duminică, 10 mai 2020

2 romane de E.Hemingway / 2 adaptari







1. L'Adieu aux armes (roman)

L'Adieu aux armes est le troisième roman d'Ernest Hemingway, publié en 1929. C'est un roman d'inspiration autobiographique, dont l'action se déroule en Italie pendant la Première Guerre mondiale. Écrit à la première personne, il relate l'histoire d'amour tragique entre Frederic Henry, ambulancier américain engagé dans l'armée italienne, et Catherine Barkley, infirmière anglaise. Dans un style froid et laconique, Hemingway dépeint une guerre futile et destructrice, le cynisme des soldats et les déplacements de population.
Ce roman est considéré comme l'un des plus grands romans de langue anglaise du xxe siècle.
Le titre est tiré d'un poème de George Peele.

Résumé
Divisé en cinq livres et quarante et un chapitres, l'Adieu aux armes est un récit à la première personne. Le narrateur est Frédéric Henry, un ambulancier américain de l'armée italienne lors de la Première Guerre mondiale.
Dans le premier livre, le narrateur est présenté à Catherine Barkley, une infirmière anglaise, par son ami, le chirurgien Rinaldi. Frédéric tente de la séduire, sans s'engager dans une relation sérieuse, et leur relation commence mais progressivement il ressent de plus en plus de sentiments amoureux. Au front, dans les environs de Gorizia, Frédéric est blessé par un tir de mortier et est transféré à l'hôpital américain de Milan, où Catherine est également affectée.
Le deuxième livre raconte le temps passé en commun par les deux principaux protagonistes à Milan durant l'été avec leur attachement qui va croissant. Une fois son genou guéri, il est atteint de jaunisse mais est renvoyé de l'hôpital car sa forte consommation d'alcool est découverte. Avant son départ, il apprend que Catherine est enceinte de trois mois.
Dans le troisième livre, il retourne à son unité et constate que le moral y a beaucoup baissé durant son absence. Peu après a lieu la bataille de Caporetto. Les Autrichiens arrivent à percer la ligne italienne, obligeant ainsi les combattants à se retirer. Du fait de la lenteur et du caractère désorganisé de la retraite, et pour éviter que ses hommes et lui ne soient pris pour cible par l'ennemi, Henry décide de sortir de la route empruntée par l'armée et la population, mais ses hommes et lui se perdent et l'un de ses ambulanciers est abattu sous ses yeux. Henry finit par rattraper le convoi qui se replie. À ce moment-là, en tant qu'officier, Henry est mis à l'écart pour être jugé par une police de l'armée qui interroge et exécute sommairement tout officier pouvant être tenu pour responsable de la défaite. Pour échapper à ce simulacre de justice, Henry plonge dans une rivière. Il parvient à rejoindre Milan en train.
Dans le quatrième livre, Frédéric retrouve Catherine à Stresa mais il est prévenu en pleine nuit qu'il va être arrêté au petit matin. En pleine nuit, dans une barque, les deux amoureux fuient vers la Suisse à la rame.

Dans le dernier livre, Frédéric et Catherine mènent une vie paisible près de Montreux jusqu'à l'accouchement. L'enfant est mort-né et Catherine décède peu après sa naissance des suites d'une hémorragie.

Personnages
Frédéric Henry : lieutenant américain, ambulancier dans la Croix-Rouge lors de la Première Guerre mondiale ;
Catherine Barkley : infirmière anglaise de la Croix-Rouge qui tombe amoureuse de Henry ;
Rinaldi : ami chirurgien et camarade de chambre de Henry ;
Helen Ferguson : infirmière et amie de Catherine ;
Le prêtre
Passini et Bonello : ambulanciers sous les ordres d'Henry ;
Manera, Gavuzzi, Gordini, Piani, et Aymo : autres ambulanciers ;
Mrs. Walker
Miss Gage : infirmière dans l’hôpital américain de Milan ;
Miss Van Campen
Dr. Valentini
Meyers
Ettore Moretti
Ralph Simmons
Le comte Greffi

Thèmes
La guerre
Comme le suggère le titre, L'Adieu aux armes évoque la guerre et décrit les événements qui conduiront Frédéric Henry à s'en échapper.

