miercuri, 15 ianuarie 2020

1.Martin Scorsese, Silence: culpabilitate si redemptie / o carte si doua filme

2016

1971


Cultura cinematografica in tara fratilor Lumière:

https://www.telerama.fr/cinema/the-irishman-sur-netflix-on-a-classe-tous-les-films-de-martin-scorsese-du-moins-bon-au-meilleur,n6541492.php

On a classé tous les films de Martin Scorsese du moins bon au meilleur
Samuel Douhaire, Publié le 29/11/2019


Silence (Puterea credinței), 2016


Silence (Puterea credinței) este un film istoric realizat de Martin Scorsese în anul 2016, după un roman de Shūsaku Endō. Dezastru finaciar: 40.000.000 $ investiti, 12.700.000 $ incasari."Marele public" se înşală si el, nu de putine ori.



SILENCE, Martin Scorsese, 2016
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Synopsis
Au Japon, au xviie siècle, des missionnaires jésuites portugais sont victimes de persécution religieuse en se rendant sur les traces de leur mentor.

Résumé détaillé

Au Collège Saint-Paul de Macao, le père Valignano lit à ses collègues Sebastião Rodrigues et Francisco Garupe, deux jésuites portugais, que leur mentor, le père Ferreira, a abjuré sa foi catholique après avoir été capturé et torturé au Japon sur le mont Unzen. Rodrigues et Garupe décident de le retrouver afin de savoir si cette information est fondée.

Pour s'introduire au Japon, les deux jésuites s'adjoignent les services de Kichijiro, un chrétien japonais qui a fui le Japon afin d'échapper aux persécutions dont les chrétiens font l'objet sur sa terre natale. Il accepte d'aider les religieux afin de rentrer chez lui. Ils arrivent dans le petit village de Tomogi, où ils sont chaleureusement accueillis par les habitants, qui doivent se cacher pour pratiquer leur foi catholique, alors qu'une sévère inquisition menée par un certain Inoue sévit et traque la moindre trace de christianisme. Rodrigues et Garupe doivent se cacher dans une petite hutte mais, à la faveur d'une excursion pour briser leur enfermement, ils sont repérés par deux villageois originaires de Goto, où vit également une communauté chrétienne.

Rodrigues se rend à Goto où il est accueilli avec autant d'enthousiasme, sinon plus, qu'à Tomogi. Il y retrouve Kichijiro, qui est originaire de ce village et qui lui raconte les circonstances de son exil : contrairement au reste de sa famille, il a abjuré sa foi en acceptant de piétiner une image de Jésus (un fumi-e). Il a ensuite vu ses proches être brûlés vifs par les hommes d'Inoue. Acceptant sa confession, Rodrigues lui donne l'absolution avant de retourner à Tomogi.

Une mauvaise nouvelle l'y attend. L'inquisition a fait irruption à Tomogi et fait prisonnier le chef de la communauté. Les meneurs donnent trois jours aux villageois pour dénoncer les catholiques ainsi que les prêtres : passé ce délai, ils s'empareront de quatre otages, dont le chef de la communauté de Tomogi. Après une altercation et de vigoureux débats, Kichijiro accepte de se constituer volontairement en otage avec d'autres villageois. Rodrigues conseille cependant aux villageois d'accepter de piétiner les images religieuses, car cela n'entamera en rien leur vraie foi et que Dieu saura ce qu'il en est réellement. Lorsque l'inquisition revient, les otages piétinent l'image, mais ne peuvent se résoudre à l'humiliation supplémentaire (cracher sur une croix de bois et insulter la Vierge Marie) sauf Kichijiro. Les trois autres otages sont condamnés à mort et leurs corps sont incinérés pour qu'on ne puisse les inhumer selon les sacrements catholiques.

Pour plus de sécurité, les deux pères décident de se séparer et de quitter Tomogi. Rodrigues retourne à Goto, mais le village a été entièrement dévasté. Il erre seul un long moment avant de recroiser à nouveau la route de Kichijiro, qui se confesse à nouveau auprès de lui. Cependant, Kichijiro finit par trahir Rodrigues et à le livrer aux hommes de l'inquisition. Ces derniers lui expliquent que sa religion n'est pas la bienvenue au Japon et que les chrétiens continueront à souffrir tant que Rodrigues n'aura pas abjuré sa foi. Rodrigues est ensuite emmené à Nagasaki, où il est emprisonné après avoir été auditionné par un conseil de dirigeants. Kichijiro s'introduit dans les lieux et y est emprisonné à son tour ; il demande à nouveau à Rodrigues de l'absoudre, ce que ce dernier fait non sans dégoût. Plus tard, Kichijiro est relâché après avoir accepté de marcher sur un fumi-e ; alors qu'un autre prisonnier, ayant refusé de le faire, est décapité, à la grande horreur de Rodrigues, qui a de plus en plus de mal à comprendre le silence de Dieu devant ces atrocités. La détresse de Rodrigues est encore aggravée lorsqu'on l'emmène voir l'exécution par noyade de quatre autres chrétiens ainsi que d'un Garupe affamé qui refuse d'apostasier.

