vineri, 17 ianuarie 2020

CHARLOT- "DICTATOR FARA VOIE"


THE GREAT DICTATOR, 1940, reg. Charles Chaplin, Jack Oakie, Reginald Gardiner, Henry Daniell, Billy Gilbert, Grace Hayle, Carter DeHaven, Paulette Goddard.
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http://frames.free.fr/1/dictateur.htm


Par Franck Suzanne - le 1 novembre 2003



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L'HISTOIRE

Combattant pour son pays, la Tomania, en 14-18, un soldat sauve un officier blessé et s'envole avec lui dans un avion qui atterri en catastrophe. Après un long séjour à l'hôpital, amnésique, il rejoint le ghetto ou il possède une échoppe de barbier. Entre-temps, le Dictateur Hynkel est arrivé au pouvoir et prononce des discours contre les juifs. Dans le ghetto, sujet aux brimades des miliciens, le barbier fait la connaissance d'une jeune femme, Hannah, dont il tombe amoureux. Pendant ce temps, Hynkel rêve de conquérir le monde...
aNALYSE ET CRITIQUE
 
"Je suis désolé, mais je ne veux pas être empereur, ce n'est pas mon affaire. Je ne veux ni conquérir, ni diriger personne. Je voudrais aider tout le monde dans la mesure du possible, juifs, chrétiens, païens, blancs et noirs…"
C'est ainsi que commence le discours final du Dictateur, moment-clé de l’œuvre "chaplinienne", incontestablement le film le plus ambitieux de son auteur et une véritable oeuvre humaniste qui garde toute sa puissance 60 ans plus tard. Qui mieux que Chaplin pouvait s'attaquer à Hitler et à ce qu'il représentait ? La coïncidence voulut que les deux hommes naissent à quatre jours d'intervalle en 1889 et qu'ils deviennent les deux "moustachus" les plus célèbres de la première partie du vingtième siècle, l'un le plus aimé, l'autre le plus haï.
Le Dictateur est le film de la rupture pour Chaplin dans la mesure où il abandonne son personnage de Charlot connu et adulé dans le monde entier depuis un quart de siècle pour prendre les traits d’un barbier juif. Rupture également avec le cinéma muet car Le Dictateur est le premier film parlant de Chaplin (Les Temps Modernes comportait des scènes sonorisées mais restait une oeuvre muette) et c'est à peu près à cette époque qu'il allait être la cible des politiciens américains au sujet de ses idées. Le film est, enfin, le premier véritable film de Chaplin qui repose sur un scénario entièrement rédigé avant le tournage, ce qui changeait des méthodes habituelles de travail du cinéaste.
 
Après Les Temps Modernes, Chaplin épouse Paulette Godard, future interprète du Dictateur à ses cotés et commence à travailler sur plusieurs projets, dont un sur Napoléon. En 1938, par l'intermédiaire de King Vidor, Chaplin fait la connaissance d'un jeune auteur marxiste, Dan James qui le convainc de faire un film sur Hitler. Ayant pris connaissance du projet de Chaplin après une première ébauche du scénario, un quotidien américain, le "Daily Mail" annonce la nouvelle dans ses colonnes, ce qui ne manque pas de provoquer de vives réactions, notamment en Allemagne mais également sur le sol américain où débute une campagne visant à dissuader Chaplin de faire ce film ; cette campagne de dissuasion viendra autant du gouvernement américain qui adoptait une position isolationniste par rapport au conflit qui touchait l'Europe que des puissants nababs d'Hollywood qui redoutaient de perdre le marché allemand pour leurs films. Mais Chaplin était déterminé à faire un film sur Hitler ; il mènera à bien son projet malgré les menaces de tout bord et grâce à son indépendance artistique et financière acquise depuis 1919 quand il créa Les Artistes Associés avec Douglas Fairbanks, D.W Griffith et Mary Pickford, structure qui lui permettait de ne pas dépendre des grands studios. Le projet du Dictateur n'aurait certainement jamais vu le jour si Chaplin avait été sous contrat avec l'un d'entre eux.
 