Hemingway décrit dans cette œuvre la brutalité absurde et le chaos de la guerre. La scène de la retraite de l'armée italienne est ainsi considérée comme l'une des plus puissantes évocations de la guerre dans la littérature américaine.

Mais Hemingway ne condamne pas la guerre et ce roman n'est pas l'œuvre d'un pacifiste. La guerre est au contraire dépeinte comme un événement inévitable dans un monde cruel et absurde. L'auteur suggère que la guerre n'est que le sombre et meurtrier prolongement d'un monde dans lequel l'amour est vulnérable et désarmé.

L'amour
L'amour est un thème central du roman. Le héros préfère se désengager des combats, déserter, pour être avec Catherine.

Inspiration autobiographique
Le roman est en partie autobiographique, Hemingway ayant lui-même intégré la Croix-Rouge Italienne en 1918, dans le but d'être envoyé sur le front. À la suite d'une blessure, il séjourne trois mois dans un hôpital milanais où il rencontre l'infirmière américaine Agnes Von Kurowsky, qui lui inspira le personnage de Catherine Barkley dans l'Adieu aux armes.

Le titre anglais est à double sens : A Farewell to Arms signifie à la fois un adieu aux bras (et par là le roman d'amour) et un adieu aux armes (évoquant le thème du roman de guerre).

Éditions
Édition originale américaine
A Farewell to Arms, Scribner, 1929
Éditions françaises
L'Adieu aux armes, traduit par Maurice-Edgar Coindreau, Paris, Gallimard, 1938
L'Adieu aux armes, traduit par Maurice-Edgar Coindreau, lithographies originales de Jean Carzou, Monte Carlo, Éditions André Sauret, 1964

Adaptations

Gary Cooper et Helen Hayes dans l'adaptation de 1932.
Le roman a été porté à l'écran à deux reprises :

1932 : L'Adieu aux armes (A Farewell to Arms), film américain réalisé par Frank Borzage, avec Gary Cooper et Helen Hayes

1957 : L'Adieu aux armes (A Farewell to Arms), film américain réalisé par Charles Vidor, avec Rock Hudson et Jennifer Jones

Un scénario très semblable se retrouve dans l'adaptation du journal d'Hemingway :

1997 : Le Temps d'aimer (In Love and War), film américain réalisé par Richard Attenborough, avec Sandra Bullock

L'Adieu aux armes (film, 1932)

Gary Cooper, Adolphe Menjou, Mary Philips et Helen Hayes
L'Adieu aux armes (A Farewell to Arms) est un film américain réalisé par Frank Borzage, sorti en 1932.

Synopsis
Le lieutenant Henry, Américain engagé auprès de l'armée italienne contre l'Autriche comme ambulancier, tombe amoureux d'une infirmière, qui ne lui dit pas qu'elle est enceinte et va, parce qu'elle est enceinte, être renvoyée de son service. Son ami et supérieur italien l'empêche de recevoir le courrier de sa bien-aimée. L'absence de nouvelles le pousse à déserter pour la retrouver, mais elle s'est réfugiée en Suisse, où la misère et l'isolement viennent à bout de ses forces…

Fiche technique
Titre : L'Adieu aux armes
Titre original : A Farewell to Arms
Réalisation : Frank Borzage
Scénario : Benjamin Glazer et Oliver H.P. Garrett d'après le roman L'Adieu aux armes de Ernest Hemingway
Durée : 89 minutes
Distribution
Helen Hayes : Catherine Barkley
Gary Cooper : Lieutenant Frederic Henry
Adolphe Menjou : Major Rinaldi

Récompenses
En 1934, le film fut nommé pour quatre Oscars, dont ceux du meilleur film et des meilleurs décors (Hans Dreier et Roland Anderson), et remporta finalement ceux de la meilleure photographie (Charles Lang) et du meilleur son (Franklin B. Hansen).

