marți, 21 iulie 2020

GEORGE CUKOR (1899-1983).

Oscar-Winning Director George Cukor (as in "cucumber" | Audrey hepburn,  Hepburn, Audrey

GEORGE CUKOR
Cinéaste américain (New York 1899-Los Angeles 1983).

Son talent s'épanouit dans des comédies à la fois caustiques et sentimentales. Il a réalisé David Copperfield (1935), Indiscrétions (1940), Comment l'esprit vient aux femmes (1950), Une étoile est née (1954), les Girls (1957), le Milliardaire (1960), My Fair Lady (1964), Voyages avec ma tante (1973).

TOP GEORGE CUKOR

Par Dvdclassik - 
Comme beaucoup des grands cinéastes hollywoodiens de son époque, George Cukor a touché à tout : au drame, au musical, au film d'aventure, au film à suspense et même au western, comme nous le démontre aujourd'hui la chronique de La Diablesse en collants roses. C'est toutefois pour ses comédies que le cinéaste aura surtout retenu notre attention, comme le démontre ce classement, où figurent quelques unes de ses collaborations mythiques avec Katharine Hepburn. Vous pouvez bien entendu proposer…

CRITIQUES DE FILMS

FEMMES DE GEORGE CUKOR

Par Justin Kwedi - 
Mary Haines est l’épouse exemplaire d’un homme d’affaires Stephen Haines et mère d’une petite fille. Elle est entourée d’amies plutôt cancanières, spécialement Sylvia Fowler qui sait quelque chose que Mary ignore. Stephen a une liaison avec Crystal Allen, une vendeuse arriviste. Grâce « aux bons soins » de Sylvia, Mary découvre la vérité. Après une forte confrontation avec Crystal, et poussée par Sylvia, Mary part à Reno pour y obtenir rapidement le divorce. Souvent qualifié…

INDISCRÉTIONS DE GEORGE CUKOR

Par Justin Kwedi - 
Fille de la haute société de Philadelphie et de fort tempérament, Tracy Lord a gardé peu de temps son premier mari, le playboy C.K. Dexter Haven. Deux ans plus tard, elle est sur le point de se remarier avec un homme d'affaires en vue, ce qui intéresse au plus haut point le magazine Spy, à qui Dexter promet les entrées nécessaires à ses deux reporters : le journaliste Macaulay Connor et la photographe Liz Imbrie. Après avoir aligné sept échecs commerciaux lors de ses derniers rôles,…

LA DIABLESSE EN COLLANTS ROSES DE GEORGE CUKOR

Par Erick Maurel - 
Après s’être enfuis avec les costumes du théâtre où ils se produisaient, les membres de la troupe itinérante de Tom Healy (Anthony Quinn) arrivent à passer au Nebraska avant que leur créancier et le shérif ne les rejoignent. Ce petit groupe de comédiens est composé de sa star, Angela Rossini (Sophia Loren), à qui Tom, son manager et amant, ne cesse en vain de lui demander sa main, de la fausse ingénue Della Southby (Margaret O’Brien) et de sa mère Lorna (Eileen Heckart), ainsi…

LE MILLIARDAIRE DE GEORGE CUKOR

Par Erick Maurel - 
A Greenwich Village, une revue satirique est montée au cours de laquelle sont caricaturées certaines célébrités de l’époque dont Maria Callas, Elvis Presley ainsi que le milliardaire d’origine française établi à New York, Jean-Marc Clément (Yves Montand). Ce dernier en ayant entendu parler, avant de faire interdire le spectacle, il décide d'assister incognito aux répétitions pour se rendre compte par lui-même quel sort on lui réserve. Ébloui par la prestation d’Amanda (Marilyn…