Rodrigues est ensuite emmené dans un temple bouddhiste, où il rencontre le père Ferreira, désormais connu sous le nom de Sawano Chuan. Ce dernier lui explique qu'il a abjuré sous la torture et qu'il a compris, après quinze ans de travail, que la foi catholique ne pouvait s'enraciner au Japon, et que les chrétiens que Rodrigues a rencontré, s'ils pensent suivre toutes les exigences de la religion chrétienne, le font encore avec des conceptions japonaises de la religion (en identifiant Dieu au Soleil, par exemple). Rodrigues refuse les explications de Ferreira, mais quelque temps plus tard, alors que cinq autres chrétiens sont torturés et que Rodrigues ne supporte plus leurs cris, on lui demande d'apostasier à son tour pour mettre fin à leurs souffrances. Rodrigues, devant le fumi-e qu'on lui présente, entend la voix de Jésus lui intimer de s'exécuter, ce qu'il fait.

La fin du film est racontée par le marchand hollandais Dieter Albrecht. Ferreira et Rodrigues, surnommés les "prêtres perdus", inspectent les cargaisons de navires étrangers à la recherche de tout objet pouvant être assimilé au christianisme : symboles de croix, images religieuses... Rodrigues prend le nom, l'épouse et l'enfant d'Okada San'emon, un homme qui a été condamné à mort. Kichijiro est désormais un domestique. Il vient demander à Rodrigues de le confesser et de l'absoudre, mais Rodrigues refuse, prétendant n'être plus prêtre, bien que les deux hommes partagent une étreinte. Plus tard, lors d'une séance d'apostasie à laquelle Rodrigues doit régulièrement participer, une amulette contenant une image religieuse est trouvée au cou de Kichijiro, qui est arrêté et emmené par les autorités. (w.fr)
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Silence (film japonais, 1971)

Silence
Titre original沈黙
Chinmoku
RéalisationMasahiro Shinoda
ScénarioShūsaku Endō
Masahiro Shinoda
Acteurs principaux

Shima Iwashita
David Lampson
Don Kenny

Sociétés de productionTōhō
Pays d’origineDrapeau du Japon Japon
Genredrame
Durée130 minutes
Sortie1971

Silence (沈黙Chinmoku?) est un film japonais réalisé par Masahiro Shinoda, sorti en 1971. Il est basé sur le roman homonyme (Silence) de Shūsaku Endō qui en a écrit lui-même le scénario.

Synopsis

Au XVIIe siècle, alors que le christianisme est banni au Japon et les chrétiens sévèrement persécutés, deux missionnaires jésuites portugais parviennent à entrer dans le pays pour apporter un soutien morale et religieux aux catholiques et surtout retrouver et faire revenir à la foi chrétienne le père Ferreira, ancien jésuite qui, sous la torture, a apostasié.

Les deux missionnaires portugais sont arrêtés après quelque temps et, raffinement de cruauté, ne sont pas eux-mêmes torturés mais doivent assister à la torture que subissent leurs fidèles catholiques. C’est moralement et religieusement insupportable et les missionnaires s’interrogent sur le ‘silence de Dieu’ dans une telle situation.

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Silence (roman écrit en 1966 par Shūsaku Endō)

Silence
AuteurShūsaku Endō
PaysDrapeau du Japon Japon
PréfaceWilliam Johnson
GenreRoman historique
Version originale
Languejaponaise
Titre沈黙 ou Chinmoku'
Lieu de parutionTokyo
Date de parution1966

Silence (en japonais 沈黙 ou Chinmoku) est un roman historique, écrit en 1966 par Shūsaku Endō, écrivain catholique japonais. Sous forme littéraire de journal personnel et lettre envoyée en Europe, il illustre le drame de conscience vécu par des missionnaires jésuites au Japon du xviie siècle qui, lors des graves persécutions antichrétiennes, sont contraints d’être témoins des tortures infligées à leurs ouailles. Explorant le thème du ‘silence de Dieu’ au milieu de la souffrance subie en son nom, le roman obtint le prix Tanizaki en 1966. Il est considéré comme le chef-d’œuvre de Shūsaku Endō.

