vineri, 16 iulie 2021

Leul in iarna / 1968 / Peter O'Toole + Katharine Hepburn

 




JEUDI 11 NOVEMBRE 2010

http://chroniqueducinephilestakhanoviste.blogspot.com/2010/11/un-lion-en-hiver-lion-in-winter-anthony.html

Un Lion en hiver - The Lion in winter  /  Anthony Harvey (1968)


Déchaînement d'intrigues (romancées) autour du problème de la succession d'Henri II d'Angleterre au XIIe siècle. On est à la cour du château de Chinon, en période de Noël 1183. Aliénor d’Aquitaine, après plusieurs années d’emprisonnement par son mari Henri II, est délivrée par ce dernier afin d'étudier ensemble lequel de leurs trois fils serait le successeur idéal au trône d’Angleterre. La décision va s’avérer difficile compte tenu de l’enjeu et des dissensions qui existent dans la famille. Sont présents : le prince Richard (futur Cœur de Lion), le duc Geoffroy II de Bretagne et le prince Jean (futur Jean sans Terre). Sont également présents le roi Philippe II de France alias Philippe Auguste et sa demi-sœur Adèle de France alias Alix, deux enfants de Louis VII de France (ex-mari d'Aliénor, mais qui ne proviennent pas de leur lit). Alix est fiancée à Richard mais, dans la réalité, elle est la maîtresse du roi Henri et, de ce fait, a également des prétentions au trône…

Adapté de la pièce de théâtre (jouée à Broadway) de James Goldman, Un Lion en hiver dépeint avec une verve peu commune les évènement ayant secoués la difficile succession de Henri II d'Angleterre. Les premiers instants du film présentant les principaux protagonistes avec leur reconstitution minutieuse (décor, costumes impressionnant), la réalisation élégante de Anthony Harvey et la musique majestueuse de John Barry (Oscar à la clé) laisse à croire qu'on va assister à un film hollywoodien luxueux de plus. Il n'en sera rien.

Les différentes force en présence se retrouvent rapidement réunies au château de Chinon pour fêter Noël et surtout régler le problème de la future succession de Henri (Peter O'Toole). Parmi les trois prétendants, Richard le guerrier au coeur fragile (Anthony Hopkins dans son premier rôle cinéma grâce à Katharine Hepburn qui l'a imposé), le stratège glacial Geoffroy et le trop jeune et immature Jean (Nigel Terry qui retrouvera la couronne bien des années plus tard avec plus de prestance en Roi Arthur dans Excalibur). Cette succession dépasse pourtant la simple ambition et rivalités entre les trois fils, simple prétexte à un duel stratégique entre Henri et son épouse déchue Alienor (Katharine Hepburn) emprisonnée par lui depuis de longues années. Chacun d'eux vise un fils différents pour la couronne d'Angleterre, plus par volonté d'embêter l'autre que par grande vision future.

La première partie s'avère sacrément déroutante pour qui s'attend à une atmosphère noble et courtoise. Que ce soit dans les relations père/fils, mari/femme ou fraternelles tout transpire la haine et le ressentiment farouche mûrit depuis de longues années. Les joutes verbales brillantes et les répliques assassines font feu de tout bois, les plus savoureuses étant celles entre O Toole et Hepburn, vieux couple complices dans le mépris réciproque et dont le plus grand plaisir est de contrarier les projets de l'autre.

Ce bel esprit et cette aisance révèlent pourtant bientôt son envers, à savoir une famille brisée. On apprend ainsi progressivement les maux qui rongent la cour depuis des années. Henri las de sa femme aurait pris une concubine, la reine pour se venger se serait mise à comploter contre lui pour être exilée et isolée par la suite en punition. Tout ce nid de complot, d'intrigue et de malveillance déteint évidemment sur leurs enfants pour proposer finalement trois grands névrosés en souverain potentiels.