OTHELLO DE GEORGE CUKOR

Par Caroline Dagorne - 
Le célèbre acteur Anthony John trouve dans le rôle d’Othello un succès triomphal ; mais peu à peu, au fil des représentations, sa raison s’égare et la passion d’Othello devient sienne, le poussant bientôt jusqu’au meurtre... Le titre français du film fait référence à l’une des tragédies les plus connues de William Shakespeare : Othello, le Maure de Venise, jouée pour la première fois en 1604. Dans la pièce de Shakespeare, Othello, dit le Maure, est un grand général vénitien.…

RICHES ET CÉLÈBRES DE GEORGE CUKOR

Par Julien Léonard - 
En 1959, Merry Noel quitte le Smith College et épouse Doug Blake. Elle fait ses adieux à Liz Hamilton, sa meilleure amie qui était également amoureuse de Doug. Dix ans passent. En 1969, Liz, devenue une romancière célèbre, revoit les époux Blake à Malibu : Merry a écrit un livre et, cherchant à le publier, soumet son projet à Liz... George Cukor n’est pas seulement réputé pour avoir été l’un des plus brillants metteurs en scène de son temps, lorsque l’âge d’or des studios…

SYLVIA SCARLETT DE GEORGE CUKOR

Par Ronny Chester - 
A Marseille, la jeune Sylvia est endeuillée par la disparition de sa mère. Revenant de l’enterrement de son épouse, Henry Scarlett avoue à sa fille qu’il doit fuir le pays sur le champ car il va bientôt être accusé de malversations financières par son employeur. Pour ne pas éveiller les soupçons des autorités, Sylvia se coupe les cheveux et entreprend de se faire passer pour un garçon, prénommé Sylvester, afin d’accompagner son père en Angleterre. Sur le bateau ferry qui les…

VACANCES DE GEORGE CUKOR

Par Sebastien Vient - 
Sur les pistes de ski de Lake Placid, Julia Seton tombe sous le charme de l'insouciant Johnny Case, élégant rêveur qu'elle décide de présenter, dès leur retour, à son père, Edward Seton. Johnny ignore la fortune familiale de sa fiancée, et n'en découvre l'étendue que sur place, à l'intérieur de l'impressionnante et austère demeure des Seton. La spiritualité du modeste jeune homme s'accorde difficilement avec le sérieux affairé de son possible beau-père mais ravit de bonheur Linda,…



CUKOR (George Dewey)

