sâmbătă, 18 ianuarie 2020

Fellini:Noptile Cabiriei (1957)








Les Nuits de Cabiria

Cabiria est une prostituée romaine qui exerce son métier sur la Promenade Archéologique. C'est une fille candide que l'on abuse facilement. Ainsi, Giorgio, son amant, la pousse dans le Tibre pour lui voler son sac et son argent. Elle est sauvée de la noyade par des enfants.
Un peu plus tard, alors qu'elle fait le trottoir sur la Via Veneto, Cabiria est abordée par le grand acteur Alberto Lazzari, qui, venant de se quereller avec son amie Jessy, l'entraîne dans un cabaret, puis dans sa somptueuse villa de la Via Appia. La pauvre fille rayonne de fierté. Quand survient Jessy, Lazzari la cache dans un cabinet de toilette où elle passe le reste de la nuit pendant que les amants se réconcilient.
Quelques jours après, Cabiria accompagne ses consœurs au pèlerinage du Divino Amore. Tandis que toutes prient pour obtenir des grâces très matérielles, Cabiria supplie la Madone de faire que sa vie change. Un peu plus tard, au passage d'une procession rencontrée au cours d'une partie de campagne, elle manifeste son dépit de n'avoir pas été exaucée.
Cependant, dans la rue, un jeune homme, Oscar, l'aborde avec timidité et prévenance. D'abord méfiante, puis curieuse, Cabiria finit par s'attendrir. Au cours des quelques rendez-vous qu'elle lui accorde, Oscar dévoile peu à peu ses intentions et lui demande de l'épouser. Folle de joie, Cabiria vend sa maison, rassemble ses économies, prend congé de son amie Wanda pour aller vivre avec lui.
C'est alors qu'elle découvre que lui aussi n'en voulait qu'à son argent. Et, tandis qu'il s'enfuit avec le sac qu'elle lui a abandonné, Cabiria, appelant la mort, s'écroule en pleurant. A l'aube, tandis qu'elle regagne dans un total état d'hébétude la route de Rome, elle rencontre, à l'orée d'un bois, un groupe de jeunes qui, jouant de la musique, l'entourent et la saluent. A travers ses larmes, naît un sourire.
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Les Nuits de Cabiria

(wiki)
Les Nuits de Cabiria (Le notti di Cabiria) est un film franco-italien réalisé par Federico Fellini et sorti en 1957.
Synopsis
À Rome, Cabiria, une prostituée un peu simplette, échappe à la noyade après avoir été dépouillée par celui qu’elle croyait être son grand amour. Mais elle continue à porter un regard émerveillé sur la vie. Ainsi, après avoir passé une nuit enchanteresse (bien qu’elle l’ait terminée cloîtrée dans la salle de bain) chez le célèbre acteur Alberto Lazzari, elle fait la connaissance du gentil et timide Oscar. C’est de nouveau le grand amour jusqu’au soir où Oscar s’enfuit avec toutes ses économies. Au petit matin, après avoir voulu mourir, Cabiria reprend espoir au son de l’aubade que de jeunes musiciens donnent au nouveau jour.