Le scénario est vraiment excellent, mariant parfaitement réelle émotion et éloquence du verbe les deux étant toujours sur la corde raide la suspicion régnant entre les personnages. Les alliances se font et se défont, les intrigues de palais alambiquées s'enchevêtrent dans un grand maelstrom qui déroutent constamment le spectateur à coup de manipulation et de faux semblants. La profonde douleur de chacun finit pourtant par transparaitre sous les mensonge, tel Richard (Anthony Hopkins magnifique de fragilité sous sa carrure imposante) brisé par une mère l'ayant couvé pour l'éloigner de son père en faisant des étrangers. La relation entre O Toole et Hepburn est passionnante également, révélant au final un couple toujours aimant qui s'est perdu au fil des années à coup d'infidélités et d'intrigues.

Peter O' Toole en souverain bourru et roublard est excellent et atteint des sommets lorsqu'il tombe le masque tel ce moment où Henri perd ses moyens lorsqu'il se rend compte qu'aucun de ses fils n'est digne de lui. Quant à Katharine Hepburn en Alienor D'Aquitaine, c'est tout simplement une des plus grandes interprétations de sa carrière pourtant déjà bien lotie. Manipulatrice, sournoise mais aussi vieille femme brisée n'acceptant pas son déclin après avoir été le centre du monde et surtout ne s'étant jamais remise de la perte de son seul vrai amour Henri. Timothy Dalton débutant en Roi de France est très convaincant et charismatique également.

Le film trahi ses origines théâtrales dans le bon sens du terme puisque bien reposant essentiellement sur les longues joutes verbales, ces dernières sont toujours mues par une mise en scène au diapason pour en distiller l'intensité. Les deux grands sommets du film en témoignent : la longues séquences dans la chambre du Roi de France où chacun vient plaider en sa faveur à tour de rôle tandis que les autres épient dans la pénombre et surtout le grand déballage final où chacun laisse éclater sa violence. Très grande réussite qui sait adapter ses quelques incohérences historiques (Noël pas encore fêté à ce stade du Moyen Age) à la force de son propos.

Sinopsis film

 3 comentarii

2 premii şi 4 nominalizări Oscar, 5 nominalizări şi 2 premii Globul de Aur, un premiu şi 6 nominalizări BAFTA.

Un rege îmbătrânit trebuie să-şi rezolve problemele din trecut pentru a putea făuri un viitor pentru naţiunea lui. Anul e 1183, iar Regele Henry al-II-lea trebuie să aleagă un succesor la tron. Are de ales din cei trei fii ai lui- John, Geoffrey sau Richard, pentru a conduce Imperiul Britanic. Henry doreşte să-şi anunţe urmaşul la tron în cadrul unei petreceri de Crăciun, eveniment pentru care hotărăşte să o elibereze pe soţia lui, încăpăţânată Eleanor de Aquitaine, din închisoare. Ea a ajuns acolo pentru că a încercat să-l dea jos pe Henry de la putere şi să-i demaşte acestuia aventurile amoroase. Cei doi îşi redescoperă iubirea, dar fericirea le e alterată de faptul că fiecare dintre ei susţine un alt fiu pentru accederea la tron…

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Autour du film 

Dans le film, le Rhône et ses rives servent de « doublure » à la Vienne et ses rives, telles que le réalisateur (et les historiens ?) les a imaginées être au XIIe siècle. Ces rives provençales ont l’avantage d’être peu construites, car inondables, d’où l’intérêt d’y effectuer des prises de vues évoquant les rives moyenâgeuses inhabitées chinonaises en hiver.

Le château avec son donjon qu’on aperçoit au sommet d’une colline lors des scènes d’Aliénor dans son bateau est celui de Beaucaire (Gard).

Quelques scènes furent tournés autour et dans la Cité de Carcassonne.

Le Château de Spiš en Slovaquie fut également utilisé comme lieu de tournage.

C'est grâce à l'aval de Katharine Hepburn, lors du casting, qu'Anthony Hopkins a été retenu pour le rôle de Richard et a ainsi fait ses débuts au cinéma.

C'est la deuxième fois que Peter O'Toole jouait le rôle du roi Henri II. La première fois, c'était dans le film Becket en 1964.

Il s'agit du premier rôle de Timothy Dalton dans un film.