Cadre historique et intrigue

Au xviie siècle, après un mouvement de conversions au christianisme, la jeune Église japonaise entre dans une ère de graves persécutions. La persécution des chrétiens et de leurs prêtres (la plupart étrangers) est sévère ; les tortures infligées pour obtenir le reniement de la foi chrétienne sont raffinées et atroces, particulièrement celle du tsurushi. Deux jésuites missionnaires portugais, malgré les graves dangers qui les attendent, se rendent au Japon pour y soutenir les chrétiens et enquêter sur le cas d’un missionnaire qui, succombant aux tortures, finit par abjurer la foi chrétienne. Ils y arrivent mais sont bientôt découverts et emprisonnés.

La moitié du roman est le ‘journal personnel’ tenu par le jeune missionnaire récemment arrivé, Sébastien Rodrigues1, tandis que l'autre moitié est écrit à la troisième personne, et consiste en lettres des autres associés au récit narratif. Le roman raconte les procès des chrétiens et les difficultés croissantes subies par Rodrigues.

Sébastien Rodrigues et son compagnon, le père François Garpe arrivent au Japon en 1638. La population chrétienne y vit dans la clandestinité. Pour dénicher les chrétiens cachés, les policiers forcent ceux qu’ils soupçonnent de l'être à piétiner une image du Christ (l'épreuve du fumi-e). Ceux qui refusent sont emprisonnés et torturés à mort.

Rodrigues et Garpe ne sont pas en mesure de poursuivre longtemps leur ministère pastoral. Bientôt arrêtés ils sont contraints à être témoins de la mort lente et cruelle de chrétiens japonais refusant d’abandonner leur foi chrétienne. Il n'y a pas de gloire dans ces martyres, pense maintenant Rodrigues au contraire de ce qu’il avait imaginé, mais seulement brutalité et cruauté.

Avant l'arrivée de Rodrigues, les autorités avaient tenté de forcer les prêtres de renoncer à leur foi en les torturant. Le succès obtenu avec le père Ferreira2 qui apostasia, cédant sous la torture et devenant même leur allié, les fait changer de stratégie. Ils forcent les prêtres à regarder les tortures et tourments infligés à leurs chrétiens leur faisant comprendre qu’ils en sont responsables et qu’il leur suffit de renoncer à la foi pour mettre fin à la souffrance de leurs ouailles.

Dans son journal intime Rodrigues décrit ses combats et débats intérieurs. Il comprend que l’on puisse accepter de souffrir pour le bien de sa propre foi. Mais refuser une abjuration lui semble être égocentrique et impitoyable, si cette rétractation peut mettre fin à la souffrance d’un autre.

À un moment paroxystique de l’action, Rodrigues entend les gémissements de ceux qui ont abjuré, mais doivent rester dans le puits de torture jusqu'à ce que lui-même bafoue l'image du Christ. Alors que le regard de Rodrigues se porte sur l’image du Christ, prête pour le fumi-e, celui-ci rompt son silence et Rodrigues entend : « Piétine ! Piétine ! Mieux que quiconque je connais la souffrance. Piétine ! C’est pour être piétiné par les hommes que je suis venu au monde ! C’est pour partager la douleur des hommes que j’ai porté ma croix ! » Rodrigues s’exécute et les chrétiens sont libérés.

Réception

Le roman fut un grand succès en librairie. Au Japon, il reçut le prix Tanizaki, - un important prix littéraire japonais - comme étant le meilleur roman de l’année 1966, et fut souvent l’objet d’analyses critiques. La représentation d’un Dieu qui souffre avec l’homme au lieu de supprimer la souffrance, interpelle la culture japonaiseEndō, dans son livre Une vie de Jésus, affirme que la culture japonaise s’identifie volontiers avec Celui qui « souffre avec nous » et qui ne tient pas compte de nos faiblesses... « J'ai essayé, non pas tellement de raconter un Dieu-Père, image qui a tendance à caractériser le christianisme, mais plutôt de représenter l'aspect maternel et bienveillant de Dieu révélé dans la personne de Jésus ».

Silence ne fut pas immédiatement un succès auprès des Japonais catholiques, certains d'entre-eux en furent d'ailleurs parmi les critiques les plus virulents. Effectivement, la popularité du roman d'Endō naquit d'abord parmi les lecteurs de gauche qui y voyait un parallèle avec les marxistes japonais des années 1930, persécutés comme les chrétiens du xviie siècle3,4.