2. Pour qui sonne le glas- For Whom the Bell Tolls (roman)

Pour qui sonne le glas (titre original: For Whom the Bell Tolls) est un roman d'Ernest Hemingway publié en 1940 et fortement inspiré de son vécu de journaliste pendant la guerre civile espagnole, dont il fait revivre l'ambiance.

Ce livre est une ode au peuple espagnol tel qu'a pu le voir Hemingway et montre les différences entre le mode de pensée anglo-saxon et le sens du destin des Espagnols.

Résumé

Le livre raconte la mission d'un jeune professeur américain, Robert Jordan, engagé dans les Brigades internationales, qui est envoyé en Castille par le général Golz dans les jours qui précèdent l'offensive de Ségovie pour faire sauter un pont.

L'offensive républicaine étant imminente, ce pont doit être détruit dès le déclenchement de l'attaque, mais ni avant ni après, pour couper la route aux troupes de renforts franquistes.

Pour y arriver, Robert Jordan rejoint un groupe de partisans antifascistes derrière les lignes, cachés dans les montagnes.

Pendant trois jours, Robert Jordan prépare son attaque, qui semble désespérée, et partage le quotidien de ces guérilleros.

Le chef des partisans, Pablo, démoralisé après des mois de combat, comprenant les conséquences de ce projet, lui fait des difficultés. Néanmoins, il est aidé par les autres résistants qui deviendront ses amis, et notamment Maria dont Robert Jordan tombe éperdument amoureux au premier regard, et réciproquement.

Cette jeune fille a été recueillie par le groupe de résistants républicains lors de l'attaque d'un train dans lequel elle était prisonnière. Maria a été détenue, violée et tondue par les nationalistes à cause des opinions politiques républicaines de son père.

Maria, sous la tutelle de Pilar, la matrone du groupe, qui lui a redonné le goût de vivre, est confiée à Robert Jordan. Celui-ci parfaitement conscient de l'issue probable de sa mission veut vivre cette passion réciproque en 72 heures comme si c'était leur vie entière.

La veille de l'attaque, une troupe voisine de résistants, celle commandée par El Sordo, qui devait les aider, se fait repérer alors qu'elle volait les chevaux nécessaires à l'opération. Une tempête de neige impromptue et qui se termine trop tôt pour effacer les traces permet aux franquistes de les suivre à la trace et de les débusquer sans que la troupe de Robert Jordan, trop faible et se camouflant pour ne pas donner l'alerte, puisse leur porter secours.

Voyant les mouvements de troupes nationalistes, Robert Jordan envoie un message au général Golz pour l'avertir qu'il n'y aura pas l'effet de surprise escompté, mais que si l'attaque n'est pas ajournée, il se tiendra prêt à détruire le pont au premier coup de canon entendu. Mais ce message arrivera trop tard.

Dans la nuit précédant l'attaque, Pablo le chef des partisans, déserte après avoir débusqué les détonateurs qu'il jette à l'eau. Puis, pris de remords, il revient avec des renforts.

À l'aube, entendant les bombardiers républicains larguer leurs bombes, la troupe de Robert Jordan lance l'attaque du pont, le détruit et se replie avec de lourdes pertes.

En pleine retraite, Robert Jordan est blessé. Intransportable, il reste en arrière pour couvrir ses amis après leur avoir fait ses adieux.

Contexte et titre
Le titre est une référence au poète et métaphysicien anglais John Donne, et à son poème Aucun homme n'est une île cité en introduction au roman : […] n'envoie jamais demander pour qui sonne le glas : il sonne pour toi.

Certains croient qu'Hemingway a écrit ce roman dans la chambre 525 de l'hôtel Ambos Mundos La Havane mais l'hôtel Sevilla La Havane démontre un fait contraire en affichant une lettre écrite de la main propre d'Ernest Hemingway qui ne porte aucune allusion à cet endroit[réf. nécessaire].

Relations avec des événements réels
Le personnage d'André Massart est inspiré de l'homme politique français André Marty.

Le personnage de Karkov est inspiré du journaliste et agitateur soviétique Mikhaïl Koltsov.