Dans une scène, Aliénor d'Aquitaine déclare à Philippe II qu'elle aurait pu être sa mère. C'est une réalité puisque Louis VII a effectivement été son premier mari. Alix est née de la seconde femme de Louis VII et Philippe II de la troisième. Le mariage d'Aliénor avec le roi de France a été annulé parce qu'elle était, semble-t-il, incapable d'avoir des fils. Elle en eut pourtant 5 avec Henri II, dont deux étaient déjà morts à Noël 1183 lorsque l'action se déroule.

Par contre, il y a quelques erreurs historiques dans le film. Dans une scène, Henri II déclare qu'il a 50 ans et qu'il a 10 ans de plus que le pape. Si le roi d'Angleterre avait effectivement 50 ans en 1183, le pape de l'époque, Lucius III, était né à Lucques en 1097. Il avait donc 86 ans en 1183.

Autre anachronisme : Aliénor d'Aquitaine prononce le mot syphilis dans une scène. Or, la syphilis n'est apparue en Europe qu'en 1494 et le terme n'a été utilisé pour la première fois qu'après 1530.

Autre anachronisme : Il y a un arbre de Noël dans le palais de Chinon. Or, l'arbre de Noël n'est devenue une coutume qu'à la toute fin du Moyen Âge.

Katherine Hepburn[1] : « Le film s’est tourné dans l’abbaye de Montmajour. […] L’abbaye de Montmajour était un centre plein d’intérêt — en partie en ruine, en partie reconstruite par nous, avec un joli jardin d’agrément et plusieurs vastes pièces. Quelques cellules dans la partie cellier. […] Il y avait une grande scène en bateau, sur le Rhône, que nous étions censés descendre. Le fleuve était en crue. Répétition un après-midi et tournage le lendemain matin. Sauf que dans la nuit, la jetée où nous devions accoster avait été complètement submergée. Nous avons tourné plus bas, sous un vent terrible. J’étais dans mes plus beaux atours. J’ai regardé un des membres de ma suite, dans son armure complète, et j’ai dit : « J’espère que tous ces trucs sont détachables. Sinon, quand nous allons chavirer, vous êtes sûr de couler à pic. Moi, je sais que je peux m’extraire de tous ces beaux habits. Je n’aurai qu’à plonger et rejoindre la berge à la nage, nue. Ça lui a fait un coup. Ce dont je ne saurais le blâmer. Tout cela était fort drôle et le tournage du film a été sublime.

Nous sommes allés en divers endroits, dont Tarascon, pour les scènes de la fin. […] Anthony Harvey, lui, s’est retrouvé à l’hôpital avec une hépatite. Il était très malade, mais il s’est relevé pour terminer le film. Je dois dire qu’il a fait du beau travail. Un grand talent. »

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SYNOPSIS : LE LION EN HIVER

C'est Noël 1183 dans le palais du roi Henri II d'Angleterre à Chinon, en France. Henry discute avec sa maîtresse, Alais, des événements de la journée à venir. La famille d'Henry se réunira pour les vacances : sa femme Eleanor, qu'Henry a libérée de prison pour l'occasion, et leurs trois fils, Richard, Geoffrey et John. Bien sûr, une grande partie de la conversation et de la réflexion se concentrera sur le successeur d'Henry au trône. Henry indique clairement qu'il veut que le plus jeune fils, John, soit le prochain roi, tandis qu'Eleanor veut l'aîné, Richard. Henry a également promis au jeune prince de France, Philippe, qu'Alais, la sœur de Philippe, épouserait Richard mais il promet également à Alais qu'elle pourra rester sa maîtresse.

Dans une autre pièce, les trois fils se moquent déjà de qui sera roi, bientôt rejoints par leur mère, puis par Henri et Alais. Henry tourne alors la discussion sur le sujet qui préoccupe tout le monde : « Eh bien, qu'allons-nous pendre ? Le houx ou l'un l'autre ? » Richard insiste pour qu'il devienne roi parce qu'il est le plus âgé et le plus capable. John est sûr qu'il héritera du trône parce qu'il est le choix de son père. Et Geoffrey, le deuxième fils, ne se sent pas apprécié, sans aucune chance d'accéder au trône. Puis les fils et Alais partent, laissant Henry et Eleanor seuls.

