vineri, 19 iunie 2020

Catherine Deneuve, un mythe français


Catherine Fabienne Dorléac dite Deneuve, n.1943, Paris,
77 de ani
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Catherine Dorléac, dite Catherine Deneuve

François Truffaut, le Dernier Métro

Actrice française (Paris 1943).
Après ses films avec J. Demy (les Parapluies de Cherbourg, 1964) et R. Polanski (Répulsion, 1965), elle tourne sous la direction de L. Buñuel (Belle de jour, 1967 ; Tristana, 1970), qui va faire d'elle un nouveau mythe du cinéma français. Sa beauté et son jeu, alliant passion et fantaisie, donnent tout leur attrait à ses nombreux personnages de composition : Liza (M. Ferreri, 1972), le Dernier Métro (F. Truffaut, 1980), Indochine (R. Wargnier, 1992), Ma saison préférée (A. Téchiné, 1993), Généalogies d'un crime (R. Ruiz, 1997), Dancer in the Dark (L. von Trier, 2000), Huit Femmes (F. Ozon, 2001), les Temps qui changent (A. Téchiné, 2004), Rois et Reine (A. Desplechin, id.), Un conte de Noël (id., 2008).

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Catherine Deneuve in 1995
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(Catherine Dorléac,dite Catherine DENEUVE)


actrice française (Paris 1943).
Issue d'une famille de comédiens français (son père Maurice Dorléac, sa sœur Françoise Dorléac), elle débute à l'écran à treize ans, prenant le nom de sa mère, qui avait été également comédienne. Lancée par Roger Vadim, Pygmalion des stars féminines, elle ne fait que pâle impression dans une adaptation contemporaine de la Justine de Sade. Elle est remarquée par Jacques Demy, qui l'impose grâce au succès stupéfiant des Parapluies de Cherbourg (1964), mais valorise l'aspect le moins intéressant de sa personnalité : la belle, lisse et pure jeune fille, aspect qui sera ultérieurement surexploité. Plusieurs productions contribuent néanmoins à pérenniser cette image trompeuse d'une comédienne aux ressources plus diverses et plus riches, comme le montrera, pour la première fois, Roman Polanski, avec Répulsion (1965), où elle incarne avec une vérité terrifiante une schizophrène frigide, multipliant les meurtres les plus sanguinaires. Aussi la reprise ultérieure par Michel Deville (Benjamin, 1968) du rôle de la vierge ingénue prend-il une résonance nouvelle.

 Avec Polanski et Deville, peintres et analystes aigus de la Psyché féminine, Luis Buñuel, en deux films (Belle de jour, 1967, et Tristana, 1970), développe encore les virtualités de l'actrice et la hausse au niveau du mythe. Jamais plus, dans la suite de son abondante carrière, elle ne retrouvera cette plénitude. Mais il n'est pas douteux qu'elle a incarné, dans les années 60, un avatar de l'éternel féminin. N'offrant apparemment aucune prise, inaltérable et insoupçonnable, marmoréenne, elle appelle en quelque sorte le ciseau du sculpteur-réalisateur qui lui insufflera la vie et l'expression, qui dévoilera des abysses troubles cachées sous une limpidité de surface.

Après ces rencontres fabuleuses, c'est malheureusement à l'extériorité la plus superficielle de son personnage que l'on fit appel (Peau d'âne ; la Femme aux bottes rouges ; Mayerling), avant de la recycler, la maturité venant, dans un registre de fantaisie voulant faire référence à la comédie américaine, ce qui peut paraître en contradiction avec sa nature, qui est d'être plutôt que de faire, d'incarner plutôt que d'interpréter.
Toutefois, cette nouvelle orientation compte des réussites (la Vie de château ; les Demoiselles de Rochefort ; le Sauvage), mais aussi des ratages (Zig Zig ; l'Agression). Les années 70 la voient alterner rôles comiques et dramatiques, ayant renoncé aux emplois « décoratifs » (Mayerling), qui risquaient de la reléguer dans l'insignifiance. La tentative d'ouverture vers une carrière américaine ne donna pas les effets escomptés chez une comédienne qui aurait pu, pourtant, être un parfait équivalent de l'héroïne hitchcockienne. Au cours des années 80, François Truffaut dans le Dernier Métro,André Téchiné dans Hôtel des Amériques et le Lieu du crime, Alain Corneau dans le Choix des armes et François Dupeyron dans Drôle d'endroit pour une rencontre lui offrent ses meilleurs rôles. Deneuve demeure l'une des actrices françaises les plus expérimentées, l'une des rares capables d'enflammer un personnage qui de prime abord pourrait être perçu par les spectateurs comme froid, détaché, voire indifférent.

