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sâmbătă, 6 noiembrie 2021
casablanca 6
CASABLANCA
CLASSIQUE
À Casablanca, pendant la Seconde Guerre mondiale, le night-club le plus couru de la ville est tenu par Rick Blaine, un Américain en exil. Mais l’établissement sert également de refuge à ceux qui voudraient se procurer les papiers nécessaires pour quitter le pays. Lorsque Rick voit débarquer un soir le dissident politique Victor Laszlo et son épouse Ilsa, quelle n’est pas sa surprise de retrouver dans ces circonstances le grand amour de sa vie…
UN PHARE DE L’ÂGE D’OR.
Émettre une opinion mitigée sur Casablanca, même en 2016, reste très compliquée. Pas forcément parce qu’il est indéniablement difficile de juger une œuvre qui a 70 ans, mais surtout parce que Casablanca est considéré par beaucoup comme un chef d’œuvre : troisième meilleur film de tous les temps selon l’American Film Institute, meilleur scénario de tous les temps pour la Writers Guild of America en 2006, une « anthologie » de l’Hollywood classique pour Umberto Eco..… De quoi se sentir légèrement embêté quand un tel film laisse circonspect.
Oui, Casablanca est un beau film, inutile de le nier. La photographie est superbe, As Time Goes By est magnifique et émeut la première fois qu’on l’entend et la mise en scène de Michael Curtiz est très efficace, n’hésitant pas à jouer avec la lumière (Ingrid Bergman qui arrive dans un halo lumineux en pleine nuit alors qu’Humphrey Bogart déprime une bouteille à la main) ou les formes (le triangle de la fin notamment) pour donner du poids à son histoire, et les cent minutes du film passent en un clin d’œil. On retrouve donc ici toute la maîtrise du roi du cinéma d’aventure des années 1930 qui a fait sa renommée à l’internationale. Le couple formé par Bogart et Bergman (Rick Blaine/Ilsa Lund) a de la gueule, même si le pauvre Paul Henreid (Victor Laszlo) est relégué à un rôle secondaire alors qu’il est tout de même censé jouer l’époux d’Ingrid Bergman (épouse qu’il n’embrasse jamais alors que Bogart a le droit à deux baisers passionnés), et revoir Peter Lorre est toujours un plaisir, même si on ne le voit que cinq minutes au tout début.
Malgré tout cela, Casablanca n’a pas suscité l’adoration escomptée. Juste un intérêt poli qui peut se muer en ennui quand l’action peine à décoller du café américain de Rick Blaine où elle semble parfois prendre racine. Tout est carré et semble réfléchi pour émouvoir à tel ou tel moment. Mieux vaut une œuvre de cette qualité qu’un navet ; mais à part quelques moments de grâce, qui apparaissent généralement dès qu’Ingrid Bergman est devant la caméra, le film reste plutôt lisse et calibré. C’est ce qui le rend difficile à juger et à critiquer négativement : objectivement c’est un bon film et son statut de classique n’est pas usurpé. Mais il est un peu trop propre sur lui pour vraiment emballer un amateur de films plus clivant et ambitieux.
Ce côté propre sur lui est directement lié à la vision romantique de la guerre que met en scène Casablanca. Une guerre où un résistant qui s’est échappé d’un camp de concentration peut se poser tranquillement dans un bar où est installé un commandant nazi sans être immédiatement arrêté. Une guerre où les nazis sont d’ailleurs des méchants bien idiots, où les français ne sont que des suiveurs qui, cocorico, savent choisir le bon camp au final et où le cynisme et l’isolationnisme tout américain de Rick Blaine est battu en brèche par l’idéalisme et la pugnacité européenne (et idéalisée) de Victor Laszlo. Pas de quoi être surpris par cela, car comme d’autres œuvres américaines sorties durant la guerre (Le Dictateur, Jeux Dangereux), Casablanca dénonce le nazisme ; mais là où il diffère des deux films cités, c’est qu’il met aussi en scène l’isolationnisme américain pré-1941 en la personne de Rick Blaine donc, qui ne veut pas prendre parti dans le cas Laszlo jusqu’à la toute fin. Le film agit comme une parabole des États-Unis de 1939 à l’attaque de Pearl Harbor, mais il manque de profondeur et de subtilité et ne parvient pas à trouver la force dramatique du Dictateur ou la verve cinglante de Lubitsch sur Jeux Dangereux.