Une grande partie du reste de la pièce est remplie de machinations trompeuses des divers membres de la famille. À divers moments, Henry courtise chaque fils, espérant faire avancer son programme par le biais de mensonges et de manipulations. Eleanor fait de même. Parfois, il est difficile de dire qui veut quoi et quelle est la vérité.

Les trois fils font la même chose, s'associant les uns aux autres dans diverses combinaisons, espérant obtenir l'aide des autres. John et Geoffrey planifient même à un moment donné une guerre, avec l'aide du roi Philip, pour renverser les plans de Richard et Eleanor et prendre le royaume à Henry. À un autre moment, Henri insiste pour qu'Aliénor signe des papiers donnant l'Aquitaine, un morceau de terre précieux en France, à Jean, garantissant pratiquement son ascension sur le trône. Eleanor, cependant, repousse ses demandes, et les deux, une fois de plus, sont dans une impasse. À un moment donné, même Geoffrey essaie de faire alliance avec Philip, dans sa propre conquête du trône.


Enfin, Henry concocte un dernier plan. Il fait enfermer ses trois fils dans la cave à vin et envisage de renvoyer Eleanor en prison. Puis il ira à Rome, forcera le pape à annuler leur mariage et épousera Alais.

Elle peut alors lui donner plus de fils, dont un nouveau roi. Alais dit, cependant, qu'elle ne peut pas l'épouser si les fils restent en vie et représentent un danger pour elle à l'avenir; mais Henry refuse de tuer sa progéniture. Eleanor apporte des poignards aux garçons dans le donjon, les exhortant à s'enfuir, tuant peut-être leur père. Cependant, ils ne peuvent pas non plus agir, ne voulant pas nuire à leur père.

Finalement, tout est comme au début. Eleanor retourne en prison, les trois princes se disputent toujours pour savoir qui sera roi, Alais est pris au milieu et Henry n'a toujours pas de successeur clair.

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Le Lion en hiver  

Le Lion en hiver

Titre originalThe Lion in Winter
RéalisationAnthony Harvey
ScénarioJames Goldman d'après sa pièce de théâtre
Acteurs principaux
Sociétés de productionAVCO Embassy
Haworth Productions
Pays d’origine
Royaume-Uni
GenreDrame
Film historique
Durée136↔128 min
Sortie1968



Le Lion en hiver (The Lion in Winter) est

un film britannique réalisé par Anthony Harvey, sorti en 1968.

C'est l'adaptation d'une pièce de théâtre américaine de James Goldman, créée à Broadway en 1966The Lion in Winter (en).

Synopsis

Le film évoque les intrigues menées autour du problème de la succession d'Henri II d'Angleterre. Il se déroule à l'époque de la fête de Noël 1183 ; la cour se trouve au château de Chinon où Henri II réside avec sa maitresse Adèle de France (alias Alix), qui est pourtant fiancée à un des fils du roi, Richard (futur « Cœur de Lion »).

Aliénor d'Aquitaine, épouse d'Henri II et mère de leurs trois fils, assignée à résidence depuis plusieurs années à Salisbury pour avoir comploté contre son mari, a été temporairement délivrée par ce dernier afin qu'ils étudient ensemble lequel de leurs trois fils serait le successeur idéal. Les fils sont aussi présents : le prince Richard, le duc Geoffroy II de Bretagne et le prince Jean (futur « Jean sans Terre »). Le roi de France Philippe (Auguste) est également invité. Il est le demi-frère d'Alix, tous deux enfants de Louis VII le Jeune, qui avait été le premier mari d'Aliénor (leur union avait donné deux filles mais pas de fils).

La décision s'avère difficile compte tenu des dissensions au sein de la famille. Henri refuse que ses possessions (le royaume d'Angleterre, et, en France, les fiefs des Plantagenêts et le duché d'Aquitaine) soient divisées après sa mort ; il veut un seul héritier et a une préférence pour Jean. Aliénor, qui éprouve un mélange d'amour et de haine pour son mari, donne la préférence à Richard. Geoffroy, qui n'a les faveurs d'aucun de ses parents, complote de son côté.