Au cinéma
Son adaptation au cinéma, réalisée par Sam Wood en 1943, a connu un grand succès, avec en tête d'affiche Ingrid Bergman et Gary Cooper.

Importance et hommages
Pour qui sonne le glas est le livre de chevet de Barack Obama, mais était aussi celui de Fidel Castro (Biographie à deux voix d'Ignacio Ramonet).
Le personnage du Varlov est inspiré de l'espion du NKVD, Felbing.
Pour qui sonne le glas occupe la 8e place au classement français des Les cent livres du siècle, établi au printemps 1999 dans le cadre d'une opération organisée par la Fnac et Le Monde.

Pour qui sonne le glas (film) - For Whom the Bell Tolls

Pour qui sonne le glas (For Whom the Bell Tolls) est un film américain réalisé par Sam Wood sorti en 1943.

Synopsis
Ce film est tiré du roman d'Ernest Hemingway Pour qui sonne le glas.

Venu combattre aux côtés des républicains lors de la Guerre d'Espagne, l'américain Robert Jordan est chargé de faire sauter en Castille un pont défendu par les fascistes, afin de couper la route à l'armée franquiste. Il tombe amoureux de Maria, une des résistantes du groupe dirigé par Pablo et sa femme Pilar.

Commentaires
De la séquence d'ouverture à la séquence de fermeture, le film est traversé par trois thèmes majeurs.

Le thème de la mort. Robert a pour mission de faire sauter le pont et il sait qu’il n’y survivra pas. Pablo, en connaissant la mission, sait immédiatement qu’elle conduira à leur mort. Sordo, aussi, y voit cette issue inévitable. Presque tous les personnages contemplent leur propre mort.
Le thème de la camaraderie accompagne la perspective de la mort, sacrifice des personnages pour une juste cause. Robert Jordan, Anselmo et les autres sont prêts à le faire, comme «tout homme de bien le ferait», avec des accolades fréquentes qui renforcent l’impression d’un compagnonnage intense. Après avoir annoncé à Joaquim l’exécution de toute sa famille, tout le monde l’embrasse et déclare être maintenant sa famille. Cet amour des uns pour les autres se porte aussi à la terre d’Espagne, dès le début jusqu’à la fin. C’est un hymne à la vie traversée par la mort, la vie simple et poignante décrite comme «sentir son cœur battre contre le sol tapissé d’aiguilles de pin».
Le thème du suicide chez tous les personnages où chacun préfère se donner la mort ou être achevé par un camarade plutôt qu’être capturé. L’image finale est Robert Jordan, blessé et incapable de suivre ses compagnons, qui se prépare à mourir en protégeant ses compagnons par une embuscade contre les poursuivants.
Fiche technique
Titre : Pour qui sonne le glas
Titre original : For Whom the Bell Tolls
Réalisation : Sam Wood
Scénario : Dudley Nichols d'après le roman éponyme d'Ernest Hemingway
Distribution
Gary Cooper: Robert Jordan
Ingrid Bergman: María
Akim Tamiroff: Pablo
Arturo de Córdova : Agustín
Vladimir Sokoloff : Anselmo
Le film est un véritable succès commercial. Il engrange 8,27 millions d'entrées en France et 9,70 millions d'entrées au Royaume-Uni1. Il se classe premier au box-office américain de l'année 1943.

Autour du film
C'est la deuxième fois que Gary Cooper incarne au cinéma un héros d'Hemingway : il avait joué le rôle de Frederic Henry dans L’Adieu aux armes de Borzage, sorti en 1932.
Récompenses et distinctions
Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour Katína Paxinoú

sâmbătă, 9 mai 2020

Un newyorkez european




  Lista lui Woody Allen: primele 10 filme
1.      Cele 400 de lovituri – François Truffaut, 1959
2.      8½ – Federico Fellini, 1963
3.      Amarcord – Federico Fellini, 1972
4.      Hotul de biciclete– Vittorio de Sica, 1948
5.      Cetateanul Kane – Orson Welles, 1941
6.      Farmecul discret al burgheziei– Luis Buñuel, 1972
7.      Marea iluzie – Jean Renoir, 1937
8.      Cararile gloriei – Stanley Kubrick, 1957
9.      Rashomon – Akira Kurosawa, 1950
10.   A saptea pecete– Ingmar Bergman, 1957
---------------------------------------------------------------

