marți, 21 ianuarie 2020

Barbara Stanwyck: cine si-o mai aminteste azi?

http://films-classiques.blogspot.com/2015/07/top-10-barbara-stanwyck.html

TOP 10 : BARBARA STANWYCK


Afin de rendre l’hommage qui sied à la grande Barbara Stanwyck, née un 16 juillet il y a 108 ans, voici un classement de ses meilleures performances.


10. Megan Davis dans THE BITTER TEA OF GENERAL YEN


Un film de Frank Capra (1933), avec Barbara Stanwyck, Nils Ashter et Walter Connolly.

L’histoire : Un seigneur de guerre chinois et une missionnaire chrétienne s’éprennent l’un de l’autre.

Pourquoi elle est n°10 : Pour le portrait contrasté d’une femme qui passe de la répulsion à l’attraction envers un homme. La vraie performance du film reste néanmoins celle de Nils Ashter, acteur non asiatique pourtant crédible et brillant dans le rôle du général chinois aux abords cruels (les préjugés de l’époque) mais à la personnalité bien plus raffinée et séduisante que les apparences laissaient suggérer…

Le film en bref…

Les plus :                                                              Les moins :
Nils Ashter, le Général Yen +++                               Un film un peu désuet --
La sensualité du couple star ++
La scène du rêve ++


9. Martha Ivers dans THE STRANGE LOVE OF MARTHA IVERS


Un film de Lewis Milestone (1946), avec Barbara Stanwyck, Van Heflin, Lizabeth Scott et Kirk Douglas.

L’histoire : Martha Ivers, une héritière dominatrice, est mariée au seul témoin du meurtre de sa tante. Mais le retour de leur camarade d’enfance fait ressurgir les vieux démons.

Pourquoi elle est n°9 : Pour la force de Martha Ivers, femme mi vampire, mi araignée, qui tisse sa toile et pompe l’énergie vitale de son mari, afin de pourvoir à ses désirs et de se prémunir d’un passé trouble. Le couple maudit Stanwyck / Kirk Douglas fait des étincelles, et le film est adéquatement enrichi par une solide intrigue secondaire.

Le film en bref…

Les plus :                                                            Les moins :
Une Stanwyck dominatrice ++                               Le début du film mal maîtrisé  --
L’alchimie Van Heflin / Lizabeth Scott ++              Une intrigue compliquée -
Kirk Douglas alcoolique +


8. Nan Taylor dans LADIES THEY TALK ABOUT


Un film de Howard Bretherton et William Keighley (1933), avec Barbara Stanwyck et Preston Foster.

L’histoire : Une jeune braqueuse est envoyée en prison et devient vite la patronne des lieux.

Pourquoi elle est n°8 : Pour l’explosivité d’une Barbara « bad girl » franche, débrouillarde et autoritaire. Ce huis clos dans une prison pour femmes se rapproche de Caged, avec Eleanor Parker, le Pré-Code en plus mais la cruauté (donc le réalisme ?) en moins.

Le film en bref…

Les plus :                                                           Les moins :
La rudesse d’une Stanwyck détonante ++               Vision naïve des prisons pour femmes -
L’ambiance Pré-Code +                                         Un film trop court -


7. Florence Fallon dans THE MIRACLE WOMAN


Un film de Frank Capra (1931), avec Barbara Stanwyck, David Manners et Sam Hardy.

L’histoire : Une évangéliste profite de la crédulité de ses fidèles pour s’enrichir à leurs dépens.

Pourquoi elle est n°7 : Probablement le film où le charisme de Stanwyck est le plus évident. Tout en gardant une certaine fragilité, elle parvient à soulever les foules et à leur donner la foi en… une escroquerie, avec la complicité d’un « mentor » peu scrupuleux. Le cynisme du personnage n’efface pourtant pas son humanité (on est chez Capra). Il n’y a qu’un voile d’obscurité à lever…

Le film en bref…

Les plus :                                                                            Les moins :
Le charisme de la prêtresse Stanwyck +++                             Un scénario qui piétine -
La réflexion sur la duplicité des « marchands de foi » +          La touche capraienne -


6. Lily Powers dans BABY FACE


Un film d’Alfred E. Green (1933), avec Barbara Stanwyck et George Brent.

L’histoire : Abusée par les clients de son père pendant sa jeunesse, Lily Powers décide de tenter sa chance à New-York. Usant de ses charmes auprès des hommes, elle connait une ascension sociale fulgurante.

Pourquoi elle est n°6 : Pour la claque que constitue une prestation très Pré-Code. Un des sommets de la séduction stanwyckienne. Les hommes tombent comme des mouches face à notre séductrice impitoyable qui, pour gravir les marches de la société, se sert du désir comme d’un revolver.

Pour plus d’informations, se reporter à l’article consacré à ce film sur le blog.

Le film en bref…

Les plus :                                                           Les moins :
L’ambiance Pré-Code +++                                     Un scénario très simple --
Le regard sulfureux de Barbara +++                       Des personnages masculins sans saveur --
« Use men to get the things you want! » +


5. Sugarpuss O’Shea dans BALL OF FIRE


Un film de Howard Hawks (1941), avec Barbara Stanwyck, Gary Cooper et Dana Andrews.