Les alliances de circonstances s’enchaînent ; lorsqu'Henri découvre que même Jean complote contre lui, il décide de répudier Aliénor pour se marier avec Alix afin de concevoir un nouvel héritier. Il fait emprisonner ses fils, et se prépare à partir pour Rome où réside le pape, qui seul pourrait autoriser un nouveau mariage. Mais, un peu plus tard, il libère ses fils et abandonne son projet de remariage. Aliénor regagne son exil, et la succession reste en suspens.

Distribution

Production

Scénario et dialogues

Dans une scène, Aliénor d'Aquitaine déclare à Philippe II qu'elle aurait pu être sa mère. C'est une réalité puisque Louis VII a été son premier mari. Alix est née de la seconde femme de Louis VII et Philippe II de la troisième. Le mariage d'Aliénor avec le roi de France a été annulé parce qu'elle était, semble-t-il, incapable d'avoir des fils. Elle en eut pourtant cinq avec Henri II, dont deux étaient déjà morts à Noël 1183 lorsque l'action se déroule.

En revanche, il y a quelques erreurs historiques dans le film :

  • Dans une scène, Henri II déclare qu'il a cinquante ans, ce qui est exact, et qu'il a dix ans de plus que le pape. Or, le pape de l'époque, Lucius III, était né en 1097 et avait donc 86 ans en 1183.
  • Aliénor d'Aquitaine prononce le mot syphilis dans une scène. Or, cette maladie n'est apparue en Europe qu'en 1494 et le terme a été utilisé pour la première fois après 1530.
  • Il y a un arbre de Noël dans le palais de Chinon. Or, l'arbre de Noël n'est devenu une coutume qu'à la toute fin du Moyen Âge.

Casting

Château de Tarascon, un site de tournage extérieur
Château de Tarascon, un site de tournage extérieur
Abbaye de Montmajour, un site de tournage extérieur
Abbaye de Montmajour, un site de tournage extérieur

Tournage

  • Intérieurs : Ardmore Studios de Bray en Irlande
  • Extérieurs :
  • Dans le film, le Rhône et ses rives servent de décor à la Vienne et ses rives, telles que le réalisateur (et les historiens ?) les a imaginées être au XIIe siècle. Ces rives provençales ont l'avantage d'être peu construites, car inondables, d'où l'intérêt d'y effectuer des prises de vues évoquant les rives médiévales inhabitées chinonaises en hiver.
  • Le château avec son donjon qu'on aperçoit au sommet d'une colline lors des scènes d'Aliénor dans son bateau est celui de Beaucaire (Gard).
  • Quelques scènes sont tournées autour et dans la cité de Carcassonne.
  • Katharine Hepburn[4] : « Le film s'est tourné dans l'abbaye de Montmajour. […] L'abbaye de Montmajour était un centre plein d'intérêt — en partie en ruine, en partie reconstruite par nous, avec un joli jardin d'agrément et plusieurs vastes pièces. Quelques cellules dans la partie cellier. […] Il y avait une grande scène en bateau, sur le Rhône, que nous étions censés descendre. Le fleuve était en crue. Répétition un après-midi et tournage le lendemain matin. Sauf que dans la nuit, la jetée où nous devions accoster avait été complètement submergée. Nous avons tourné plus bas, sous un vent terrible. J'étais dans mes plus beaux atours. J'ai regardé un des membres de ma suite, dans son armure complète, et j'ai dit : « J'espère que tous ces trucs sont détachables. Sinon, quand nous allons chavirer, vous êtes sûr de couler à pic. Moi, je sais que je peux m'extraire de tous ces beaux habits. Je n'aurai qu'à plonger et rejoindre la berge à la nage, nue. » Ça lui a fait un coup. Ce dont je ne saurais le blâmer. Tout cela était fort drôle et le tournage du film a été sublime.
    Nous sommes allés en divers endroits, dont Tarascon, pour les scènes de la fin. […] Anthony Harvey, lui, s'est retrouvé à l'hôpital avec une hépatite. Il était très malade, mais il s'est relevé pour terminer le film. Je dois dire qu'il a fait du beau travail. Un grand talent. »
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