marți, 1 septembrie 2020

Otar Iosseliani / un TATI georgian

Otar Iosseliani

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Otar Iosseliani
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Otar Ioseliani en 2010
Nom de naissanceOtar Iosseliani
Naissance (86 ans)
TbilissiDrapeau de la Géorgie Géorgie
NationalitéGéorgien
ProfessionRéalisateur
Films notablesAdieu, plancher des vaches !
Otar Iosseliani, né le 2 février 1934 (86 ans) à Tbilissi (Géorgie, à l'époque en URSS), est un cinéaste géorgien installé en France depuis 1982.
Ses films sont particuliers, sortes de films muets parlants, habités de nostalgie et d'un désespoir amusé. On y trouve parfois une certaine familiarité de style qui le rend proche de Tati.
Biographie
Iosseliani étudie d'abord le piano à l'école de musique de Tbilissi (il est diplômé de piano, de composition et de direction d'orchestre). En 1953, il entre à l'université de Moscou pour suivre des cours de mathématiques et mécanique, il y reste jusqu'en 1955. Il s'aperçoit que suivre ce type d'études en Union soviétique signifie être recruté par l'Armée et y être retenu. Pour se dégager en douceur, il s'oriente vers des études de mise en scène à l'Institut de cinéma de l'Union soviétique (VGIK). Il y réalise en 1958 son premier film, Aquarelle, qui passera à la télévision.
En 1961, il réalise Avril. Le film, interdit, ne sera vu en Union soviétique qu'à partir des années 1970.
Iosseliani devient alors pêcheur puis ouvrier métallurgiste, ce qui le ramènera au cinéma deux ans plus tard, avec la réalisation de La Fonte, documentaire sur le travail d'ouvriers d'une fonderie.
En 1967, sortira La Chute des feuilles, le film sera retiré de la distribution en URSS. Il passera cependant les frontières pour être présenté au Festival de Cannes.
1968Vieilles chansons géorgiennes est interdit par le Comité de Cinéma de Tbilissi. Pour Il était une fois un merle chanteur (1970) la distribution sera limitée aux ciné-clubs mais le film passera également les frontières et arrivera à Cannes en 1974 avec Otar Iosseliani. En 1976Pastorale est interdit jusqu'en 1979, année où Iosseliani est nommé Personnalité émérite des Arts de Géorgie.
À partir de 1982, Iosseliani travaille en France : il y tourne une Lettre d'un cinéaste pour l'émission de télévision Cinéma, cinéma. En 1983, toujours pour la télévision, il tourne un documentaire, Euskadi.
1984, nouveau long-métrage de cinéma : Les Favoris de la lune, qui obtient le prix spécial du jury à la Mostra de Venise. Iosseliani est nommé Artiste du Peuple de Géorgie. L'année suivante il tourne un documentaire pour la télévision : Un petit monastère en Toscane.
En 1989, Et la lumière fut obtient le prix spécial du jury à la Mostra de Venise.
La Chasse aux papillons sort en 1992.
Nicolas Zourabichvili, compositeur français d'origine géorgienne, assure la collaboration musicale pour nombre de ses films.
En 1994, Arte diffuse le triptyque documentaire Seule, Géorgie.
Avec Brigands, chapitre VII (1996), Otar Iosseliani obtient son troisième prix spécial du jury à la Mostra de Venise.
En 1999, Adieu, plancher des vaches ! se voit récompenser du prix Louis-Delluc. En 1999, il remporte également un Nika du meilleur réalisateur (partagé avec Alekseï Balabanov) pour Brigands, chapitre VII (1996).
En 2001, sort Lundi matin qui se voit décerner L'Ours d'argent au Festival de Berlin.
En 2015, le Festival du film de Belfort - Entrevues lui consacre une rétrospective.

Filmographie

Courts et moyens métrages

Longs métrages

Acteur

Bibliographie

  • Addio Terraferma - Ioseliani secondo Ioseliani, de Luciano Barcaroli, Carlo Hintermann et Daniele Villa, Ubulibri, Milan, 1999
  • (Et) Le Cinéma d'Otar Iosseliani (fut), de Antony Fiant, L'Âge d'Homme, 2002

Radio

Édition DVD

  • L'éditeur Blaqout a réalisé, début 2004, un coffret regroupant la presque totalité des films d'Otar Iosseliani.
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    Favourites of the Moon aka Les favoris de la lune (All Region DVD) 1984  Katja Rupé, Alix de Montaigu, François Michel M.G.N. (Movie Game Nostalgia)
    Les Favoris de la lune, 1984