Fiche technique
Titre original : Le notti di Cabiria
Titre français : Les Nuits de Cabiria
Réalisation : Federico Fellini
Assistants : Moraldo Rossi, Dominique Delouche
Scénario : Federico Fellini, Ennio Flaiano, Tullio Pinelli d’après leur histoire et le roman de Maria Molinari
Dialogues : Pier Paolo Pasolini
Direction artistique : Piero Gherardi
Décors : Piero Gherardi
Costumes : Piero Gherardi
Photographie : Aldo Tonti, Otello Martelli
Son : Roy Mangano
Montage : Leo Catozzo, Adriana Olasio
Musique : Nino Rota
Producteur : Dino De Laurentiis
Directeur de production : Luigi De Laurentiis
Sociétés de production : Dino De Laurentiis Cinematografica (Italie), Les Films Marceau (France)
Sociétés de distribution : Les Films Marceau (France), Les Acacias (France), Tamasa Distribution (étranger)
Pays d’origine : Drapeau de la France France, Drapeau de l'Italie Italie
Langue originale : italien
Format : noir et blanc — 35 mm — 1,37:1 — son monophonique (Western Electric Sound System)
Genre : comédie dramatique
Durée : 110 minutes
Dates de sortie : Drapeau de la France France 10 mai 1957 au Festival de Cannes ; Drapeau de l'Italie Italie 26 mai 1957
(fr) Classifications CNC : tous publics, Art et Essai (visa d'exploitation no 19023 délivré le 2 octobre 1957)
Distribution
Giulietta Masina : Cabiria
François Périer : Oscar d'Onofrio
Amedeo Nazzari (VF : Jean Davy) : Alberto Lazzari
Ennio Girolami (VF : Jean-Claude Michel) : Amleto
Aldo Silvani : le magnétiseur
Franca Marzi : Wanda
Dorian Gray : Jessy
Mario Passante : le boiteux
Sandro Moretti : un petit mac
Pina Gualandri : Matilda
María Luisa Rolando : Marisa
Loretta Capitoli : Rosy
Giovanna Gattinoni : la tante Nana
Christian Tassou : Nsp

Production
Le nom « Cabiria » est emprunté au film italien de 1914 Cabiria, tandis que le personnage de Cabiria elle-même est tiré d'une brève scène du film antérieur de Fellini Le Cheik blanc. C'est le jeu de Cabiria dans cet autre film qui a encouragé Fellini à réaliser Les Nuits de Cabiria1. Mais personne en Italie ne voulait financer un film avec des prostituées commes personnages principaux. Finalement, Dino de Laurentiis a accepté de mettre l'argent.

Fellini a fondé un certain nombre de ses personnages sur des vraies prostituées qu'il a rencontrées en tournant Il bidone. Pour plus d'authenticité, il a été aidé par Pier Paolo Pasolini, connu pour sa familiarité avec le langage du sous-prolétariat2.

Les extérieurs dans la province de Rome comprennent :

Rome et rives du Tibre.
Zones de Rome : Acilia, Santuario della Madonna del Divino Amore (it) à Castel di Leva.
Castel Gandolfo.
Intérieurs : Cinecittà.
Accueil
« Les Nuits de Cabiria reprend, résume, affine et parachève le message moral ou spirituel contenu dans les trois films précédents, mais cette fois-ci l’intelligence de la construction est diabolique, la conscience de l’efficacité de chaque détail, absolue. »

— André Bazin, France Observateur, 16 mai 1957.

« Certes la mise en scène de Fellini est, de bout en bout, magistrale, certes son film est sans faille si ce n’est l’inadéquation de l’excellent François Périer avec les coordonnées sociologiques de son personnage… certes, certes, mais Fellini crève-t-il vraiment le plafond ou nous fait-il habilement croire qu’il le crève ? Les Nuits de Cabiria sont-elles à l’image de ces peintures naïves et populaires que justement Fellini apprécie tellement, ou d’une authentique peinture de maître, consciente, lucide, organisée ? Ex-voto pour chapelle de pécheurs (ou de pécheresses) ou fresque miraculeuse de Bellini ? Voilà la question. »

— Jacques Doniol-Valcroze, France Observateur, 24 octobre 1957.

« Je voudrais me tromper. Je voudrais pouvoir placer Les Nuits de Cabiria sur le même plan que La strada, Les Vitelloni et Les Feux du music-hall. […] Si je ne le puis pas c’est, je pense, parce que les deux morceaux de grand cinéma, de profonde humanité [le sauvetage de Cabiria et sa rencontre avec des jeunes gens heureux], ces deux scènes remarquables servent de support à une suite d’aventures de Cabiria, dont les unes donnent des gages à la facilité du boulevard, les autres à ce que j’appellerais l’empirisme chrétien. […] Les Nuits de Cabiria : au total, un hybride. Un Fellini avec des impuretés, mais bien sûr, un film à ne pas manquer. »

— Simone Dubreuilh, Libération, 24 octobre 1957.