cinéaste américain (New York, N. Y., 1899 - Los Angeles, Ca., 1983).George Cukor naît dans un milieu aisé et cultivé, la bourgeoisie américaine d'origine hongroise, à l'époque où New York devient la capitale indiscutée, non seulement économique, mais aussi intellectuelle des États-Unis. C'est un homme de théâtre qui abordera le cinéma, tout naturellement, par le biais du parlant, comme dialoguiste et coréalisateur de cinéastes habitués du muet et bientôt supplantés par les nouveaux venus de la côte est.
Sa culture et son expérience théâtrale font que Cukor refuse d'être considéré comme un « auteur ». Il se veut metteur en scène, faisant bénéficier les sujets qu'il traite de toutes les ressources de son intelligence et de son goût, et s'efforçant d'obtenir de ses acteurs la meilleure interprétation possible. Aussi le cinéma de Cukor ne se conçoit-il guère sans la collaboration confiante et sur un pied d'égalité de techniciens, de scénaristes (au premier rang desquels Donald Ogden Stewart, Ruth Gordon et Garson Kanin) et de comédiens. On l'a très tôt considéré avant tout comme un grand directeur d'actrices. Son premier film en solo, Tarnished Lady (1931), vaut en effet par une remarquable interprétation de Tallulah Bankhead. Plus tard, il dirigera Greta Garbo dans un de ses rôles à la fois les plus émouvants et les plus humains, où elle fera preuve d'un humour plus convaincant que chez le Lubitsch de Ninotchka : le Roman de Marguerite Gautier (1937), d'après la Dame aux camélias.
Les titres mêmes de plusieurs de ses films évoquent un univers dominé par l'actrice : outre le précédent et Tarnished Lady, on peut citer Girls About Town, Little Women, Sylvia Scarlett, Zaza, Femmes, Susan and God, A Woman's Face, la Femme aux deux visages, The Actress, les Girls, My Fair Lady, Justine. Parmi les plus remarquables interprètes de Cukor figure Katharine Hepburn, qui fait ses débuts au cinéma dans Héritage(1932) et qu'il dirige dans trois étapes de sa carrière, en jeune comédienne éblouissante de virtuosité insolente (Sylvia Scarlett, 1935 ; Indiscrétions, 1940), dans la plénitude de ses moyens, face à Spencer Tracy (surtout Madame porte la culotte, 1949), enfin pendant sa vieillesse ravagée et encore altière d'actrice qui refuse de renoncer (Love Among the Ruins, 1975 ; The Corn Is Green, 1979). Il est presque fastidieux d'énumérer les très grands numéros d'actrices orchestrés par Cukor, qu'il s'agisse de Joan Crawford (Femmes, 1939 ; Il était une fois, 1941), de Judy Garland (Une étoile est née,1954), d'Ava Gardner (la Croisée des destins, 1956), d'Audrey Hepburn (My Fair Lady, 1964) ou de Maggie Smith (Voyages avec ma tante, 1973). Cukor n'est cependant pas infaillible et il a connu quelques échecs : avec Norma Shearer dans Roméo et Juliette (1936), Lana Turner dans Ma vie à moi (1950), voire Marilyn Monroe dans le Milliardaire (1960). Inversement, il faut insister sur l'étendue de son registre : de même qu'il a su faire rire Greta Garbo jusque dans le mélodrame, de même il a obtenu d'une Judy Holliday à l'humour explosif (Comment l'esprit vient aux femmes, 1950 ; Une femme qui s'affiche, 1954) une interprétation dramatique et émouvante : Je retourne chez maman (1952).
Mais il convient de ne pas réduire Cukor à une telle définition, si justifiée soit-elle. Tout d'abord, il faut rappeler qu'il est aussi un grand directeur d'acteurs : les interprétations de Cary Grant dans Sylvia Scarlett et Indiscrétions, de Robert Taylor dans le Roman de Marguerite Gautier, de Charles Boyer dans Hantise(1944), de Ronald Colman dans Othello (1947), de James Mason dans Une étoile est née, de Stewart Granger dans la Croisée des destins, de Laurence Olivier dans Love Among the Ruins, comptent parmi les meilleures de leurs carrières. On vérifie ici encore l'étendue du registre de Cukor, car il a su diriger des hommes au physique ingrat ou brutal, Gregory Ratoff dans What Price Hollywood ? (1932), Wallace Beery dans les Invités de huit heures (1933), Broderick Crawford dans Comment l'esprit vient aux femmes, ou Aldo Ray dans Je retourne chez maman.
Sans doute ne faut-il pas non plus limiter Cukor au théâtre, soit comme prétexte, soit comme technique. Pourtant, il s'agit là d'un aspect tout à fait fondamental de l'œuvre. Dès 1930, The Royal Family of Broadwaymet en scène le célèbre « clan » Barrymore. Par le choix de ses sujets Cukor reste bien à certains égards un homme de théâtre ; il soutient avec bonheur une tradition hollywoodienne, qui est l'adaptation cinématographique des succès de Broadway : cf. les Invités de huit heuresd'après la pièce de George S. Kaufman et Edna Ferber ; Indiscrétions d'après Philip Barry ; Femmes d'après Clare Boothe. Cette tendance à l'adaptation théâtrale marque toute la carrière de Cukor (et, plus près de nous, My Fair Lady). Il aime encore les portraits d'actrices (The Actress, 1953, d'après l'autobiographie de Ruth Gordon) et décrira dans la Diablesse en collant rose les aventures de comédiens ambulants au Far West, où ils interprètent la Belle Hélène d'Offenbach.
D'autre part, qui dit théâtre dit généralement Angleterre, et Cukor n'échappe pas à la règle. Il a adapté Shakespeare (Roméo et Juliette) ou est parti de Shakespeare pour étudier l'influence du théâtre sur la vie (Othello). Dans les deux cas, d'ailleurs, les interprètes (Leslie Howard, Ronald Colman) sont des Britanniques. Il a réalisé l'étrange et attachante Sylvia Scarlett (d'après Compton Mackenzie), dont les déguisements évoquent la pastorale shakespearienne (Comme il vous plaira). On rappellera encore ses adaptations de pièces de théâtre de William Somerset Maugham (Our Betters) ou indirectement de G. B. Shaw (My Fair Lady, d'après Pygmalion).
Mais la vaste culture de Cukor est loin d'être exclusivement théâtrale. Autre hommage à l'Angleterre, David Copperfield (1935) est sans conteste l'une des plus brillantes adaptations d'un classique victorien, magistrale non seulement dans sa distribution, mais aussi dans la difficile compression de la narration, qui permet d'aboutir à ce résultat si rare au cinéma, le sentiment de la durée romanesque (dict. du cinema Larousse).
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BORN YESTERDAY (Comment l’esprit vient aux femmes) – George Cukor (1950)