Alors pourquoi Casablanca a-t-il acquis le statut de chef d’œuvre ? Sans doute par son romantisme voulu par Curtiz, mais aussi parce qu’il synthétise finalement une bonne partie du cinéma de l’âge d’or d’Hollywood. Une sorte de référence qui fait office de phare dans le cinéma. Et même si on ne l’apprécie pas follement, force est de reconnaitre que Casablanca est un phare solide qui brillera encore longtemps.
La fiche
CASABLANCA
Réalisé par Michael Curtiz
AvecHumphrey Bogart, Ingrid Bergman, Paul Henreid…
Etats-Unis – Drame, Romance
Sortie : 13 Mai 1947
Durée : 102 min
« CASABLANCA » (1942)
07SEP
INGRID BERGMAN
Sur le papier, « CASABLANCA » de Michael Curtiz, avait tous les attributs d’un banal mélo de propagande antinazis de la Warner, un de ces films de circonstances rapidement oubliés au fil de l’Histoire.
Mais, considéré aujourd’hui comme un des plus beaux accomplissements du vieil Hollywood, « CASABLANCA » a bénéficié d’une incroyable alchimie de tous les talents réunis et s’impose clairement comme un chef-d’œuvre d’émotion. Le scénario théâtral mais mixant admirablement l’anecdote amoureuse et une plus noble vision du sacrifice nécessaire en temps de guerre, un dialogue subtil, allusif, spirituel, une photo sublime d’Arthur Edeson, des décors « exotiques » splendides et pour finir l’immortelle chanson : « As time goes by », symbole du temps qui passe et des amours perdues. Sans oublier l’atout principal : le couple Ingrid Bergman-Humphrey Bogart qui crève l’écran. Rarement un ‘tough guy’ comme Bogart a osé se montrer aussi vulnérable et démuni (il sanglote littéralement parce qu’il revoit la femme qui l’avait largué sans préavis !). Le personnage de Rick, cynique et cassant, est en réalité un sentimental idéaliste et un grand amoureux romantique. Quant à Bergman, magnifiée par des gros-plans qui sont de véritables œuvres d’art, elle irradie et parvient à rendre crédible cette love story sinueuse et ce dilemme insoluble, par sa seule présence. À leurs côtés, Claude Rains est formidable en préfet français ambigu et profiteur, Paul Henreid remplit bien son office de héros noble et incorruptible et des personnalités comme Sidney Greenstreet, Peter Lorre (une courte mais très mémorable apparition) ou S.Z. Sakall occupent agréablement l’arrière-plan. « CASABLANCA » fait partie de ces films qu’on peut revoir régulièrement et indéfiniment, pour leur esthétique, leur atmosphère et parce que les relations entre les protagonistes sont si complexes et ambiguës qu’on peut toujours y déceler des subtilités et des paradoxes, même après de multiples visionnages. Une pierre blanche du cinéma américain.
CLAUDE RAINS ET HUMPHREY BOGART
Six faits drôles et peu connus sur le film « Casablanca » de 1942
par admin8191 | Juin 10, 2020 | Articles de Blog
Six faits drôles et peu connus sur le film « Casablanca » de 1942
Presque tout le monde a vu le film « Casablanca », mais cette œuvre hollywoodienne emblématique cache de nombreux secrets derrière elle. Casablanca a connu sa première projection le 26 novembre 1942. Soixante-dix-huit ans plus tard, le film reste l’un des classiques hollywoodiens les plus connus, grâce à sa romance et aux stars qui y ont joué telles Humphrey Bogart et Ingrid Bergman.
Vous pensez peut-être connaître chaque dialogue du film et chaque scène par cœur, mais cela ne signifie pas que vous savez tout sur le succès inattendu du réalisateur Michael Curtiz. Nous allons vous révéler dans cet article quelques faits drôles qui se sont passés avant la production, pendant le tournage et après la sortie de « Casablanca » sur grand écran en 1942. Plus de détails avec Marc Dingreville.