Lista mea de filme regizate de Woody Allen
1977    Annie Hall
1979    Manhattan
1983    Zelig
1985    The Purple Rose of Cairo
1987    Radio Days
1989     Crimes and Misdemeanors
2005     Match Point
2011     Midnight in Paris

S.KRAMER / 2 filme de revazut / on en reparlera




Doua filme care nu se lasa uitate. Ambele in regia lui Stanley  Kramer:

1. Judgement at Nuremberg, 1961, cu Spencer Tracy, Burt Lancaster, Richard Widmark, Maximilian Schell, Marlene Dietrich, Judy Garland, Montgomery Clift.
2Montgomery Clift. Decedat la varsta de 45 de ani
3. Ship of fools (Corabia nebunilor), 1965, cu   Vivien Leigh, Simone Signoret, Oskar Werner,  José Ferrer, Lee Marvin.
4. Simone Signoret, Oskar Werner. Un cuplu tragic. Liebestod.
5. Stanley Kramer (1913-2001) si fibra morala a peliculei de celuloid.

DOUA FILME CU / DESPRE ZIARISTI


The Post, 2017, r. Steven Spielberg, cu Meryl Streep,Tom Hanks.
Spotlight, 2015, r.Tom McCarthy, cu Mark Ruffalo,Michael Keaton,Stanley Tucci.

Vara lui 1946. Paris-Bucuresti

Cinema Gaumont  Palace, Paris, 1945

Cinema Lux, Bucuresti, perioada interbelica. 
PARIS, 1946
-------------------------------------------------------------------------
C’est au cours de l’été 1946 que le public français eut la révélation d’un nouveau type de film américain. En quelques semaines, de la mi-juillet à la fin du mois d’août, cinq films se succédèrent sur les écrans parisiens, qui avaient en commun une atmosphère insolite et cruelle, teintée d’un érotisme assez particulier : Le Faucon Maltais (The Maltese Falcon) de John Huston (31 juillet), Laura d’Otto Preminger (13 juillet), Adieu ma belle (Murder, My Sweet) d’Edward Dmytrick (31 juillet), Assurance sur la mort (Double indemnity)de Billy Wilder (31 juillet).
Longtemps coupée de l’Amérique, mal informée de la production d’Hollywood pendant la guerre, vivant dans le souvenir de Wyler, de Ford et de Capra, ignorant jusqu’au nom des nouvelles étoiles de la mise en scène, la critique française ne vit pas toute l’ampleur de cette révélation. Nino Frank, qui a parlé un des premiers de film noir, et qui a su, dès cette époque, diagnostiquer quelques-uns des traits fondamentaux de la série, écrivait cependant, à propos du Faucon maltais et de Adieu ma belle : « (ces bandes) appartiennent à ce que l’on appelait jadis le genre policier, et que l’on ferait mieux de désigner désormais par le terme d’aventures criminelles ou, au mieux encore, de psychologie criminelle ». C’était aussi l’avis d’une critique spécialisée, qui manquait, il faut le dire, du recul nécessaire.
Mais quelques mois plus tard, le Tueur à gages  (This Gun for hire) de Frank Tuttle, Les Tueurs  (The Killers) de Robert Siodmak, La Dame du lac (Lady in the lake) de Robert Montgomery, Gilda de Charles Vidor et Le Grand sommeil (The Big sleep) de Howard Hawks imposaient au public la notion de film noir.
[Panorama du film noir américain (1941-1053) Borde & Chaumeton (Les éditions de minuit, 1955)]
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
BUCURESTI, 1946
Filme care rulau in cinematografele din Romania in 1946
Titlul românesc
Titlul original
An de
producție
Regizor
Studioul /
Țara de producție
Actori principali
ru: Белый Клык 
(Belîi klîk)
1946
L'Elisir d'amore
1946
Titanus - Italia
Great Expectations
1946
Marea Britanie
gruză: Pitsi, 
ru: Клятва (Kliatva)
1946
Tbilisi