Films :

les Collégiennes (A. Hunnebelle, 1957) ; les Petits Chats(Jacques R. Villa, 1959) ; Les portes claquent (Jacques Poitrenaud et Michel Fermaud, 1960) ; l'Homme à femmes (Jacques Gérard Cornu, id.) ; les Parisiennes(M. Allégret, 1962, sketch : Sophie) ; Et Satan conduit le bal (Grisha M. Dabat, id.) ; Vacances portugaises(P. Kast, 1963) ; le Vice et la Vertu (Vadim, id.) ; les Parapluies de Cherbourg (Demy, 1964) ; les Plus Belles Escroqueries du monde (C. Chabrol, id. sketch : l'Homme qui vendit la tour Eiffel) ; la Chasse à l'homme(E. Molinaro, id.) ; Un monsieur de compagnie (Ph. de Broca, id.) ; Avec amour et avec rage (La constanza della ragione, P. Festa Campanile, id.) ; Répulsion (Polanski, 1965) ; Belles d'un soir (Das Liebeskarussel,R. Thiele, id. ; sketch : la Somnambule) ; le Chant du monde (M. Camus, id.) ; la Vie de château (J.-P. Rappeneau, 1966) ; les Créatures (A. Varda, id.) ; les Demoiselles de Rochefort (Demy, 1967) ; Belle de jour(Buñuel, id.) ; Benjamin (Deville, 1968) ; Manon 70(J. Aurel, id.) ; Mayerling (T. Young id.) ; la Chamade(A. Cavalier, id.) ; Folies d'avril (The April Fools,S. Rosenberg, 1969) ; la Sirène du Mississippi(F. Truffaut, id.) ; Tristana (Buñuel, 1970) ; Peau d'âne(Demy, id.) ; ça n'arrive qu'aux autres (Nadine Trintignant, 1971) ; Liza (Ferreri, 1972) ; Un flic (J.-P. Melville, id.) ; l'Événement le plus important depuis que l'homme a marché sur la Lune (Demy, 1973) ; Touche pas à la femme blanche (Ferreri, 1974) ; la Femme aux bottes rouges (Juan Luis Buñuel, id.) ; la Grande Bourgeoise (M. Bolognini, id.) ; Zig Zig (Laszló Szabó, 1975) ; l'Agression (G. Pirès, id.) ; le Sauvage(Rappeneau, id.) ; la Cité des dangers (R. Aldrich, id.) ; Si c'était à refaire (C. Lelouch, 1976) ; Âmes perdues(D. Risi, id.) ; Il était une fois la légion (March or Die,Dick Richard, 1977) ; Coup de foudre (R. Enrico, id., inachevé) ; Casotto (S. Citti, id.) ; l'Argent des autres(Ch. de Challonge, 1978) ; Écoute voir (H. Santiago, 1979) ; Ils sont grands ces petits (Joël Santoni, id.) ; Courage, fuyons (Y. Robert, id.) ; À nous deux (Lelouch, id.) ; le Dernier Métro (Truffaut, 1980) ; Je vous aime(C. Berri, id.) ; Hôtel des Amériques (A. Téchiné, 1981) ; le Choix des armes (A. Corneau, id.) ; le Choc (Robin Davis, 1982) ; les Prédateurs (The Hunger, Tony Scott, 1983) ; l'Africain (de Broca, id.), le Bon Plaisir (F. Girod, 1984) ; Fort Saganne (A. Corneau, id.) ; Paroles et Musique (Elie Chouraqui, id.) ; le Lieu du crime(A. Téchiné, 1986) ; Pourvu que ce soit une fille(Monicelli, id.) ; Agent trouble (J.-P. Mocky, 1987) ; Fréquence meurtre (Élisabeth Rappeneau, 1988) ; Drôle d'endroit pour une rencontre (François Dupeyron, id.) ; Frames From the Edge (Adrian Maben, 1989) ; la Reine blanche (Jean-Loup Hubert, 1991) ; Indochine (Régis Wargnier, 1992) ; Ma saison préférée (Téchiné, 1993) ; Les Demoiselles ont eu 25 ans (Varda, id.) ; la Partie d'échecs (Yves Hanchar, 1994) ; le Couvent (M. de Oliveira, 1995) ; l'Enfant de la nuit (Téchiné, 1996) ; les Voleurs (id., id.) ; Généalogies d'un crime (R. Ruiz, id.) ; Place Vendôme (N. Garcia, 1998) ; le Vent de la nuit(Ph. Garrel, 1999) ; Belle-maman (Gabriel Aghion, 1999) ; Pola X (L. Carax, 1999) ; le Temps retrouvé(R. Ruiz, 1999) ; Est-Ouest (R. Wargnier, 1999) ; Dancer in the Dark (L. von Trier, 2000) ; Je rentre à la maison(M. de Oliveira, 2001) ; le Petit Poucet (Olivier Dahan, 2001) ; Absolument fabuleux (G. Aghion, 2001).https://www.larousse.fr/archives/cinema/page/415



C.D. impreuna cu Roman Polanski (1964)
C.D.impreuna cu Francois Truffaut 

C.D.in La chamade

C.D impreuna cu Roger Vadim (partener,1961-1964)
C.D.impreuna cu Marcello Mastroianni 



Diaporama 7 pages
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Selectie personala: 8 filme din 127

1964 : Les Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy : Geneviève Emery
1965 : Répulsion de Roman Polanski : Carole Ledoux
1965 : La Vie de château de Jean-Paul Rappeneau : Marie
1967 : Belle de jour de Luis Buñuel : Séverine Serizy
1969 : La Sirène du Mississipi de François Truffaut : Marion Vergano, Julie Roussel
1970 : Tristana de Luis Buñuel : Tristana
1970 : Peau d'âne de Jacques Demy : la reine bleue et Peau d'âne
1980 : Le Dernier Métro de François Truffaut : Marion Steiner
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1.Chiara Mastroianni, n.1972

2. Christian Vadim, n.1963


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