1. Personne ne pensait que Casablanca allait être un succès
Aussi choquant que cela puisse paraître aujourd’hui (compte tenu de l’héritage de Casablanca), au moment de sa sortie, on ne s’attendait pas à ce que le film soit un grand succès. Casablanca a simplement été un film commercial fait pour gagner un peu d’argent au producteur, et c’est tout. Surprise! Casablanca a été nominé pour huit Oscars et a gagné dans trois catégories : Meilleur film, Meilleur réalisateur et Meilleur scénario.
2. Le scénario de Casablanca a coûté une jolie somme
L’achat d’un scénario pour 20 000 dollars américains peut sembler une bonne affaire en 2020. Mais en 1940, lorsque la pièce sur laquelle le scénario du film Casablanca s’est basé, intitulée « Everybody Comes to Rick’s », a été vendue pour 20 000 dollars à Warner Bros., c’était une sacrée somme d’argent à l’époque. Pour faire une comparaison, Le Faucon maltais de 1941 par exemple n’a coûté au producteur Henry Blanke que 8 000 dollars américains.
3. Sam ne savait pas jouer pas du piano
Dooley Wilson, qui a joué Sam dans le film Casablanca, était en réalité un batteur. Pour donner l’impression que Sam jouait du piano, un vrai pianiste était en face de Dooley Wilson pendant le tournage afin que ce dernier puisse imiter ses mouvements de main. La musique que Sam fait semblant de jouer est en fait un enregistrement.
4. La taille de Bogart a dû être ajustée
Humphrey Bogart mesurait 1,76 mètre, c’est-à-dire près de 5 cm de moins que Ingrid Bergman et cela ne convenait tout simplement pas pendant le tournage. Curtiz a donc obligé Humphrey Bogart à se tenir debout sur des blocs ou à s’asseoir sur des coussins pour paraître plus grand que sa bienaimée. Les effets ont fonctionné et tout a été question de perspective. Cette technique est toujours utilisée aujourd’hui pour donner aux acteurs une meilleure allure à l’écran.
5. Un accord a été conclu pour obtenir Bergman
Le producteur Hal Wallis aurait voulu qu’Ingrid Bergman, qui était sous contrat avec David O. Selznick, joue Ilsa Lund, même si des actrices comme Hedy Lamarr et Ann Sheridan étaient disponibles. Afin d’obtenir Bergman, Wallis l’a échangée contre Olivia de Havilland. Ce qui a permis à Wallis d’avoir l’actrice qu’il voulait pour devenir la tête d’affiche du film à côté de Humphrey Bogart.
6. Warner Bros voulait que François Truffaut refasse Casablanca
En 1974, plus de 30 ans après la sortie du film, Warner Bros a approché le réalisateur français et icône de la Nouvelle Vague du cinéma, François Truffaut, pour refaire Casablanca. Mais ce dernier a refusé. Pour Marc Dingreville, ce refus s’explique par le fait que les Américains adoraient Casablanca et connaissaient chaque phrase du film original par cœur et l’histoire du film n’avait pas besoin d’être réinventée. Aussi, Truffaut ne pouvait pas imaginer des successeurs pour des acteurs emblématiques tels Humphrey Bogart et Ingrid Bergman, qui étaient devenus des icônes du cinéma américain.
Ingrid Bergman et Humphrey Bogart dans "Casablanca" (1942). (Getty Images)
BibliObs
"Casablanca" : vie et légende du film le plus aimé
d'Hollywood
LA BOÎTE A BOUQUINS DE F.F. Romans non-traduits, nanars introuvables,
bizarreries oubliées... François Forestier dégaine ses livres du second rayon.
Cette semaine, le film dont on ne se lasse pas.
Par François Forestier / Publié le 21 septembre 2018 à 10h30 Mis à jour le 21 septembre 2018 à
15h23
On entend l'avion qui décolle. Humphrey Bogart et Claude Rains
s'avancent, dans un brouillard de conte de fée, et le flic de Vichy murmure:
«C'est le début d'une grande amitié». Fondu au noir. Une petite larme, et on
sort de la projection de «Casablanca» avec le cœur d'une fleuriste, l'âme mélancolique
et la certitude que tout se règle en dialogues d'une ligne. «Rick, pourquoi
êtes-vous venu à Casablanca? - Pour les eaux.- Quelles eaux? On est au milieu
du désert. - J'ai été mal informé». C'est du gravé dans le marbre, du ciselé
Praxitèle, de l'alésé au laser de combat. Noah Isenberg, professeur de média à
New York, raconte tout, dans «We'll always have Casablanca», le livre de base
pour les amoureux du film de Michael Curtiz.