Le scénario définitif du film est achevé le 1er septembre 1939, soit deux jours avant que la guerre ne soit déclarée en Europe, et le tournage du film commence le 9 septembre pour s'achever fin mars 40. Le discours final, scène-clé du film mais également de l’œuvre de Chaplin, ne sera tourné et enregistré que plus tard, fin juin 40. Le Dictateur sort le 15 octobre de cette même année et de ce fait est le premier film américain à prendre ouvertement position contre Hitler et le régime nazi précédant des films comme Man Hunt de Lang, To be or not to be de Lubitsch ou encore, le cartoon signé Tex Avery, Blitz Wolf.
Le Dictateur est le premier film entièrement parlant de Chaplin. Le passage du muet au parlant lui posait un véritable et épineux problème dans la mesure où il avait peur, de par ce choix, de devenir un comédien comme les autres, lui qui était, à l'époque du muet, un véritable "corps" de cinéma. Toutefois, c'était bel et bien le film approprié pour que Chaplin se décide enfin à sauter le pas. En effet, la principale force d'Hitler était dans ses talents d'orateur, talents qui lui ont permis de manipuler les foules ; le meilleur moyen de le caricatureré tait de jouer de cet état de fait. Chaplin interprète donc le dictateur Hynkel, qui, dans son allure, sa gestuelle, sa façon de s'exprimer est la réplique exacte de l'original. Pour que le passage du muet au parlant se fasse en douceur, il s'octroie également le rôle du barbier juif, ultime avatar du vagabond, qui donne la possibilité à Chaplin de "prolonger" une dernière fois "le mutisme" de son héros en ne lui accordant que très peu de dialogues.
 
Le film est une réussite exemplaire, oeuvre à la fois drôle, lucide et juste. Le film, dans sa forme, ressemble beaucoup aux films muets de Chaplin, son cinéma s'appuyant sur le langage de l'image à travers les gags visuels et le comique de situation qui ont fait le succès du personnage de Charlot. Le début, situé pendant la première guerre mondiale, fait irrémédiablement penser à son moyen-métrage Charlot soldat qu'il réalisa en 1918 et qui déjà, témoignait d'une réelle audace dans la satire et le burlesque pour dénoncer l'absurdité de la guerre. Ici, il dresse un portrait véritablement saisissant et grotesque d'Hitler, de ses discours (la scène où les micros se tordent au son de sa voix, ce langage incompréhensible qu'il nous assène pendant ses discours sont de purs moments de folie comique) ou bien encore de sa mégalomanie (sublime métaphore du désir de conquête d'Hitler avec la scène où Chaplin jongle avec une mappemonde). Chaplin en profite également pour régler son compte à Mussolini et les scènes opposant Hynkel et Napaloni sont parmi les plus drôles du film.
Chaplin évite le piège du sentimentalisme et du mélodrame dans lequel il aurait pu tomber de par le sujet du film ; celui-ci, sous ses allures de comédie, offre une vision assez réaliste du danger que représentais Hitler à cette époque (Chaplin avait vu juste sur certains aspects de sa personnalité et de sa politique).
 
Le "clou" du film est bien évidemment son discours final. S’il fut un succès en son temps (le plus grand succès public de Chaplin), l'ensemble de la critique de l'époque reprochait à Chaplin ce fameux discours autant sur le fond (trop humaniste pour certains, trop "communiste" pour d'autres !) que sur la forme : le radical changement de ton du film au moment du discours - l'essentiel du film étant dans le registre du comique burlesque et de la satire - véritablement sérieux et porteur d'un message politique. Il représente sur le plan technique un tour de force puisque Chaplin est à l’image pendant un temps exceptionnellement long (près de six minutes) au cours duquel il s'adresse directement au spectateur. A ce moment là, le barbier laisse la place à Charles Chaplin lui-même. Cette scène est extrêmement puissante, pleine de courage et de lucidité : un véritable acte politique engagé.
Le Dictateur a permis à Chaplin de se surpasser dans la satire burlesque et de signer une oeuvre d'une rare intelligence et d'une réelle audace ; un véritable témoignage d'amour pour l'homme et la liberté en même tant qu'un pamphlet exemplaire contre toute forme de fascisme.
Par Franck Suzanne - le 1 novembre 2003
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Dictionnaire Larousse du cinéma 

