintry, agent des services de sécurité, surveille la section car des fuites ont été constatées.

Les soupçons de Daintry s’orientent bientôt sur Davis et le docteur Percival, intime de sir John, suggère qu’une élimination pure et simple de la « taupe » serait préférable à un procès, prétexte à un nouveau scandale qui risquerait d’éclabousser la réputation de l’Intelligence Service. Sir John donne son accord au plan de Percival, qui exécute Davis en lui inoculant un poison foudroyant. Castle, qui n’est pas dupe – car c’est lui qui, depuis son retour de Pretoria, renseigne les Soviétiques – décide de cesser toute activité. Mais il est mis incidemment au courant de l’Opération Oncle Remus, qui consisterait à soustraire l’Afrique du Sud à l’influence communiste par l’emploi de bombes nucléaires tactiques si des troubles raciaux venaient à se déclencher. Révolté par ce plan qu’il considère comme inhumain, Castle communique l’information à son contact. Mais en agissant ainsi, il se démasque. Son chef de réseau, Boris, organise sa fuite vers l’Union Soviétique. Connaissant maintenant le rôle de Castle, le Foreign Office prend les mesures pour interdire à Sarah et Sam de quitter l’Angleterre. Désormais en résidence à Moscou, Maurice prend conscience qu’ils sont condamnés à ne plus jamais se revoir.

=============================

https://www.cineclubdecaen.com/materiel/ctfilms.htm

===============================

https://www.oeil-ecran.com/

16 films réalisés par : Otto Preminger
(cliquez sur une affiche pour lire les commentaires sur le film)