miercuri, 20 mai 2020

ANDREI TARKOVSKI (1932-1986)

Andrei Tarkovski
n.1932, Zavrajie, URSS - d.1986 (54 ani), Neuilly-sur-Seine, Franta


Andreï Arsenievitch Tarkovski   est un réalisateur soviétique né le 4 avril 1932 à Zavrajié, oblast d'Ivanovo, Russie et mort le 29 décembre 1986 à Neuilly-sur-Seine d'un cancer du poumon.
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2 SECVENTE:

Memories Materialised - Solaris (Andrei Tarkovsky, 1972)
https://www.youtube.com/watch?v=FnVhAI4Cu4g
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Solaris by Andrej Tarkovskij - Levitation (full scene)

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STALKER


Filmographie

Courts-métrages

1956 : Les Tueurs
1959 : Il n'y aura pas de départ aujourd'hui
1960 : Le Rouleau compresseur et le violon

Longs-métrages

1962 : L'Enfance d'Ivan
1966 : Andreï Roublev
1972 : Solaris
1975 : Le Miroir
1979 : Stalker
1983 : Nostalghia
1986 : Le Sacrifice


Projets non réalisés

1958 : Concentrate
1973 : La Lèpre (Sardor)
1973 : L'Idiot d'après Dostoïevski
1973 : La Montagne magique d'après Thomas Mann
1975 : Hoffmanniana sur la vie de l'écrivain Ernst Theodor Amadeus Hoffmann
1976 : Voyage en Italie
1978 : Crime et Châtiment d'après Dostoïevski
1980 : une évocation des derniers jours de Léon Tolstoï
1980 : La Mort d'Ivan Ilitch d'après Léon Tolstoï
1985 : Le Loup des steppes d'après Hermann Hesse
1985 : une adaptation des Évangiles d'après Rudolf Steiner
1985 : une Tentation de Saint Antoine

Récompenses

1962 : L'Enfance d'Ivan, Lion d'or du festival de Venise (avec Journal intime de Valerio Zurlini) ;
1969 : Andreï Roublev, prix de la critique internationale à Cannes ;
1972 : Solaris, le prix spécial du jury à Cannes ;
1983 : Nostalghia, Grand Prix du cinéma de création à Cannes.
1986 : Le Sacrifice, grand prix spécial du jury à Cannes.

DVD

Andreï Tarkovski : L'intégrale (2014), 8 DVDs19

Publications

Avec Mikhalkov-Kontchalovski, Andrei Roublev, scénario littéraire du film, avec une interview de Tarkovsky de juillet 1969, introduction et trad. par Luda et Jean Schnitzer, Éditeurs français réunis, 197020

Le Sacrifice, avec des photos de Sven Nykvist, éd. Schirmer/Moser, 1987 (ISBN 3-88814-512-0)

Hoffmanniana, scénario pour un film non réalisé, éd. Schirmer/Moser, 1988 (ISBN 3-88814-515-5)

Le Temps scellé : de L'Enfance d'Ivan au Sacrifice, trad. Anne Kichilov, Charles H. de Brantes, Paris : Éditions de l'Étoile / Les Cahiers du cinéma, 1989 (ISBN 2-86642-372-0)

Journal 1970-1986, trad. Anne Kichilov, Paris : Cahiers du cinéma, 1993 (ISBN 2-86642-373-9)

Œuvres cinématographiques complètes, trad. André Markowicz, Nathalie Armagier, Sophie Benech [et al.], Paris : Exils littérature, 2001, 2 vol.

Récits de jeunesse, trad. du russe par Cécile Giroldi, éditions Philippe Rey, Paris, 2004 (ISBN 2-84876-024-9)

Lumière instantanée, éditions Philippe Rey, 2004 (ISBN 2-84876-015-X)

A Photographic Chronicle of the Making of The Sacrifice, trad. Layla Alexander-Garrett, Cygnnet, 2012 (ISBN 978-0-9570416-0-8)
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« Le fils est le secret de son père ».
Arseni Alexandrovitch Tarkovski(1907-1989)


Arseni Alexandrovitch Tarkovski, né le 12 juin 1907  à Elizavetgrad et mort le 27 mai 1989 à Moscou, est un poète soviétique et russe du xxe siècle, aussi traducteur de langues orientales. Il est le père du réalisateur Andreï Tarkovski. Il obtint le prix d'État  à titre posthume, en 1989, pour le recueil de poésies De la jeunesse au grand âge (1987).