      Synopsis
      • Une galerie de personnages aux profils divers et variés, du cambrioleur artiste à la chanteuse de rock collectionneuse d'art, en passant par un bourgeois dévalisé et voleur, un juge corrompu, etc., liés entre eux par des actions bonnes ou mauvaises.
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      • Jaquettes DVD et Blu-ray du film Et la lumière fut
      • 1989 : Et la lumière fut
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      • né en 1934
        18 films
      • Otar Iosseliani - Wikipedia


      • Otar Iosseliani est né à Tbilissi, en Géorgie, le 2 avril 1934. Il étudie le piano, la composition et la direction d’orchestre avant de suivre, de 1953 à 1955, des cours de mathématiques et de mécanique à l’Université de Moscou. Puis il entre au V.G.I.K., la prestigieuse école de cinéma soviétique, où ses maîtres sont Alexandre Dovjenko et Mikhaïl Tchiaoureli. Il y réalise des documentaires et, comme travail de fin d’études, Avril, moyen métrage d’une cinquantaine de minutes.
        Les héros de ce premier essai sont des jeunes mariés qui semblent d’abord se contenter d’amour et d’eau fraîche dans leur appartement vide. Mais à mesure qu’ils remplissent celui-ci de meubles et d’équipements ménagers, leur bonheur se dégrade jusqu’à la première dispute. La bande-son enregistre les moindres bruits du quotidien, contrepoint sonore à des gags purement visuels qui rappellent le comique de Jacques Tati. S’il critique la société de consommation, Avril met aussi en scène des personnages rien moins que positifs ce qui, à l’aune du réalisme socialiste, est jugé intolérable par les autorités du cinéma, qui interdiront le film jusqu’en 1974.
        Déçu au point de songer à abandonner le cinéma, Iosseliani y revient quand même avec La fonte, documentaire dont l’historien Georges Sadoul salue le ton personnel et neuf « parce qu’il met l’accent moins sur les forges de Vulcain que sur les hommes qui y travaillent ». Mais le cinéaste n’en a pas fini avec les censeurs. Son premier long métrage, La chute des feuilles, chronique nonchalante de la vie en Géorgie au temps des vendanges, est à nouveau contesté (et « retenu » jusqu’en 1968) parce qu’il révèle, avec humour, l’existence de trafiquants, le peu d’entrain des travailleurs à accomplir leur tâche et le ridicule des touristes « étrangers » – des Russes – en visite guidée dans les chais.
        Plaidoyer en faveur d’une culture menacée, L’ancienne chanson géorgienne ne fut pratiquement jamais montré. Il était une fois un merle chanteur, tourné en 1970, ne sera « libéré » qu’en 1974 et présenté à Cannes par la Quinzaine des Réalisateurs. Son « merle chanteur », un percussionniste, est un doux rêveur, insaisissable, toujours ailleurs. Et le film le suit avec sympathie, flâneur et insolent comme lui. Quant à Pastorale, il ne sortira d’U.R.S.S. qu’en 1982, au Festival de Berlin où il obtient le Prix de la critique internationale. Parabole sur le rôle émancipateur de l’Art – quatre musiciens bouleversent le quotidien d’un village géorgien – ce film sans véritables ressorts dramatiques servit de prétexte aux responsables du cinéma soviétique pour éloigner, à sa demande, un artiste décidément irrécupérable.
        C’est donc en Europe de l’Ouest et particulièrement en France qu’Otar Iosseliani poursuit, depuis 1982, une œuvre atypique qui connaît une faveur et une audience croissantes. En effet, presque tous ses films réalisés depuis cette date ont reçu les plus hautes récompenses. Ainsi Les favoris de la lune – fable sur l’appétit de possession qui mène la danse des destinées humaines –, Et la lumière fut – conte écologique tourné au cœur du Sénégal – et Brigands, chapitre VII – comédie noire sur l’écrasement de la Géorgie par le pouvoir communiste – ont obtenu le Grand Prix du jury au Festival de Venise.
        La chasse aux papillons, Grand Prix de l’Académie des arts de Berlin, déplore en demi-teintes la disparition d’un monde traditionnel et convivial au profit d’une société mercantile où fraternité et solidarité ne sont que mots vides de sens. Adieu, plancher des vaches !, enfin, présenté hors compétition à Cannes, prix Louis-Delluc, est un poème en images où se télescopent dans un apparent désordre des personnages farfelus qui expriment avec humour la révolte de tous ceux qui rêvent de fuir le « plancher des vaches » du monde contemporain.