L’histoire : La danseuse « Sugarpuss » O’Shea est recueillie par huit savants à qui elle enseigne sa maîtrise de l’argot.

Pourquoi elle est n°5 : Un des sommets comiques de la carrière de Barbara Stanwyck. Excellente parodie de Blanche-Neige et les Sept Nains, avec une Blanche-Neige pas si blanche, danseuse de cabaret aux tenues affriolantes, et dont le charme ne laisse pas indifférent un Gary Cooper qui, soucieux d’accroître ses connaissances en langue vulgaire, a écumé les quartiers populaires pour dénicher cette perle rare… Le comique est dans le contraste, et quand il est joué subtilement, le chef d’œuvre n’est pas loin.

Le film en bref…

Les plus :                                                                    Les moins :
La parodie de Blanche-Neige et les 7 Nains +++              Un poil trop de légèreté -
« Do you know what yum-yum means? » ++                             
La conga +


4. Leona Stevenson dans SORRY, WRONG NUMBER


Un film d’Anatole Litvak (1948), avec Barbara Stanwyck et Burt Lancaster.

L’histoire : Une femme invalide surprend une conversation par téléphone planifiant son propre meurtre.

Pourquoi elle est n°4 : Pour la terreur qui envahit les traits de Barbara Stanwyck au fur et à mesure de son enquête fiévreuse, alors qu’elle est cloîtrée dans sa chambre, invalide et sans défense. Si le rythme du film ne retombait pas dès que l’on quitte la compagnie de l’actrice, ç’aurait pu être un véritable chef d’œuvre.

Le film en bref…

Les plus :                                                            Les moins :
Une Barbara terrifiée bouleversante +++                 Un thriller au rythme inégal ---
Le début et la fin du film ++                                  Burt Lancaster --


3. Phyllis Dietrichson dans DOUBLE INDEMNITY


L’histoire : L’agent d’assurances Walter Neff raconte comment il en est venu à planifier avec une cliente, Phyllis Dietrichson, l’assassinat de son propre époux.

Pourquoi elle est n°3 : Parce que Barbara Stanwyck campe dans ce film la femme fatale la plus éblouissante de l’histoire du film noir.

Pour plus d’informations, se reporter aux articles consacrés sur ce blog au film et à Phyllis Dietrichson.

Le film en bref…

Les plus :                                                                       Les moins :
Charme et cynisme d’une grande femme fatale +++          Une intrigue secondaire en trop -
La mise en scène emblématique du noir +++
Fred MacMurray et Eward G. Robinson ++


2. Jean Harrington / Lady Eve Sidwich dans THE LADY EVE


L’histoire : Sur un navire de retour d’Amérique du Sud, l’aventurière Jean Harrington et son père tentent d’escroquer le riche et naïf Charles Pike.

Pourquoi elle est n°2 : Pour ce fabuleux double-rôle comique qui permet à l’actrice de dominer son sujet de la tête et des épaules, qu’elle incarne la séductrice Jean ou la cynique Lady Eve.

Pour plus d’informations, se reporter à l’article consacré à ce film sur le blog.

Le film en bref…

Les plus :                                                          Les moins :
Deux Barbara pour le prix d’une +++                    Un film parfois déconcertant -
La parodie du mythe biblique +++                       
Le non-sens d’une screwball comedy +


1. Stella Dallas dans STELLA DALLAS


Un film de King Vidor (1937), avec Barbara Stanwyck, John Boles et Anne Shirley.

L’histoire : Après son divorce avec un homme de plus haute condition qu’elle, Stella Dallas s’efforce de garantir un meilleur avenir pour sa fille.  

Pourquoi elle est n°1 : Pour le tour de force d’actrice de Barbara Stanwyck, qui signe ici probablement sa performance la plus difficile et la plus brillante. Stella Dallas est un personnage éminemment complexe : jeune séductrice qui accède à un rang social supérieur par son mariage, puis femme mûre aux goûts vulgaires fréquemment humiliée par le mépris de ses pairs. Quoique le film, un pur mélodrame, ne soit pas le meilleur dans lequel elle ait joué (Double IndemnityThe Lady Eve et Ball of Fire, des bijoux de réalisation, sont plusieurs crans au-dessus), son jeu d’actrice n’en est pas moins parfait : Barbara n’en fait jamais trop, donnant à Stella un aspect profondément humain et bouleversant, particulièrement dans sa relation avec sa fille, Laurel, jouée par Anne Shirley. Leur alchimie est manifeste, et contribue à faire de Stella Dallas un film marquant.

Le film en bref…

Les plus :                                                            Les moins :
Le jeu d’émotions subtil de Barbara +++                Un film très mélodramatique --
Une tranche de vie : l’ascension et la chute ++     Quelques longueurs -
La relation mère-fille Stella / Laurel ++ 



Niciun comentariu:

Trimiteți un comentariu