CHAPLIN (Charles Spencer, dit Charlie)

acteur, auteur, cinéaste, scénariste et musicien américain d'origine britannique (Londres 1889 - Corsier-sur-Vevey, Suisse, 1977).
Auteur complet, le premier peut-être dans la chronologie cinématographique, et ce dans toute la force du terme (il écrivit lui-même la musique de ses films sonores), Charles Spencer Chaplin a incarné le cinéma pour des millions d'hommes pendant plusieurs générations, en se projetant dans la personnalité de Charlot. Resté secret à bien des égards, l'homme est cependant inséparable de l'auteur.
Issu d'une famille de music-hall d'abord prospère, puis tombée dans la misère à la fin du siècle, Chaplin débute sur les planches à cinq ans, et prend part tout jeune à des tournées à travers l'Angleterre et l'Europe avant de s'embarquer sans retour pour les États-Unis en 1912 (après un premier séjour en 1910). Remarqué par Mack Sennett, il est engagé par la Keystone (déc. 1913) et y débute comme interprète de Henry « Pathé » Lehrman en janvier 1914. Bientôt, il réalise lui-même ses films, d'une, puis de deux bobines, à un rythme frénétique, quittant la Keystone pour Essanay (1915), celle-ci pour la Mutual (1916) et cette dernière pour la First National (1918). En quelques années, ses salaires décuplent à proportion d'un succès fulgurant qui fait de lui le comique le plus populaire des États-Unis, puis du monde entier. Cofondateur de l'United Artists avec Griffith, Fairbanks et Mary Pickford (1919), il passe à la réalisation de longs métrages qui lui demandent des mois de préparation et sont l'objet de campagnes publicitaires d'autant mieux calculées que Chaplin contrôle entièrement leur production et leur distribution. Il s'essaiera même à la production des films d'autrui, avec The Seagull de Sternberg (ce sera un échec à ses yeux et il ne le distribuera jamais).
Le personnage de Charlot n'a plus guère besoin des faire-valoir de la Keystone ; quitte à reprendre ici et là certains épisodes de ses vieux films, le travail de Chaplin consiste en partie à le préciser, à l'affiner, à le dégager d'une certaine gangue de vulgarité (et aussi des nervosités mécaniques héritées du slapstick) pour le faire accéder au comique noble. En même temps que l'approfondissement du gag, s'il vise à la mise en valeur de Charlot, entraîne un certain ralentissement du rythme (sensible surtout dans la Ruée vers l'or), les éléments sentimentaux, toujours présents dès l'origine, se précisent et tournent au romantisme mélodramatique (les Lumières de la ville).

Pendant cette période, l'homme Chaplin doit essuyer les premiers orages d'une vie privée que ses deux tournées triomphales en 1921 et 1932, en Europe, puis dans le reste du monde, ne contribuent pas peu à rendre publique. Son premier mariage et son premier divorce (Mildred Harris, 1918-1920) se sont passés sans histoires. Il n'en sera pas de même (1927) avec Lita Grey (épousée en 1924), qui lui intente un procès « scandaleux », faisant de lui la cible des ligues puritaines. Or, Chaplin va affronter aussi les conséquences de la fin du muet, survenue alors que son style visuel avait atteint son plein développement. Indifférent, voire hostile, à la technique, il ne produira de films parlants qu'à de longs intervalles : les Lumières de la ville n'est encore qu'un film sonore. Si le mariage de Chaplin avec Paulette Goddard (1933-1941) est empreint d'une grande discrétion, les films de la période correspondante inquiètent le public : les Temps modernes s'en prennent au travail à la chaîne, et le Dictateur, ouvertement annoncé comme un pamphlet antihitlérien, vaut à Chaplin en 1940 les attaques des milieux isolationnistes. Pendant la guerre, il interviendra en faveur de l'ouverture du « deuxième front » et, en 1947, se verra accusé de sympathies communistes par la Commission des activités antiaméricaines.

Parallèlement, l'audace formelle, après son hésitation devant le muet, croît dans ses films. Nous pensons moins ici à la métaphore du troupeau des Temps modernes (où Charlot fait ses adieux), qui rappelle Eisenstein, qu'à l'éclairage souvent inédit, expressif, des Lumières de la ville, et surtout à la franchise avec laquelle, dans le Dictateur, Chaplin résout son problème central : faire tenir à son héros un discours qui transcende le temps et l'espace.