« Un film merveilleux, un film qui renferme quelques scènes absolument inoubliables. Une fois encore sur un thème usé, rebattu, conventionnel au possible, Fellini a construit une œuvre qui ne ressemble à aucune autre. […] L’univers fellinien est proche de l’univers chaplinesque. On y retrouve la même mélancolie qui n’est pas désespoir, la même cruauté qui n’est pas amertume, et cette même confiance obstinée en le cœur des hommes qui est tout autre chose que l’optimisme béat. »

— Jean de Baroncelli, Le Monde, 13 mai 1957.

Le notti di Cabiria


Le notti di Cabiria è un film drammatico del 1957 diretto da Federico Fellini, vincitore dell'Oscar al miglior film straniero.

Fellini durante le riprese delle Notti di Cabiria 1956
Cabiria è una giovane donna arrivata a fare il mestiere più antico del mondo perché deve sopravvivere alla miseria che l'ha afflitta per tutta la vita. In realtà non ha niente della classica "battona" romana di cui Fellini ci dà una rassegna nella scena della "Passeggiata archeologica", uno dei consueti luoghi di raccolta delle prostitute romane.

Cabiria si riconosce come prostituta perché così vuole essere ma è una gracile donnina con una pelliccetta spelacchiata, un visino tondo dagli occhi spalancati, una zazzeretta da clown che le incornicia il volto, con una borsetta che agita nel vuoto per darsi un contegno: è insomma una caricatura di quelle che Fellini disegnava nel progettare i suoi film; si potrebbe dire quasi che Cabiria è una maschera della Commedia dell'Arte. Una figurina che messa a confronto con la sua amica Wanda, questa sì il prototipo della classica, materna, monumentale "battona" romana, rivela tutta la sua incongruenza con il mestiere che Cabiria ha scelto di fare. Cabiria infatti non è una prostituta neppure nell'animo: ha conservato tutta la sua candida ingenuità e spontaneità nel voler credere, senza alcuna diffidenza, a quelle offerte d'amore che essa crede d'incontrare nella sua vita. Reagisce quando si scontra con la malvagità del mondo, con un'alzata di spalle, con una cantata e con un balletto. S'illude che qualcuno possa interessarsi a lei sia pure per una compagnia a pagamento come quella che le offre il mitico divo del cinema Alberto Lazzari che, spinto dalla noia e per fare un dispetto alla sua amante, porta Cabiria, incredula per l'onore di essere stata scelta da così importante personaggio, nella sua faraonica villa da cui sarà allontanata non appena l'amante tornerà a concedere i suoi favori al maturo attore. L'unico ricavo che Cabiria trarrà da questo incontro sarà una testata in una invisibile porta a vetri.

L'ingenuità di Cabiria si rivela a pieno nella scena dell'ipnotizzatore nel cinema teatro di periferia dove si lascia convincere a salire sul palcoscenico tra i lazzi e le pesanti battute del pubblico romano. È una scena dove si mescolano comicità e compassione per la giovane donna, preda del cinico mago d'avanspettacolo che sfrutta Cabiria per metterne in ridicola luce tutti i suoi sogni infantili di una vita sognata.

Il dramma centrale del film è nell'episodio dell'incontro all'uscita del cinema con un uomo che, presentandosi come un umile ma serio borghese, fingendo di non aver capito il vero mestiere di Cabiria, la raggira, approfittando del bisogno d'amore della povera prostituta, chiedendole alla fine di sposarlo.

Cabiria vuole credergli ad ogni costo, vende tutto quel poco che ha, la sua unica ricchezza: la casetta abusiva messa su con enormi ed umilianti sacrifici, e si abbandona al fidanzato che naturalmente non vuole altro che il suo denaro e che anzi sta per sbarazzarsene uccidendola, fermandosi solo perché un essere umano come Cabiria non può non suscitare pietà anche in un malvagio.