Adaptations

  • Le film Silence (1971) de Masahiro Shinoda est une adaptation du roman.
  • Le compositeur et poète Teizō Matsumura écrivit la musique et la partie lyrique d’un opéra (du même titre) qui fut mis en scène au Théâtre national de Tokyo en 2000.
  • Le roman inspira la symphonie No 3 (Silence) composée (2002) par le musicien écossais James MacMillan
  • En 2007, le réalisateur américain Martin Scorsese annonça son intention de porter le roman à l’écran. Le projet prend du retard et le film Silence sort finalement le  sur les écrans français.
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SHUSAKU ENDO
Tacere (editie de buzunar)
Editura: Polirom, 2018
Colecția: Top 10

DESCRIERE
O carte despre credinta si indoiala, Tacere descrie persecutiile la care erau supusi crestinii in Japonia secolului al XVII-lea, in timpul shogunatului Tokugawa. Trimis sa verifice zvonurile despre apostazia mentorului sau, Cristóvão Ferreira, unul dintre cei mai de seama membri ai misiunii iezuite din Japonia, preotul Sebastian Rodrigues descopera in aceasta tara mai multe comunitati clandestine de crestini. Asistind neputincios la martiriul acestora, Rodrigues isi vede propria credinta pusa la incercare si incepe sa se indoiasca de un Dumnezeu care raspunde la suferintele credinciosilor sai doar printr-o tacere indiferenta. Vindut la rindul lui autoritatilor, supus la torturi cumplite si silit sa se dezica de credinta sa, Rodrigues are constiinta dureroasa a esecului, dar si revelatia faptului ca Dumnezeu este prezent intotdeauna, chiar si in tacere.
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Catholicisme_au_Japon

Catholicisme au Japon

Le catholicisme est une confession présente au Japon depuis le xvie siècle. L'Église catholique au Japon est formée de diocèses en communion avec l'Église catholique universelle se trouvant sous la conduite spirituelle du pape, évêque de Rome.

Le christianisme est introduit dans les îles du Japon par les missionnaires jésuites, en particulier saint François Xavier qui débarque en 1549.

Histoire

Chrétiens japonais en costume portugais, xvie et xviie siècles.

Les premières activités missionnaires lancées par les jésuites, dont François-Xavier, débutent en 1549. ils sont rejoints par les Ordres mendiants espagnols. Pendant la trentaine d'années qui suit la mort de François-Xavier, le christianisme se développe dans la région de Kyushu doucement mais sans heurts1. Les catholiques portugais ont également fondé la ville de Nagasaki, considérée comme le centre chrétien le plus important en Extrême-Orient. L'archidiocèse de Nagasaki est historiquement le plus important du pays2'3.

Le shogun Toyotomi Hideyoshi décide l'expulsion du pays des missionnaires en 1587, car il perçoit l'influence des jésuites, mais surtout des franciscains, comme une menace pour son pouvoir personnel. Toutefois, pour des raisons d'ordre économique ce décret est peu appliqué4.

Un premier diocèse - le tout premier d'Extrême-Orient - est toutefois créé à Funai (aujourd'hui Oita) en 1588. Mais bientôt une violente opposition s'élève. Le 5 février 1597, 26 catholiques sont crucifiés à Nagasaki, et en 1614, le shogunat Tokugawa interdit le christianisme : les missionnaires sont expulsés. En 1624, les Espagnols sont tous expulsés. En 1637-1638 la rébellion chrétienne de Shimabara est réprimée par le massacre des insurgés, et suivie de l'expulsion des Portugais du Japon. Le pays est fermé entre 1641 et 1853 : aucun étranger ne peut entrer, ni aucun Japonais ne peut sortir sous peine de mort.

Chrétiens cachés

Kakure kirishitan (隠れキリシタン?japonais pour « chrétiens cachés ») est un terme moderne pour désigner un membre de l'Église catholique japonaise de l'époque d'Edo qui entre dans la clandestinité après la rébellion de Shimabara dans les années 16306,7.

Environ 30 000 chrétiens cachés8, dont certains ont adopté ces nouvelles façons de pratiquer le christianisme, sortent de cachette quand la liberté religieuse est rétablie en 1873 après la restauration de Meiji. Les kakure kirishitan sont alors appelés mukashi kirishitan (昔キリシタン?), c'est-à-dire « anciens » chrétiens, et émergent non seulement des zones traditionnelles chrétiennes de Kyushu, mais aussi d'autres régions rurales du Japon6.







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