Belle, blonde et sotte, Billie est la petite amie d’un homme d’affaire puissant mais véreux. Celui-ci profite de l’ignorance de sa compagne pour la compromettre dans des affaires louches, jusqu’à ce qu’elle découvre la vérité grâce à un journaliste engagé pour lui apporter un semblant d’éducation. Judy Holliday remporta l’oscar de la meilleur actrice en 1950 pour sa très drôle et brillante prestation dans le rôle de Billie, qu’elle interpréta aussi bien au théâtre qu’au cinéma. Tout d’abord pièce à succès de Broadway écrite par Garson Kaninn cette amusante comédie de mœurs a conquis Hollywood après avoir été adaptée au grand écran par George Cukor. 

LES GIRLS – George Cukor (1957)

Procès retentissant : lady Sybil Wren, ancienne girl de la troupe du célèbre danseur Barry Nichols, est poursuivie pour diffamation par une autre ex-girl, Angèle Ducros, à cause de son livre de souvenirs sur l’époque où, avec Joy, une troisième girl, elles étaient les vedettes du spectacle de Nichols à Paris. Les Girls peut se vanter d’avoir le scénario le plus sophistiqué de l’histoire de la comédie musicale : un Rashomon dans le milieu stylisé (comme les aime Cukor) du music-hall parisien des années 1950. Délicieusement immoral, il passe en revue trois petites arrivistes amoureuses de leur chorégraphe (forcément, c’est Gene Kelly), qui cherchent à épouser des hommes riches. Comme toujours chez Cukor, il n’y a qu’un pas (ici, un pas chassé) entre comédie et drame, entre illusion et réalité. « Où est la vérité ? », demande un panneau brandi devant le tribunal. Dans la synthèse de tous les mensonges de ces dames… Avec son casting brillant (mention spéciale à Kay Kendall en girl alcoolique), ses chansons de Cole Porter et sa chorégraphie de Jack Cole, Les Girls brille des derniers feux de la comédie musicale de l’âge d’or et offre à Gene Kelly son dernier grand rôle hollywoodien. Il chorégraphia lui-même un ballet hommage à The Wild One (L’Equipée sauvage), avec Marlon Brando, d’une beauté à tomber. [Guillemette Odicino – Télérama]

DINNER AT EIGHT (Les Invités de huit heures) – George Cukor (1933)

Premier film produit par David O. Selznick pour la Metro-Goldwyn-Mayer – et son beau-père Louis B. Mayer ! – Dinner at Eight s’inscrit dans la tradition de Grand Hotel en réunissant un de ces « all star cast » dont la firme du lion avait la spécialité. George Cukor, qui n’avait alors que trente-cinq ans, fut chargé de diriger cette exceptionnelle galerie de monstres sacrés et chaque acteur, tout en effectuant un éblouissant numéro, participe à la perfection collective de l’ensemble.

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