Son fils Andreï naît en 1932, sa fille, Marina, dix-huit mois après Andreï, en 1934. En 1935, Tarkovski se sépare de Maria Vichniakova qui élèvera seule leurs deux enfants. En 1939, il se lie avec Marina Tsvetaeva tout juste revenue de France.

Devenu en 1942, correspondant de guerre, il est grièvement blessé et amputé d'une jambe en décembre 1943. Son corps et son œuvre refléteront désormais cette inguérissable blessure.

Après la guerre, il rencontre Anna Akhmatova (1946) qui lui donne conseils et encouragements. Akhmatova le tient comme l'un des grands poètes révélés à la faveur du Dégel. Pasternak a un jugement plus distant : Tarkovski, nourri d'acméisme, n'est pas dans sa mouvance. Toujours est-il que pendant la période stalinienne, Tarkovski n'hésite pas à nouer des liens avec des poètes étroitement surveillés (Tsvetaïeva), ou en disgrâce (Akhmatova). De même, sa fidélité esthétique à Mandelstam ne s'est jamais démentie.
La force morale, l'indépendance de pensée sont une des caractéristiques de sa poésie. Mais il ne publie pas tout de suite. Ce n'est qu'en 1962, à cinquante-cinq ans, que paraît un premier recueil, Avant la neige.
La même année, L'Enfance d'Ivan ouvre la carrière cinématographique de son fils Andrei (Lion d'Or à Venise). Les rapports esthétiques entre le père et le fils sont une illustration de l'adage arabe : « le fils est le secret de son père ». Dans leurs œuvres, et dans la vie, ils ne cessent de se chercher et de se vérifier l'un l'autre.

L'écrivain meurt le 17 mai 1989. Il est enterré à Peredelkino (région de Moscou), à côté même de la tombe de BorisPasternak 


sâmbătă, 16 mai 2020

Casablanca 5 / "elle peint le visage de Bogart avec ses propres yeux" !!!


INGRID BERGMAN

Bogart, cinicul mantuit

De ce D-zeu a facut-o pe Ingrid?

Draga D, nu fi necrutatoare. Eu, desigur, sunt un cinefil senil: cand arcul in timp de la prima intalnire cu un film e de 50 de ani, criteriul strict estetic (valoric) nu mai controleaza  mareele subiective ale amintirii. Da, Casablanca e o melodrama. Musset indraznea sa spuna candva, in sec. XIX saturat de opusuri lacrimogene: Vive le mélodrame où Margot a pleuréFilmul are pacate cu duiumul. Victor Laszlo, vajnicul cominternist si frumoasa lui tovarasa de lupta, Ilsa, mondenizeaza la Rick's Café Américain in timp ce in Europa anului 1942 Mengele si Eichmann isi intrasera de mult in paine..
Le sémiologue Umberto Eco essaie d'expliquer « d'où vient le charme de Casablanca » qui est selon lui, « esthétiquement parlant, (c'est-à-dire d'un point de vue critique), un film très modeste. Roman-photo, mélo où la vraisemblance psychologique est très faible, où les coups de théâtre s'enchaînent sans raisons plausibles ». Ces défauts sont dus à la façon dont le scénario a été écrit au fur et à mesure du tournage, ce qui a conduit les scénaristes à accumuler de façon « vertigineuse » tous les clichés et stéréotypes du cinéma. Parmi les innombrables archétypes utilisés dans le film, Eco note que « le mythe du sacrifice traverse tout le film »
Quand tous les archétypes déferlent sans aucune décence, on atteint des profondeurs homériques. Deux clichés font rire. Cent clichés émeuvent ».
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Bogart: barbatul dur, sensibil, amar, cinic, nobil. Boggy le mal-
aimé
Ingrid Bergman, femeia cu privire mangaietoare si suflet de vivandiera, idealul barbatilor de 7.500 de ani de la Facerea lumii
« C'est la seule actrice qui a la luminosité, la chaleur et la tendresse indispensables au rôle ». D'après Roger Ebert, Ingrid Bergman est « lumineuse » dans le rôle d'Ilsa et « elle peint le visage de Bogart avec ses propres yeux », résumant ainsi l'alchimie entre les deux acteurs.
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Te rog D, fii ingaduitoare, caci timpul (aproape) s-a scurs:

« Play it, Sam. Play As Time Goes By. »
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luni, 11 mai 2020

D-DAY / filme







Notre dossier / 75e anniversaire du Débarquement : l'hommage
D-Day : le Débarquement en 10 films cultes
Par  Bertrand Guyard   Mis à jour le 06/06/2014 à 15:20

Un cinéaste peut-il rêver d'un scénario plus épique? Overlord (seigneur suprême), le Débarquement sur les plages de Normandie est la plus impressionnante et la plus célèbre des opérations militaires de la Seconde Guerre mondiale. Dès l'aube du 6 juin 1944, quelque 156.000 soldats des forces alliées montent à l'assaut de la «forteresse Europe». La mission des divisions engagées est aussi dangereuse que cruciale. Dangereuse, parce que Hitler a fait ériger une zone qu'il croit infranchissable, le Mur de l'Atlantique. Pour se rassurer, Il a même nommé Rommel, l'un de ses meilleurs maréchaux, responsable du dispositif. Cruciale, parce que malgré la pression terrible de l'armée Rouge sur le front Est, la Wehrmarcht continue de résister.
Cette épopée est devenue une trame idéale pour les cinéastes après la guerre. Le courage des soldats, l'expertise stratégique d'Eisenhower, le commandant en chef des forces alliées, l'implication de toutes les forces antinazies et la réussite finale de l'opération ont fait d'Overlord une source inépuisable d'inspiration pour les scénaristes. À côté des deux films de référence, Le Jour le plus long de Zanuck et Il faut sauver le soldat Ryan de Spielberg, nous vous proposons une sélection de huit autres films choisis dans une filmographie qui atteint peu ou prou plus d'une centaine de réalisations.
DÉCOUVRIR
Ce sujet a été traité sous toutes ces formes: biographique avec Patton et Rommel, le guerrier d'Hitler; tragique avec Far Away, Au-delà de la gloire et Les Femmes de l'ombre; comique avec Le Mur de l'Atlantique et La Septième compagnie au clair de lune. Pour les héros de la vie ordinaire, le 6 juin 1944 fut une date marquée d'une croix blanche. Dans Un singe en hiver, Jean Gabin décide d'arrêter de boire. C'était la fin d'un monde et l'avènement d'un nouveau.
● Le Jour le plus long (The Longest Day) de Darryl Zanuck - 1962
Avant que Spielberg ne s'attaque au Débarquement en 1998, le film de Zanuck fut la référence* en la matière. La distribution, internationale, rassembla les plus grands acteurs de l'époque: Robert Mitchum, John Wayne, Sean Connery, Richard Burton, Arletty, Bourvil, Jean-Louis Barrault... Les historiens, aujourd'hui, listent les erreurs factuels. C'est vrai. Mais Zanuck a su rendre avec beaucoup de souffle l'extraordinaire aventure humaine que fut le 6 juin 1944.
● Il faut sauver le soldat Ryan (Saving Private Ryan) de Steven Spielberg - 1998
Le jour J, plus de trois mille soldats sont fauchés sur la plage d'Omaha par les mitrailleuses allemandes. Cette terrible boucherie Spielberg veut l'immortaliser pour rendre hommage aux hommes qui se sont sacrifiés pour libérer l'Europe du joug nazi. Sa manière crue de montrer l'atrocité de la guerre choqua les premiers spectateurs du film. Quelques années plus tard, Spielberg récidiva avec la série Band of Brothers. Depuis il a fait école.
● Rommel, le Guerrier d'Hitler (Rommel) de Nikolaus Stein von Kamienski - 2012
Le maréchal Rommel est une exception parmi les grands chefs de l'armée allemande. La postérité a été clémente avec lui. La raison en est simple. Quand au début de 1944, Hitler le nomme responsable du Mur de l'Atlantique, il comprend qu'il sera difficile de contenir les forces alliées. Après le complot de Stauffenberg, le führer, convaincu qu'il a conspiré contre lui, le poussera au suicide. Le film du réalisateur allemand Niki Stein montre sans concession cette période de désagrégation du IIIe Reich qui commença... le 6 juin 1944.