La suite après la publicité
Tout a commencé par une pièce de théâtre, «Everybody Comes to Rick's»,
de Murray Burnett et Joan Alison (1940). Sitôt acheté par la Warner, le machin
est réécrit, c'est la règle, au studio: deux frangins, Julius et Philip
Epstein, s'y collent. Puis, selon la méthode habituelle, le scénario est
retouché par d'autres galériens: Howard Koch («Sergent York») rajoute des
allusions politiques. Puis Casey Robinson («Capitaine Blood») bidouille
quelques scènes. La Warner propose un casting: Ann Sheridan et Ronald Reagan.
Celui-ci étant un peu fade, on sollicite George Raft et Jean-Pierre Aumont.
Bogart est disponible, finalement, c'est lui qui prend, un peu perplexe: «Je
sais pas trop de quoi ça parle».
Suite des opérations: Ann Sheridan est trop sexy, et des noms d'actrices
défilent, Michèle Morgan, Edwige Feuillère, Hedy Lamarr. Quand Ingrid Bergman
est engagée (elle ne coûte pas cher), le scénario n'est pas terminé. Elle
demande au metteur en scène, Michael Curtiz, un Hongrois colérique (il tire des
coups de feu en l'air quand il est mécontent): «Je pars avec qui, à la fin? Mon
amant ou mon mari?», Curtiz répond: «Euh... Je sais pas». Elle: «Mais je joue
le rôle comment, alors? - Jouez-le... entre deux».
Tay Garnett, le cinéaste qui a écrit le livre le plus drôle sur
Hollywood
Sans le savoir, Curtiz a donné un chef d'œuvre
Claude Rains (le capitaine Renault), acteur d'une classe folle, est en
fait un alcoolique total, issu d'une famille de dix enfants, affligé d'un
accent cockney dément (qu'il maîtrise). Conrad Veidt, qui joue le nazi, est
marié à une juive, et a fui l'Allemagne hitlérienne (il va mourir juste après
le tournage, sur un terrain de golf). Paul Henreid, dans le rôle du mari de
Bergman, se prend pour une star et exige d'être en haut de l'affiche. Accessoirement,
il fait placer des micros dans la loge de Curtiz, de façon à ce que toute
l'équipe écoute les après-midis salaces du metteur en scène en compagnie de
starlettes enthousiastes. Le tournage est stressant: Bogart picole dur («Il est
sympa jusqu'à 11h30 du matin. Après, il se prend pour Bogart», dit le
cantinier).
Dooley Wilson, le musicien qui chante «As Times goes by», ne sait pas
jouer du piano. Il propose de jouer de la batterie (c'est sa spécialité). Les
soixante-quinze acteurs du film sont presque tous des immigrants, personne ne
parle la même langue (Dalio, Bergman, Henreid, Rains, Peter Lorre, Madeleine
Lebeau etc.), le scénario reste en panne, et la censure s'en mêle. Ingrid
Bergman devient une femme adultère, si elle reste avec Bogart à la fin. Pas
question, vous allez me gommer cette immoralité. Et puis elle est plus grande
que Bogart, ça va faire bizarre s'ils s'embrassent, elle doit se pencher. On
monte Bogart sur une petite caisse. Finalement, c'est dans la boîte, une
production Warner parmi tant d'autres. Mais non: sans le savoir, Curtiz a donné
un chef d'œuvre.
Marlène Dietrich et les "Dames de Hollywood"
Qu'est ce qui fait la magie - éternelle - de «Casablanca»? Noah
Isenberg conclut:
A chaque fois que je le regarde, c'est un film qui me donne de
l'espoir».
Pouvoir de l'illusion: la dernière scène, si belle, est un trucage.
L'avion, au fond, est une maquette. Et les silhouettes, dans le brouillard,
sont petites. En effet de la perspective? Non. Ce sont des acteurs nains.
Nous aurons toujours Paris": le film "Casablanca" a 75 ans
Publié le - Modifié le
Souvent considéré comme le plus grand film jamais réalisé, "Casablanca", une histoire intemporelle sur l'amour, la perte et la rédemption, sur fond de lutte contre les Nazis, marque ce dimanche son 75e anniversaire.