Questa volta Cabiria sembra non farcela a risollevarsi dal colpo ricevuto e pensa d'uccidersi quando, lungo una strada di campagna, incontra una comitiva di giovani che cantano e suonano in allegria e coinvolgono Cabiria nella loro gioia di vivere. Cabiria capisce di non essere sola e torna a credere ingenuamente nella vita, in quella sorta di circo, ci dice Fellini, che è l'esistenza umana.[8]

Produzione
Il nome "Cabiria" viene dall'omonimo colossal italiano del 1914, mentre il personaggio stesso della protagonista è preso da una breve scena presente ne Lo sceicco bianco, uno dei precedenti film di Fellini. Fu la prova d'attrice della Masina in quel film ad ispirare Fellini per Le notti di Cabiria.[9] Ma nessuno in Italia all'epoca avrebbe finanziato una pellicola dove la protagonista era una prostituta. Quindi, Fellini dovette faticare non poco per convincere a finanziare il progetto il produttore Dino de Laurentiis, che però accettò solo a condizione che il regista tagliasse dal copione alcune scene da lui ritenute superflue. Fellini basò alcuni dei personaggi su una vera prostituta che aveva conosciuto durante le riprese de Il bidone. Per ottenere una maggiore autenticità, il regista chiese la consulenza di Pier Paolo Pasolini, conosciuto per la sua familiarità con il sottoproletariato romano dell'epoca, il quale aiutò a stendere i dialoghi per il film.

Riprese
Le riprese di Le notti di Cabiria furono effettuate in varie località d'Italia, incluse Acilia, Castel Gandolfo, Cinecittà, il Santuario della Madonna del Divino Amore, e il fiume Tevere.[11]

Censura
In Italia il film uscì nelle sale censurato con circa sette minuti mancanti rispetto alla versione "integrale". Lo stesso Federico Fellini ricordò così l'accaduto:
«La censura aveva proibito il film e io non volevo che bruciassero i negativi. Così, seguendo il consiglio di un amico gesuita intelligente e forse un po’ spregiudicato, padre Arpa, andai a Genova da un cardinale famoso, considerato uno dei papabili e forse anche per questo assai potente, per chiedergli di vedere il film. In una minuscola saletta di proiezione situata proprio dietro il porto, aveva fatto mettere, al centro, una poltrona comprata il giorno prima da un antiquario, una specie di trono con un gran cuscino rosso e le frange dorate. Il cardinale arrivò a mezzanotte e mezza sulla sua Mercedes nera. A me non fu concesso di restare nella sala e non so se l’alto prelato vide davvero tutto il film o se dormì; probabilmente padre Arpa lo svegliava nei momenti giusti, quando c’erano processioni o immagini sacre. Fatto sta che alla fine disse: "Povera Cabiria, dobbiamo fare qualcosa per lei!" E penso che gli sia bastata una semplice telefonata. Qualcuno mi accusò pubblicamente di essere una specie di Richelieu, che invece di combattere alla luce del sole, tramavo dietro le quinte; per fortuna allora c'era la possibilità di perdere tempo in polemiche di questo genere. Ma insomma, il film fu salvato. A una stranissima condizione, però, posta dal cardinale: che fosse tagliata la sequenza dell'uomo col sacco. L'episodio mi era stato ispirato da uno straordinario personaggio col quale avevo passato due o tre notti in giro per Roma: una specie di filantropo, un po' mago, che in seguito a una visione s'era dedicato a una particolare missione: raggiungeva i diseredati nei punti più strani della città e distribuiva a tutti cibi e indumenti che teneva in un sacco. Questo ogni giorno. Con lui ho visto cose da fiaba. Sollevando la grata di certi tombini dove immaginavi ci fossero solo fango e topi, trovavi una vecchina che dormiva. Nei corridoi di un sontuoso palazzo di via del Corso, dove adesso c'è il Partito socialista, c'erano dei vagabondi che dormivano fino alle cinque della mattina, fatti entrare di nascosto dal guardiano di notte. L'uomo del sacco conosceva tutti questi posti: a uno faceva una iniezione, all'altro dava da mangiare. Nel film immaginai che Cabiria lo incontrasse sull'Appia Antica, mentre tornava a casa alle prime luci dell'alba brontolando perché un cliente mascalzone non l'aveva pagata. Vedeva l'uomo del sacco scendere da una macchinetta e avviarsi verso le cave di tufo, fermarsi sul ciglio di una specie di grande voragine e chiamare per nome una donna; da un lurido anfratto usciva allora una vecchia puttana che Cabiria conosceva come la "Bomba Atomica", ridotta ormai a condurre una vita da topa. Poi Cabiria accettava di tornare a casa sulla macchinetta dell'uomo del sacco e restava molto colpita dai suoi racconti. Era una sequenzina molto commovente, ma che fui costretto a togliere; evidentemente in certi ambienti cattolici dava fastidio che nel film ci fosse quell'omaggio a una filantropia del tutto anomala, affrancata da mediazioni ecclesiastiche. E non è ridicolo che il sindaco di Roma, quando uscì Cabiria, protestasse perché avevo messo le puttane in un luogo – la Passeggiata Archeologica – che lui s'era tanto adoperato a render degno della capitale?»