● Le Mur de l'Atlantique de Marcel Camus - 1970
Bourvil est parfait dans le rôle d'un restaurateur normand qui devient résistant malgré lui en dérobant les plans du Mur de l'Atlantique. Dans cette comédie «tout le monde il beau, tout le monde il est gentil», les Allemands ne sont pas très méchants. Bourvil est peureux et courageux à la fois. Son meilleur ami collabore pour mieux résister. Rommel ne s'intéresse qu'aux chaussures en antilope qu'il veut offrir à sa femme. Une vision amusée de la guerre que le réalisateur du film, Marcel Camus, partagea avec Gérard Oury.
● Patton de Franklin J. Schaffner - 1970
Eisenhower et le commandement allié ont une idée géniale au début de 1944: faire croire à Hitler que le Débarquement aura lieu dans le Pas-de-Calais. Pour rendre crédible cette intoxication, ils font fuiter une fausse nomination. Le général Patton, le plus redouté des chefs américains, sera à la tête de cette opération baptisée Fortitude. Le film réalisé par Schaffner et Coppola montre une image (trop?) magnifiée de ce général américain qui aimait la guerre. Malgré tout, il reste, quarante ans plus tard, une référence dans le domaine des films de guerre.
● Au-delà de la gloire (The Big Red One ) de Samuel Fuller - 1980
Le film de Samuel Fuller, présenté à Cannes en 1980, est à la lisière du documentaire et de la fiction. Il faut rappeler que le réalisateur a participé personnellement à trois débarquements: en Afrique, en Sicile et en Normandie. Pour lui, la guerre n'est pas une plaisanterie. Elle a la couleur du sang. Un film moins connu que les précédents mais qui aura, à n'en pas douter, une belle postérité.
● Un singe en hiver d'Henri Verneuil - 1962
Le 6 juin 1944, l'aviation américaine bombarde les côtes normandes afin d'affaiblir les défenses allemandes. Albert Quentin (Jean Gabin) rassure sa femme effrayée (Suzanne Flon) en lui promettant qu'il ne boira plus une goutte d'alcool s'ils sortent vivants de cette apocalypse. Overlord n'est ici qu'un prétexte. Le tragique est un préalable nécessaire à une belle histoire d'amitié. Tous les ingrédients ont été réunis pour accoucher d'un film culte: deux monstres sacrés, Gabin et Belmondo, et les dialogues de Michel Audiard.
● Far Away ( Les Soldats de l'espoir, My Way ) de Kang Je-gyu - 2011
Far Away raconte le destin d'un Coréen de 18 ans, enrolé par les Japonais puis par les Russes et enfin par les Allemands, qui se retrouve projeté dans l'enfer d'Utah Beach. Une fresque grandiose qui dénonce l'absurdité d'une vie soumise aux affres du fanatisme.
  Les Femmes de l'ombre de Jean-Paul Salomé - 2008
Les femmes ont payé aussi leur tribut à la guerre. Dans Les Femmes de l'ombre le réalisateur Jean-Paul Salomé raconte l'histoire d'un commando féminin ( Julie Depardieu, Marie Gillain, Sophie Marceau, Déborah François) chargé de libérer un Britannique qui connaît les plans secrets du Débarquement. Cette œuvre présente une face cachée et originale de la préparation d'Overlord.
● La Septième Compagnie au clair de lune de Robert Lamoureux - 1977
Dans le premier volet des aventures de La Septième Compagnie, Robert Lamoureux se moquait de la déliquescence de l'armée française en 1940. À partir de 1942, Tassin, Pithiviers et Chaudard, reprennent du service. Ils vont à leur manière participer à la Libération. On peut ne pas aimer cette parodie, mais la débrouillardise et le moral de nos trois compères prouvent que l'on peut gagner les guerres sans se prendre au sérieux.