         FILMOGRAPHIE:

        1958
        Aquarelle
        Akvarel
        1959La chanson des fleurs perdues
        (Sapovnela). C. M.
        1961Avril
        (Aprili). 0h50.
        Un joli arbre abrite les amoureux. On le coupe, on fabrique des meubles. Les meubles encombrent la maison, le jeune couple passe son temps a les ranger, les nettoyer, etc. A la fin, ils se retrouvent tristes devant une souche qui n'est plus un arbre.
        1964La fonte
        Tudzhi
        1966La chute des feuilles
        (Giorgobistve). Avec : Ramaz Giorgobiani (Nico), Gogi Kharabadze (Otari), Marina Kartsivadze (Marine).
        Niko, jeune homme vivant à Tbilissi, fait ses débuts professionnels en tant que cadre dans une usine vinicole. Il se prend aussitôt d’amitié pour des ouvriers plus âgés que lui et ne parvient pas à leur donner les ordres propres à son rang...
        1969L'ancienne chanson georgienne
        Dzveli qartuli simgera
        1970Il était une fois un merle chanteur 
        (Iko shashvi mgalobeli). Avec : Gela Kandelaki (Gia Agladze), Gogi Chkheidze.
        1975Pastorale
        Pastorali
        1982
        Lettre d'un cinéaste (TV)
        1983Sept pièces pour cinéma noir et blanc
        1983Euzkadi été 1982 (TV)
        1984Les favoris de la lune
        Avec : Katja Rupé (Claire), Alix de Montaigu (Delphine Laplace), François Michel (Philippe), Jean-Pierre Beauviala (Colas), Pascal Aubier (Monsieur Laplace), Christiane Bailly (Agnès), Bernard Eisenschitz (Gustave), Hans Peter Cloos (Monsieur Duphour-Paquet), Maïté Nahyr (Madeleine Duphour-Paquet), Mathieu Amalric (Julien), László Szabó (terroriste), Yannick Carpentier (policier). 1h45.
        1988Un petit monastère en Toscane
        1989Et la lumière fut
        Avec : Sigalon Sagna (Badinia), Saly Badji (Okonoro), Binta Cissé (Mzezve), Marie-Christine Dieme (Lazra), Fatou Seydi (Kotoko). 1h45.
        Un village africain, au coeur de la forêt. La communauté vit dans une relative harmonie, malgré les chamailleries. Une menace pèse pourtant: les engins des forestiers passent et repassent, les arbres sont abattus. Les hommes lavent le linge dans un marigot. Les femmes, amazones mamelues, pratiquent la chasse à l'arc...
        1992La chasse aux papillons
        Avec : Narda Blanchet (Solange, cousine de Marie-Agnes), Pierette Pompom Bailhache (Valerie, gouvernante), Aleksandr Cherkasov (Henri de Lampadere, voisin), Thamara Tarassachvili (Marie-Agnes de Bayonette), Alexandra Liebermann (Helene, soeur deMarie-Agnes), Lilia Ollivier (Olga, fille de Helene), Emmanuel de Chauvigny (le père André). 1h55.
        1994Seule, Georgie
        1996Brigands, chapitre VII
        Avec : Amiran Amiranashvili (Vano), Davit Gogibedashvili (Sandro), Gio Tsintsadze (Spiridon), Nino Ordjonikidze (Eka), Aleqsi Jakeli (Victor), Niko Kartsivadze (Cola), Keli Kapanadze (Lia) .2h09.
        1999
        Adieu, plancher des vaches !
        Avec : Nico Tarielashvili (le fils), Lily Lavina (la mère), Philippe Bas (le motar), Stephanie Hainque (La fille du bar). 1h58.
        Nicolas, 19 ans, fils aîné d’une riche famille dirigée par la mère, redoutable femme d’affaires, passe ses journées dans la grande ville voisine. Loin de son milieu d’origine, il est laveur de carreaux, plongeur dans un bistrot. Il est, malgré son âge, déjà un bon buveur, comme son père qui semble n’avoir dans la famille d’autre fonction que celle de géniteur. Ses copains sont voyous, SDF, ou de petites gens du quartier. Les filles sont souvent belles. Dommage qu’elles ne s’intéressent jamais à celui qui pourrait les aimer...
        2002Lundi matin 
        Avec : Jacques Bidou (Vincent), Anne Kravz-Tarnavsky (La femme de Vincent), Narda Blanchet (La mère de Vincent). 2h00.
        Vincent, ouvrier dans un complexe pétrochimique de la vallée du Rhône, habite avec sa mère, sa femme et ses deux fils dans une vieille maison, au cœur d’un petit village, quelque peu hors du temps. Son fils aîné, passionné de chimie, peint des fresques dans l’église locale et s’adonne au parapente avec sa petite amie...
        2006Jardins en automne 
        Avec : Séverin Blanchet (Vincent, le ministre), Otar Iosseliani (Arnaud), Lily Lavina (Mathilde, la rousse), Denis Lambert (Gégé). 1h55.
        Tout va bien pour Vincent. Il est un ministre influant et épicurien, installé dans de beaux appartements, et accompagné par Odile, sa maîtresse fantasque et copieusement dépensière. Mais le vent tourne, il est viré de son haut poste et du coup largué par sa vénale compagne.




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