HEMINGWAY / ADAPTARI PENTRU ECRAN


 | The great adaptations of Ernest Hemingway

 the best film adaptations of the great American novelist

Ernest Hemingway still today remains one of the grand masters of American prose. Whether its his journalism, his novels or his sublime short stories, Hemingway captured a life lived on the edge in terse economical prose which had the deadly precision of a sniper’s bullet. His own legend was often as big as his fictional stories, with the star-studded Philip Kaufman film for HBO Hemingway and Gellhorn only the latest to explore the dusty glamour of the writer and his famous circle of friends.
Clive Owen and Nicole Kidman in HBO’s Hemingway and Gellhorn.
THE OLD MAN AND THE SEA – Spencer Tracy stars as the eponymous old man, a Cuban fisherman who has gone more than eighty days without a catch. With a screenplay by Peter Viertel – writer of The African Queen among others – and directed by John Sturges, the film is an adaptation of a short novel and the last major work that Hemingway completed. The movie sticks closely to the book as the fisherman pursues a giant marlin with all the obsessive, desperate dedication of a down trodden third world Ahab. With an unhealthy amount of back projection, the film has not dated well from a technical point of view, but its sparse plotting and Tracy’s superlative performance elevates the film into a minor classic.
THE KILLERS – Robert Siodmak’s 1946 thriller expands Hemingway’s original short story into a full blown classic of film noir. Burt Lancaster stars as the tragically fated ‘Swede’, an ex-boxer working as a gas attendant in a small out of the way town who gets bumped off in Act One. The rest of the film follows insurance investigator Edmond O’Brien as he pries into the Swede’s past in a Citizen Kane style series of interviews. Crimes and double crosses are uncovered along with a  mix up with femme fatale Ava Gardner. Although the film only owes its opening twenty minutes or so to Hemingway’s tale, the great writer himself apparently enjoyed the result and it has become a solid example of the genre.
TO HAVE AND HAVE NOT – According to legend, the film came about as the result of a bet between Ernest Hemingway and director Howard Hawks. Hawks bet that he could make a great film out of even the worst Hemingway novel and Ernest said, ‘You’re on.’ To be fair, Hawks cheats a little. He basically remakes Casablanca in Havana, but instead of Ingrid Bergman, Humphrey Bogart gets to fall in love with 19 year old newcomer – Lauren Bacall. ‘You know how to whistle don’t you Steve? You just put your lips together and blow.’ The result is one of the most enjoyable of Bogart’s movies as well as any Hemingway adaptation. I guess Hawks won.
A FAREWELL TO ARMS – Hemingway might have cordially despised Frank Borzage’s version of his debut novel, but his 1932 adaptation is an enduring love story with great performances by Helen Hayes and Gary Cooper. Cooper plays Frederic, an American serving as an ambulance driver for the Italian army during the First World War. Following a shaky first impression, Frederic falls for the English nurse Catherine (Hayes). The wartime romance is hampered by falling bombs and army regulations and there is something of the star-crossed lovers in their pairing as communications go awry. Though there is no point comparing the power of the ending of the novel, one of the saddest pages every written in American literature, it still packs a punch. And this pre-Code film is remarkably bold in its frank depiction of extramarital love.
THE SNOWS OF KILIMANJARO – Once more a Hemingway short story provided inspiration for a feature length movie. Henry King’s 1952 film is a star-studded technicolor splendour which plays fairly loose and fast with the words of the master. Gregory Peck is Harry, a disillusioned writer on safari in Africa who lies close to death having suffered an infection from a thorn wound. As Helen (Susan Hayward) nurses him and hunts for the pot, Harry reminisces feverishly about the love of his life Cynthia (Ava Gardner again) and how he lost her during the Spanish Civil War. There’s a feeling that the film makers are trying for a Hemingway mash-up but they lack the courage to follow through on his pessimism, giving Harry a redemptive final actor. But the film looks glorious and with stars of this calibre the film is well worth a watch.