Sorti sur les écrans de New York le 26 novembre 1942 avec l'intention de capitaliser sur l'invasion alliée de l'Afrique du Nord, "Casablanca" est devenu un succès mondial qui a notamment remporté l'Oscar du meilleur film en 1944.
Réalisé par Michael Curtiz, le film est emblématique: une histoire d'amour dévastatrice mettant en vedette Humphrey Bogart et Ingrid Bergman dans le rôle de Rick Blaine et Ilsa Lund, des amants maudits dont l'union doit être sacrifiée pour la lutte contre les Nazis, dans la ville de Casablanca, contrôlée par le gouvernement de Vichy.
Pour Nora Fiore, auteure du blog "Nitrate Diva" consacré aux classiques du cinéma, "Casablanca" parle du triomphe de l'idéalisme sur le cynisme.
"+Casablanca+ offre une allégorie de l'Amérique qui prend ses distances avec son isolationnisme et son égoïsme pour aider les autres, en particulier les réfugiés", dit-elle à l'AFP.
Le scénario oscarisé de Howard Koch, Julius Epstein et son frère jumeau Philip est aussi remarquable par le nombre de ses répliques devenues des slogans célèbres, de "Nous aurons toujours Paris" à "Arrêtez les suspects habituels".
Choisi par les parlementaires britanniques comme leur film préféré de tous les temps selon un sondage de 2006, et consacré troisième plus grand film américain un an plus tard par l'American Film Institute, "Casablanca" fait encore salle comble lors des projections spéciales.
En 2012, l'Oscar du meilleur réalisateur remporté par Michael Curtiz s'est vendu pour 2,1 millions de dollars aux enchères à Santa Monica, en Californie, tandis que le célèbre piano qui ornait le Rick's Cafe a rapporté 3,4 millions de dollars, à New York, deux ans plus tard.
"C'est un film qui a captivé le public pendant les heures les plus sombres de la Seconde Guerre mondiale, et son message reste pertinent", relève Amanda Garrett, une écrivain basée dans l'Ohio et spécialisée dans les films de l'âge d'or de Hollywood.
"Casablanca met chacun de ses personnages dans une situation désespérée - sous un régime totalitaire - et les force ensuite à décider comment ils vont réagir face à un mal inimaginable."
- Couple légendaire -
Beaucoup de légendes circulent sur le tournage de "Casablanca", l'une des plus connues étant que l'alchimie entre Ingrid Bergman et Humphrey Bogart était basée sur une réelle attraction mutuelle.
Divers membres de leurs familles, dont les actrices Isabella Rossellini et feu Lauren Bacall, ont toutefois insisté sur le fait que Humphrey Bogart et Ingrid Bergman ne s'estimaient pas particulièrement et ne faisaient pas grand cas du film.
Ingrid Bergman, décédée à l'âge de 67 ans en 1982, n'avait jamais vraiment voulu faire "Casablanca" mais avait accepté le rôle après avoir été initialement refusée pour le film qui l'intéressait vraiment: "Pour qui sonne le glas", de Sam Wood (1943) -pour lequel elle sera finalement retenue- .
Elle s'est vu offrir le rôle dans "Casablanca" après le refus de Hedy Lamarr, le premier choix.
Les historiens du cinéma notent que le scénario a été écrit et réécrit des dizaines de fois pendant le tournage, laissant Ingrid Bergman dans l'inconnu: son personnage finirait-il par se retrouver avec Rick ou Victor Laszlo, incarné par Paul Henreid ?
Elle pressait de questions les scénaristes, mais eux-mêmes n'en avaient aucune idée. L'actrice s'est vue obligée de montrer un visage le plus neutre possible pendant la scène de fin dans le Rick's Cafe - d'où son expression faciale mystérieuse et tant admirée.
"+Casablanca+ illustre la force du système des studios hollywoodiens, avec un grand réalisateur, des stars, des acteurs de genre, des scénarios, des costumes et des scénographies qui travaillent ensemble pour produire un film absolument réjouissant", s'enthousiasme Nora Fiore.
"C'est un hommage au talent et la qualité du vieux Hollywood et à la pertinence des films que les studios ont produits à leur apogée."
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