En 1942, la jeune actrice Joan Barry fomente contre Chaplin un scandale qui trouvera sa conclusion en 1948, quand le cinéaste sera condamné à assurer l'entretien d'un enfant dont il n'est pas le père. Entre-temps, Chaplin a rencontré une compagne peut-être longtemps cherchée en la personne d'Oona O'Neill, qu'il épouse en 1943, malgré l'opposition de son père, le dramaturge Eugène O'Neill. Dans Monsieur Verdoux, Chaplin jette bas le masque de Charlot, pourrait-on dire, et agresse d'autant plus le public qu'il y compose un personnage inspiré de Landru, obligé de tuer des femmes pour nourrir sa famille d'incapables, et cependant toujours secrètement disposé à l'amour (celui-ci, dans les Chaplin de la maturité, repose sur une sorte de sensualité affectueuse dont on trouve peu d'exemples au cinéma). L'échec de Monsieur Verdoux, superbe fable satirique débouchant sur l'humour noir, était prévisible. Plus obscure est la fuite de Chaplin, avec toute sa famille, à destination de l'Europe, après la première privée de Limelight (septembre 1952) : le film, qui reprend le thème assez conventionnel du clown devenu incapable de faire rire, est-il un plaidoyer ? La tournée de présentation est un succès, mais outre-Atlantique les hostilités accumulées contre Chaplin ne désarment pas. Aussi bien, Un roi à New York, tourné à Londres en 1956-57, comporte-t-il, au nom du pacifisme, une condamnation des États-Unis qui vise surtout l'ignorance et la sottise du maccarthysme alors déclinant.

Ayant trouvé en Europe le repos, Chaplin rédige des Mémoires (My Autobiography, 1964) de peu d'intérêt et ajoutera à sa filmographie la Comtesse de Hong-Kong, œuvre encore aujourd'hui méconnue, son unique film en couleurs, où il se contente d'une apparition (1967). En 1972, il accepte de retourner dans cette Amérique où il avait juré de ne jamais remettre les pieds, pour recevoir un Oscar spécial, au milieu de l'enthousiasme général. Anobli par la reine de Grande-Bretagne (1975), il a passé ses dernières années dans l'un des plus beaux paysages de la Suisse.

Le génie de Chaplin réside d'abord dans son métier d'origine : la pantomime, qu'il a enrichie et distillée presque à l'excès, puis maîtrisée (cf. son double rôle dans le Dictateur). À distance, elle entre dans ses films muets en composition parfois conflictuelle avec son sens de l'espace encore étriqué, mais bientôt plus subtil que celui de Mack Sennett (raccords entre gestes de personnages différents, choix d'angles, changements d'échelle). Ensuite, la philosophie de Charlot, vagabond famélique, souvent victime, souvent « fleur bleue » mais nullement lunaire et passablement sadique à ses heures, a été indûment élevée au rang d'un humanisme universel (ce qui ne signifie pas, loin de là, que la réflexion sur la condition humaine en soit absente). Ses limites sont indiquées par le gag fameux des Temps modernes où le « petit homme » se retrouve en tête d'un cortège révolutionnaire... parce qu'il agite le drapeau rouge d'une interruption de trafic. Aujourd'hui, après une éclipse due à la politique malthusienne de Chaplin lui-même quant à une nouvelle sortie de ses films, à la redécouverte de Buster Keaton, à la faiblesse des commentaires bavards qu'il a ajoutés à certaines de ses œuvres (notamment la Ruée vers l'or) et à la mièvrerie intrinsèque de Limelight, la réédition intégrale des longs métrages est venue rappeler la vraie grandeur, non exempte d'amertume mais souvent d'une belle générosité, et remarquablement féconde sur le plan formel, qui reste celle de Chaplin.