(Federico Fellini)
Nel 1998, la sequenza tagliata dell'"uomo col sacco" venne recuperata e il film uscì restaurato ed in versione integrale.[14]

La critica
Morando Morandini ne La Notte del 10 ottobre 1957 osserva come il film possa apparire frammentato nel susseguirsi degli episodi della vita di Cabiria. In realtà sono legati da una solida struttura narrativa il cui centro è nel personaggio principale. Il film è come «una sinfonia in cui i diversi tempi, gli episodi, si allacciano l'uno all'altro, distaccati ma complementari, per analogia o per contrasto tutti convergenti» nella caratterizzazione della protagonista che tutti li armonizza nella drammaticità del suo destino.
Il film è stato selezionato tra i 100 film italiani da salvare.
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https://filme-carti.ro/filme/le-notti-di-cabiria-1957-21539/

Le notti di Cabiria (1957)


Nights of Cabiria

Nights of Cabiria (Italian: Le notti di Cabiria) is a 1957 Italian drama film directed by Federico Fellini and starring Giulietta Masina, François Périer, and Amedeo Nazzari. Based on a story by Fellini, the film is about a prostitute in Rome who searches in vain for true love.

Besides the best actress award at the Cannes Film Festival for Giulietta Massina, Nights of Cabiria won the 1957 Academy Award for Best Foreign Language Film. This was the second straight year Italy and Fellini won this Academy Award, having won for 1956's La Strada, which also starred Giulietta Masina.
Plot
A happy, laughing Cabiria (Giulietta Masina) is standing on a river bank with her current boyfriend and live-in lover, Giorgio (Franco Fabrizi). Suddenly he pushes her into the river and steals her purse which is full of money. She cannot swim and nearly drowns, but is rescued by a group of young boys and revived at the last possible moment by helpful ordinary people who live a little further down the river. In spite of their just saving her life, she treats them with disdain and starts looking for Giorgio.

Cabiria returns to her small home, but Giorgio has disappeared. She is bitter, and when her best friend and neighbor, Wanda (Franca Marzi) tries to help her get over him, Cabiria shoos her away and remains disgruntled. She continues to ply her trade as a prostitute. One night, she is outside a fancy nightclub and witnesses a fight between famous movie star, Alberto Lazzari (Amedeo Nazzari) and his girlfriend, as she dumps him. The difference between the glamorous girlfriend, in a mink coat, and the short and scruffy Cabiria are stark. The jilted Lazzari takes the starstruck Cabiria to another club and then to his house, where Cabiria is astounded by its opulence. As the two are finally becoming closer after a rather standoffish few hours, Lazzari's girlfriend returns and Cabiria is shuffled off to the bathroom, unable to consummate with the movie star.

Later, a church procession passes the hangout area for the town prostitutes. As her associates mock the Church, Cabiria is drawn to the procession. Just as she is about to join the procession, another john comes and she gets in his truck instead. As she heads home later that night, she sees a man giving food to the poor people living in caves near her house. She has never seen this man before, but she is impressed by his charity toward others. When she goes to church with her friends, she prays for a chance to better her life.