Films :

— Seulement comme interprète (en 1914) : Pour gagner sa vie (Making a Living, Henry Lehrman) ; Charlot est content de lui (Kid Auto Races at Venice,id.) ; l'Étrange Aventure de Mabel (Mabel's Strange Predicament, M. Sennett et Lehrman) ; Charlot et le parapluie (Between Showers, Lehrman) ; Charlot fait du cinéma (A Film Johnnie, M. Sennett) ; Charlot danseur(Tango Tangles, id.) ; Charlot entre le bar et l'amour (His Favourite Pastime, George Nichols) ; Charlot fou d'amour (Cruel, Cruel Love, M. Sennett) ; Charlot aime la patronne (The Star Boarder, id.) ; Mabel au volant(Mabel at the Wheel, id.) ; Charlot et le chronomètre(Twenty Minutes of Love, id.) ; — comme cinéaste et interprète (en 1914) : Charlot garçon de café (Caught in a Cabaret, CO Mabel Normand) ; Un béguin de Charlot(Caught in the Rain) ; Madame Charlot (A Busy Day) ; le Maillet de Charlot (The Fatal Mallet, CO Mabel Normand et M. Sennett) ; le Flirt de Mabel (Her Friend the Bandit,CO M. Normand) ; Charlot et Fatty sur le ring (The Knock-out) ; Charlot et les saucisses (Mabel's Busy Day,CO M. Normand) ; Charlot et le mannequin (Mabel's Married Life, CO M. Normand) ; Charlot dentiste (Laughing Gas) ; Charlot garçon de théâtre (The Property Man) ; Charlot fou (The Face on the Barroom Floor) ; Fièvre printanière (Recreation) ; Charlot grande coquette (The Masquerader) ; Charlot garde-malade (His New Profession) ; Charlot et Fatty font la bombe (The Rounders) ; Charlot concierge (The New Janitor) ; Charlot rival d'amour (Those Love Pangs) ; Charlot mitron (Dough and Dynamite) ; Charlot et Mabel aux courses (Gentlemen of Nerve) ; Charlot déménageur (His Music-hall Carrier) ; Charlot pape (His Trysting Place) ; le Roman comique de Charlot et de Lolotte(Tillie Punctured Romance,  M. Sennett) ; Charlot et Mabel en promenade (Getting Acquainted) ; Charlot nudiste (His Prehistoric Past) ; — comme cinéaste et interprète (à partir de 1915) : Charlot débute (His New Job) ; Charlot fait la noce (A Night Out) ; Charlot boxeur (The Champion) ; Charlot dans le parc (In the Park) ; Charlot veut se marier (A Jitney Elopement) ; Charlot vagabond (Tramp) ; Charlot à la plage (By the Sea) ; Charlot apprenti (Work) ; Mam'selle Charlot (A Woman) ; Charlot à la banque (The Bank) ; Charlot marin (Shanghaied) ; Charlot au music-hall (A Night in the Show) ; Charlot joue Carmen (Carmen, 1916) ; Charlot cambrioleur (Police, id.) ; Charlot chef de rayon(The Floor-Walker, id.) ; Charlot pompier (The Fireman,id.) ; Charlot musicien (The Vagabond, id.) ; Charlot rentre tard (One A. M., id.) ; Charlot et le Comte (The Count, id.) ; l'Usurier (The Pawnshop, id.) ; Charlot fait du ciné (Behind the Screen, id.) ; Charlot patine (The Rink, id.) ; Charlot policeman (Easy Street, 1917) ; Charlot fait une cure (The Cure, id.) ; l'Émigrant (The Immigrant, id.) ; Charlot s'évade (The Adventurer, id.) ; Une vie de chien (A Dog's Life, 1918) ; Charlot soldat(Shoulder Arms, id.) ; The Bond (inédit en France, id.) ; How to Make Movies (id.) ; Idylle aux champs(Sunnyside, 1919) ; Une journée de plaisir (A Day's Pleasure, id.) ; le Gosse (The Kid, 1921) ; Charlot et le Masque de fer (The Idle Class, id.) ; Jour de paye (Pay Day, 1922) ; le Pèlerin (The Pilgrim, 1923) ; — comme cinéaste seulement : l'Opinion publique (A Woman of Paris, id.) ; — comme cinéaste et interprète : la Ruée vers l'or (The Gold Rush, 1925) ; le Cirque (The Circus,1928) ; les Lumières de la ville (City Lights, 1931) ; les Temps modernes (Modern Times, 1936) ; le Dictateur(The Great Dictator, 1940) ; Monsieur Verdoux (id., 1947) ; les Feux de la rampe (Limelight, 1952) ; Un roi à New York (A King in New York, 1957) ; la Comtesse de Hong-Kong (A Countess from Hong-Kong, 1967).
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