Cabiria goes to a magic show, and the magician (Aldo Silvani) drags her up on stage and hypnotizes her. As the audience laughs, she acts out her desires to be married and live a happy life. Furious at having been taken advantage of for the audience's amusement, she leaves in a huff. Outside the theater, a man named Oscar (François Périer) is waiting to talk to her. He was in the audience, and he says he agrees with her that it was not right for everyone to laugh, but believes that fate has brought them together. They go for a drink, and at first she is cautious and suspicious, but after several meetings she falls passionately in love with him; they are to be married after only a few weeks. Cabiria is delighted and sells her home and takes out all her money from the bank. As a dowry, she offers to give Oscar 700,000 lire in cash, but he declines. However, during a walk in a wooded area, on a cliff overlooking a lake,[2] Oscar becomes distant and starts acting nervous. Cabiria realizes that just like her earlier lover, Oscar intends to push her over the cliff and steal her money. She throws her purse at his feet, sobbing in convulsions on the ground as he takes the money and abandons her.

She later picks herself up and stumbles out of the wood in tears. In the film's famous last sequence, Cabiria walks the long road back to town when she is met by a group of young people riding scooters, playing music, and dancing. They happily form an impromptu parade around her until she begins to smile through her tears.

Production
The name Cabiria is borrowed from the 1914 Italian film Cabiria, while the character of Cabiria herself is taken from a brief scene in Fellini's earlier film, The White Sheik. It was Masina's performance in that earlier film that inspired Fellini to make Nights of Cabiria.[3] But no one in Italy was willing to finance a film which featured prostitutes as heroines. Finally, Dino de Laurentiis agreed to put up the money. Fellini based some of the characters on a real prostitute whom he had met while filming Il Bidone. For authenticity, he had Pier Paolo Pasolini, known for his familiarity with Rome's criminal underworld, help with the dialogue.

Nights of Cabiria was filmed in many areas around Italy, including Acilia, Castel Gandolfo, Cinecittà, Santuario della Madonna del Divino Amore, and the Tiber River.

Reception
At the time of the film's first American release, New York Times critic Bosley Crowther gave the film a mixed review: "Like La Strada and several other of the post-war Italian neo-realistic films, this one is aimed more surely toward the development of a theme than a plot. Its interest is not so much the conflicts that occur in the life of the heroine as the deep, underlying implications of human pathos that the pattern of her life shows...But there are two weaknesses in Cabiria. It has a sordid atmosphere and there is something elusive and insufficient about the character of the heroine. Her get-up is weird and illogical for the milieu in which she lives and her farcical mannerisms clash with the ugly realism of the theme." Upon its original 1957 release, on the other hand, French director François Truffaut thought Cabiria was Fellini's best film to date.

Forty years later, the Times carried a new review by Crowther's successor, Janet Maslin. She called the film "a cinematic masterpiece", and added that the final shot of Cabiria is worth more than "all the fire-breathing blockbusters Hollywood has to offer."[8] This has stood by far as the most prevalent assessment of the artistic achievements of the movie.

Film critic Roger Ebert reviewed mainly the plot and Fellini's background: "Fellini's roots as a filmmaker are in the postwar Italian Neorealist movement (he worked for Rossellini on Rome, Open City in 1945), and his early films have a grittiness that is gradually replaced by the dazzling phantasms of the later ones. Nights of Cabiria is transitional; it points toward the visual freedom of La Dolce Vita while still remaining attentive to the real world of postwar Rome. The scene involving the good samaritan provides a framework to show people living in city caves and under bridges, but even more touching is the scene where Cabiria turns over the keys of her house to the large and desperately poor family that has purchased it."

In 1998, the film was re-released, newly restored and with a crucial 7-minute sequence that censors had cut after the premiere.

The review aggregator Rotten Tomatoes reported that 97% of critics gave the film a positive review, based on 36 reviews.

Awards
Wins
Cannes Film Festival: Best Actress, Giulietta Masina; OCIC Award - Special Mention, Federico Fellini; 1957.[12]
David di Donatello Awards, Italy: David, Best Director, Federico Fellini; Best Production, Dino De Laurentiis; 1957.
San Sebastián International Film Festival: Zulueta Prize, Best Actress, Giulietta Masina; 1957.
Academy Awards: Oscar, Best Foreign Language Film, Italy; 1957.[13] Recipients- Federico Fellini & Dino De Laurentiis
Italian National Syndicate of Film Journalists: Silver Ribbon, Best Actress, Giulietta Masina; Best Director, Federico Fellini; Best Producer, Dino De Laurentiis; Best Supporting Actress, Franca Marzi; 1958.
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